Vacances de printemps

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Je souffrais et faisais souffrir ma famille car j'étais devenue incontrôlable. Je faisais souffrir tous mes proches. Je ne tenais pas en place j'étais devenue effrayante et je fais peur à tout le monde ils pensaient tous que j'allais me faire du mal. Mes parents n'en pouvaient plus de mes crises et m'ont envoyé chez mon oncle et ma tante, ou j'ai commencé à écrire une histoire épistolaire entre une personne atteinte de la même maladie que ma cousine et un jeune homme qui avait lui aussi ses problèmes. Cette histoire me permettait d'être concentrée sur autre chose que ma rupture qui me détruisait. Cette histoire reflète mon état d'âme, ma peur du monde, ma peur du jugement, ma peur d'etre qui je suis, mais avant tout ma soif de connaissance qui n'a jamais tari et cette faculté à vouloir trouver la vérité quelques parts. A vouloir savoir qui j'étais, je m'autodiagnostiquée ce qui n'est pas à faire mais je voulais qu'on me dise la vérité sur qui j'étais je volais avoir le confirmations.

Je ne tenais plus en place, chaque pas était dur et je vivais mal le fait qu'il m'avait abandonnée alors que je l'aimais. Je ne me rendais plus compte de rien j'étais tombée dans une spirale sans fond avec un cœur déchiré, lacéré, comme mes cuisses, qui passaient trop souvent près d'une lame de rasoir. Il me manquait surtout que je n'avais pas les réponses du pourquoi ni du comment. Je suis vite devenue ingérable pour toutes les personnes qui m'entouraient, je ne voyais que ce qu'on me faisait subir, et je me suis vite placée comme une victime de la vie.

Je la détestais encore plus qu'avant et je jouais avec elle, je côtoyais la mort et je jouais à un deux trois pierres feuille ciseaux avec elle, pour savoir qui allait gagner dans cette course vers la mort.


Diagnostic : trouble bipolaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant