Jules et Tom

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Ils devinrent pour moi comme mes deux autres frères. On faisait tout ensemble. Ciné, fête foraine, promenade en foret.
On était proche. Étant la seule fille du groupe je devins vite un peu garçon manqué. J'appris à magner le bois (pour faire des cabanes ou faire des rampes de vélo), à me battre, a m'amuser a savoir vivre.
L'été on faisait des batailles d'eau, l'hiver des batailles de boule de neige après avoir construit nos remparts.
C'est aussi a ce moment ou je devins proche de Jules. J'ai cru l'aimer, mais c'était plus une forte amitié certainement que je le considérai un peu comme mon grand frère. Dans les films d'horreur je me mettais a côté de lui pour me serrer lorsque je me sentais dévastée par les propos tenus à l'écran où les scènes grandiloquente montrant des actes effroyables. A la fête foraine je me mettais avec lui pour qu'il me retienne pour pas que je passe au dessus de la barrière, c'est lui aussi qui m'appris a tirer a la carabine. C'est pour cela qu'en sixième je lui demanda sur un coup de tête et la pression mise par Tom et sa petite amie de sortir avec lui. Il avait déjà eu vent de ce sentiment. De toute façon dans un petit village toutes les infos tournent vites.
A cette époque, l'avis des autres sur moi m'importaient peu. J'avais des amis qui restaient avec moi. Alors que je m'habille comme un garçon me gênait pas, que je sois un peu ronde non plus.
Mais le collège fit changer ça. Surtout qu'avec Jules on commença a ne plus se parler. Il avait grandit il ne voulait pas rester avec des enfants. Ce qui se comprenait mais que j'eus du mal a comprendre.
Mon arrivée au collège fut pour moi une expérience traumatisante, peut être parce qu'il y avait plus de monde, plus de bruit. Et que les élèves se moquaient vite des autres pour un rien. Et étant hypersensible tout cela me perturba profondément.
Heureusement que Tom resta avec moi au début, mais on fut vite séparer.
Ma sixième se passa très mal. Je reconnue vite la méchanceté des gens envers des personnes différentes. J'arrivais a faire les exercices plus vite que les autres et je ne savais pas mentir. Dans ma tête, mentir n'était pas une faculté dont j'étais doué. Et de plus il était compliqué pour moi de comprendre les sous entendu, une simple phrase pouvait me faire partir loin car je ne comprenais pas clairement le message que les gens tentaient de me faire passer.
Je me rappelle d'une expérience qui m'a profondément. traumatisée. Ma professeur de mathématiques m'avait demandé de passer au tableau pour résoudre un exercice, et je sais pas ce qui m'arriva mais peu habitué a aller au tableau sans que j'ai levé la main. Je m'embrouilla et écrivit un résultat sans queue ni tête. Les autres élèves se mirent à rigoler et à se moquer de moi. Moi qui était sensé être "l'intello" je n'avais pas réussi à trouver le résultat sous la pression des regards. Je me mis à pleurer. Tellement ma tension avait augmenté.
Une autre expérience fut de la même trempe cette année la et me secoua

Diagnostic : trouble bipolaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant