Les débuts des centres psychologiques

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Lorsqu'il est rentré des Etats unis, j'étais encore sur le bateau de mes grands-parents, j'avais la gorge nouée par cette si petite distance qui nous séparait, et l'incapacité de le serrer dans mes bras. Je le vivais mal, lui aussi. On était à la fois beaucoup plus proche mais tellement loin. Cela faisait que mes sentiments bouillonnaient, me tourmentaient, me faisaient avoir des hauts le cœur.

Je suis rentrée le jeudi 24 aout au soir, et lorsque je l'ai prévenu de mon retour il était super heureux il était heureux qu'on puisse se retrouver bientôt. Lorsqu'on s'est revu nos émotions ont fusionnée, je marchais vers lui et lui pleurait de joie, de me revoir, d'être de nouveau avec moi. Je ne voulais pas le voir pleurer alors j'ai couru dans ses bras pour le regarder sourire, et aimer son contact. On a marché main dans la main jusqu'à chez Isée ma meilleure amie, arrivée chez elle je me suis jetée dans ses bras elle m'avait également manqué, je lui ai offert des petits souvenirs que j'avais ramené de mes voyages. On parlait tous les trois, de temps à autre il se mettait derrière moi pour me faire un câlin ou il se mettait à côté de moi pour me serrer la main. Il me regardait amoureusement et me souriait comme s'il était sur un petit nuage.

Puis nous avons quitté Isée pour aller au parc et nous offrir nos cadeaux, je savais qu'il m'avait pris un collier, mais je fus émerveillée par le bijou magnifique qu'il m'avait trouvée c'était un collier avec deux cœurs. Il me dit que l'un d'eux représenté le cœur que je lui avais volé. Je me sentais nulle avec mes cadeaux (un tee shirt et une boite de thé).

Le 28 aout fut la première fois qu'on a dormi ensemble et qu'il rencontrait mes parents. Il était arrivé en chemise avait mis du parfum pour faire bonne impression et ça m'avait fait rire. Surtout que me mère avait fait une tarte à la carotte que thomas avait détesté mais qu'il avait fait genre d'adorer devant elle pour pas la brusquer. Il a dormi avec moi alors que mes parents ne voulaient pas, mais j'avais besoin de le sentir près de moi je dormais tellement mal depuis si longtemps et je savais qu'il allait m'aider à me relaxer pour m'endormir on a pu se parler se faire des câlins et parler de tout ce qu'on avait sur le cœur. Il est resté avec nous tout le lendemain jusqu'à ce que j'ai à partir faire un baby-sitting pour un mariage, c'est lui qui a choisi ma tenue ils ne voulaient pas que tout le monde me remarque mais il voulait que je sois belle.

La première fois que je suis allée chez lui et que j'ai rencontré ses parents, on s'est d'abord retrouvée au tennis car il avait un cours. Puis on est rentré à pied main dans la main, on s'aimait on était liés et ça se voyait les gens nous regardait avec des sourires. J'ai alors rencontré la plus grande de ses petites sœurs et j'ai découvert sa maison. Sa mère l'a appelé pour qu'on aille tous manger aux restaurants, il se lava rapidement pendant que j'observé sa bulle, sa chambre que je l'imprimais dans ma rétine avec chaque détails chaque emplacement : son drapeau du club de football préféré (en avant Guingamp) ces constructions en mécano, le nombre de médaille et de coupe, son ordinateur. On est donc allé manger aux restaurants avec ses parents et sa sœur j'étais très gênée d'aller aux restaurant pour notre première rencontre. Après on est retourné chez lui, et on a parlé de tout de rien, on a pu s'embrasser on a pus se connaitre. Il avait un lit simple pour dormir on collait l'un à l'autre comme des enfants, c'était tellement mignon

Lorsque ma tante nous téléphone pour qu'on garde nos cousins car mon oncle vient de faire une chute de 13 mètres de haut, l'arbre sur lequel il venait de monter avait déraciner. J'ai paniqué car mon oncle aurait pu mourir, j'ai appelé thomas en urgence il est alors arrivé. Et il s'est occupé de mes cousins parce que moi j'étais en anxiété totale. Je ne savais plus quoi faire. J'avais la tête pris dans un étau. La mort des autres me faisait peur mais la mienne aucunement. Thomas essayait de faire rire tout le monde et moi je souriais de tellement l'aimer pour ça, il avait compris ma détresse, il comprenait que j'étais incapable de soutenir ça seule il était donc venue m'aider, et je n'ai jamais su réellement le remercier pour ça.

Diagnostic : trouble bipolaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant