L'amitié

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Mon enfance c'est résumé à être une bonne élève, une bonne amie. Mais quand on s'y intéresse vraiment on remarque qu'il y a beaucoup de non dits, beaucoup de fausseté. Je n'étais que celle qui suivait ses soi-disant meilleure amie, celle qui leur offrait toujours des cadeaux, celle qu'on envoyait pour toute tache, "Hannah fait si, Hannah fait ça". Voila pourquoi j'ai du mal dans les relations j'ai l'impression qu'on tente de se servir de moi et que jamais j'intéresserai quelqu'un pour ce que je suis vraiment, que je l'intéresse que pour ce que j'ai à lui donner : cadeaux, aide à l'école, temps pour l'écouter me parler de ses problèmes.

Je ne suis qu'une passagère dans la vie des autres pour les remettre sur le droit chemin, mais la question c'est est ce que moi je suis sur le bon chemin? Est ce que moi je ne fonce pas droit dans le mur?

Les gens que je considérai comme amie, venez me voir pour me parler de leurs problèmes pour que je tente de trouver des solutions, comme si trouvé les solutions en mathématiques pouvait permettre de trouver les solutions à la vie. Et comment j'arriverai à conseiller les autres alors que ma propre vie n'a pas de sens.

Me sentant tellement différente des autres et avec le vouloir de plaire, je me suis mise à vouloir leur ressembler, j'abandonnai mes livres, et essayai de parler avec ces élèves que je considérai par avant comme des gens qui m'entouraient mais qui ne seront jamais comme moi.

Ces personnes ont sur profiter de moi et de mes faiblesses, j'avais tendance à être trop gentille avec tout le monde, enfin c'est toujours le cas aujourd'hui. Et elles en ont profité, elles m'appelaient et j'accourais pour les aider. Comme disait une fille j'étais leur petit chien. Je ne me créait pas, je vivais dans leur ombre.

Jusqu'à ce jour, ce jour où un bouleversement arriva dans ma vie. Mes voisins était un joli couple, avec qui on s'entendait bien, car ils avaient les mêmes passions que mes parents. Pendant que nos parents parlaient, on jouait avec leur chat. Un joli chat blanc, qui m'appréciait beaucoup et qui venait souvent se lover contre moi. Je me suis rendue compte à cette époque que c'était plus simple de vivre avec des animaux car ils ont une présence plus familière et je me sens plus connecté avec eux qu'avec des humains. Mes parents ne voulaient pas d'animaux, n'ont jamais accepté qu'on en ai un. Alors qu'avec mon frère on militait pour avoir un chien ou un lapin, ils n'ont jamais flanché a part accepté qu'on garde ceux des personnes partant en vacances.

Mais un jour ce couple du déménager a Paris, et ils partirent en apportant Oscar (le chat). J'étais un peu triste mais je me disais que c'était normal, qu'ils avaient encore plein de chose à vivre mais c'est quand même pesant pour une personne comme moi, de voir partir des personnes qui font partis de notre quotidien.

Mais ce déménagement fut nécessaire car il me permit de rencontrer les deux garçons qui ont réussi à me faire m'ouvrir au monde.

C'était pendant les vacances de février, j'entendis le bruit d'un camion et d'une voiture. Ma curiosité maladive me poussa à regarder, je vis deux garçons un de mon âge et l'autre un peu plus âgé descendre, tout les deux avec la coupe des Beach Boys.

N'osant pas aller leur parler comme ça je préférai les regarder pour en apprendre d'eux avant de me lancer. Et j'appris qu'ils aimaient le skate, et le sport. A la fin des vacances je me lança et alla leur parler avec mon frère. Tom et Jules me deviennent vite indispensables. Jules avait 2 ans de plus que moi et Tom avait le même age que moi. Avec Owen (mon frère), Jules, Tom et Mathieu (un ami) ont devient un groupe solide et formés, enfin c'est ce que je croyais au début

Mais au tout début j'eus du mal à accepter Jules. Cela s'explique surtout parce qu'il maltraitait son frère comme dans toute relation fraternel. Mais je ne supportais pas d'entendre les pleurs de Tom quand son frère se battait avec lui, où quand il le poussait dans les escaliers. Je ne supportais pas ce bruit. Ça me rendait incontrôlable, je me sentais incapable de le protéger et ça me rendait folle. Voila pourquoi un jour, énervée par ce qu'il faisait à son frère, et sans aucune raison valable à l'instant de mon acte. Je mis un bâton au travers de sa roue avant de vélo, il a fait un soleil. Et quelques rayons ont implosés sous l'impact.

Me rendait bien plus tard de mon acte, je suis allée m'excuser et c'est à partir de ce moment que j'ai commencé à réellement l'apprécier. 

Diagnostic : trouble bipolaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant