Début d'une relation passionnelle

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Avec Thomas tout était assez simple, on s'aimait fortement, et on ne s'est pas rendu compte qu'on s'éloignait trop du monde extérieur, qu'on avait oublier d'exister aux yeux des autres, on était le couple des railleries mais je ne m'en faisais pas car il était là. Il m'aimait et moi aussi, c'était quelque chose que je n'avais jamais connu, ça me rendait à la fois forte et complétement destructible. Il avait les clés de mon cœur il savait comment me faire sombrer à tout moment. Je l'aimais du plus fort que je le pouvais et je faisais de mon mieux avec mon trouble. Il nommait ce trouble la bipolarité, il y avait des phases ou tout allait bien et des phases ou il ne fallait surtout pas qu'il me touche sinon je me mettais à pleurer sans raison. C'était compliqué pour lui d'accepter ceux-ci, que j'étais une personne vraiment avec des phases maniaques et des phases dépressives. Tout cela pouvait changer en l'espace de quelques minutes, car mes souvenirs me hantaient.

J'avais un nouveau traitement cette fois ci plus lourd pour éviter que je recommence à me faire du mal que j'évite de me tuer une nouvelle fois.

Thomas a d'abord été très compatissant il m'a aimée d'une façon à laquelle je ne m'attendais pas il m'aimait profondément d'une force inavouable. Il était très compatissant.

Je lui ai demandé de parler de mes troubles à sa mère car j'avais peur qu'il souffre silencieusement et qu'il devienne comme moi dépressif à partir de ce moment sa mère qui est médecin m'a regardé autrement, c'était sur qu'elle avait peur pour son fils, mais elle a fait preuve de psychophobie en étant elle-même médecin généraliste. Elle me regardait plus comme avant, et je pensais que silencieusement elle me jugeait, elle avait son avis sur mon compte et j'avais l'impression qu'il était très mauvais. Comme si j'étais devenu une réelle menace pour son fils.

Pourtant rien dans mon comportement n'était contre lui, je l'aimais et le lui montrais entièrement. C'étais mon premier petit ami et je voulais que son bien, je voulais le voir heureux, je ne voulais pas qu'il souffre de ma part je ne voulais pas être coupable de quelque chose.

Sinon nous avons vécu plein de beau moment, des sorties à Paris, des soirées à discuter de film, de voiture. Quand on était ensemble au lycée tout se passait bien.

On est allée également à des soirées, mais il y a eu une soirée particulière j'avais tellement bu que j'avais tout revomi et que je n'avais plus aucun souvenir de cette soirée. Même encore aujourd'hui, et je ne remercie pas Jordan qui normalement aurait pu me sauver de cette soirée si il n'avait pas perdu son téléphone dans le foret en promenant son chien. Oui entre temps avec Jordan on était devenu ami, Thomas le voyait d'un mauvais œil, il avait peur que je sois encore amoureuse de lui et que je tombe dans ses bras, mais j'étais trop folle amoureuse de lui pour être amoureuse de quelqu'un d'autre. On allait courir ou marcher ensemble avec Jordan et Kita sa chienne que j'adorais et qui me faisait me sentir vraiment à l'aise. Thomas voyait ça d'un œil sarcastique il me disait souvent que ça allait mal finir.

On a même fêté le nouvel an chez lui, de base çadevait se faire chez une autre personne mais cette personne ne m'aimait pas etil ne m'aurait pas invité du coup Thomas n'était pas d'accord, car il voulaitpasser son nouvel an quand même avec moi. Le nouvel an se passa plutôt bien ilm'interdit de toucher à l'alcool au vu de la dernière soirée. Et j'ai superbien aimé la soirée malgré la pression que je me suis mise pour que tout soit parfait,j'étais à la fois en cuisine, à discuter avec le peu de personnes que jeconnaissais, à faire la maman pour les gens trop bourrée. En bref je crois queje suis chiante quand je suis en soirée. Je crois que je ne sais pas me détendresans l'alcool, mais j'avais mes médicaments et boire avec des médicaments c'estsurtout une des moins bonnes idées à avoir, mais y a pire que ça y a avoir desmédicaments et avoir un petit copain pervers narcissique. Et ça vous allez lecomprendre bien assez vite.

Diagnostic : trouble bipolaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant