Ahhhhhhh!

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Je me réveillai en baillant toute confortable dans mon lit. Je me tournai, encore les yeux clos, pour atteindre mon cadran, mais je tombai du lit. Je ne comprends pas. Je ne tombe jamais du lit, il est immense! En plus, ma table de chevet m'empêcherait normalement de tomber... oh non! Oh non! C'est une blague! Ça ne peut pas être vrai!

Je ne suis pas dans ma chambre! Où suis-je? Comment suis-je arrivée là? Je me levai et me rendis compte que non seulement cette chambre était horrible, mais qu'il y était écrit en grosses lettres en crayon feutre au mur « DÉBIE ». Et pour concrétiser le tout, j'entendis tout à coup une femme crier le nom de Débie... c'est alors que je vis tout noir...

Je me réveillai quelques secondes plus tard, par chance j'étais tombée sur le lit. Si on peut appeler ça de la chance. Je me regardai dans le miroir et je me rendis compte que j'étais Débie! Non seulement je me suis réveillée dans sa chambre, mais je suis elle! Je ne pus m'empêcher de juger son physique le matin dans ma tête... non, non, non! Reviens sur tes préoccupations Jessica, tu es dans la peau d'une autre fille! Prends de grandes respirations... non, ça ne marche pas! J'entendis encore une voix masculine cette fois crier mon nom... bon, pas le choix, il faut que je sorte. J'ouvris l'armoire pour trouver quelque chose de potable, mais rien! Il n'y a que des vêtements de grand-mère... bon, pas le choix! J'enfilai un pull avec des carreaux... le moins pire parmi les plus laids. Puis, je sortis de sa chambre en me faisant un chignon.

— Ma chérie, il était temps! Tu vas manquer à l'école! me dit une dame que je suppose être ma mère.

Je ne pus m'empêcher de l'observer longuement. Elle a l'air vieille! Elle a plein de rides et des cheveux blancs frisés. Je vais l'appeler Géralde. Elle a sûrement un nom du genre aussi laid qu'elle. Puis, je vis mon supposé père. Il est un peu moins pire qu'elle... même plutôt séduisant! Omg, je suis en train de trouver mon père beau! Non relax, c'est pas ton vrai père... en tout cas, c'est pas de lui qu'à hériter Débie. Il a des cheveux bruns foncés et des yeux noirs profonds, avec à peine de rides pour son âge sûrement plutôt élevé...

— Pourquoi tu nous fixes comme ça, ma poucinette? dit son père.

Je ne pus m'empêcher de rire intérieurement du propos de son père. Ma poucinette? Haha!

— Eh rien, j'étais dans la lune. Le réveil était difficile, je me dépêche de manger, dis-je.

Je m'assis à une place à la table et croqua dans une pomme que je ne finis même pas.

— Ma chérie, quesqu'il se passe? Tu n'as jamais mangé beaucoup, mais là c'est pire qu'avant! me dit ma supposé mère.

— Je surveille ma ligne, c'est tout, dis-je sans réfléchir à ce que je venais de dire...

Parce que non seulement j'ai dû enduré un speach enflammé par ses parents sur le fait que je suis trop mince pour mon âge et qu'il est hors de question que je mange moins, mais en plus j'ai manqué le bus de peu et j'ai du aller à l'école à pied. Génial!

Débie:

Oh mon dieux! Je ne sais pas ce qui m'est arrivée cette nuit, mais je sens que j'ai très mal dormi! Attend deux secondes, je sais pourquoi!

— Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh! criai-je de toute mes force.

Non seulement j'étais dans une chambre digne d'un film de Disney, mais j'avais des cheveux blonds, des seins et j'étais grande! Ce n'est pas normal!

— Qu'est-ce qu'il se passe,  mademoiselle Jessica? me demanda un homme élégant, habillé dans une tenue digne d'un gala.

— Rien, ça va. J'ai juste fait un cauchemar, lui dis-je.

— Parfait, vos parents vous attendent à la cuisine, dit-il.

Je me levai et me pinçai tout de suite! Car non seulement je suis dans une chambre grande comme ma maison, mais je suis supposément Jessica selon l'homme en costume. Je me levai tout de suite pour me regarder dans le miroir et en effet, j'étais bien elle. C'est incroyable comment elle se réveille déjà coiffée! La chanceuse, ne puis-je m'empêcher de penser.

Une seconde! Si je suis elle, elle est sûrement moi! Oh non...

Bon, il faut que je reprenne mes esprits... je me dirigeai vers l'armoire et me rendit compte qu'il y avait des milliers de chandails là dedans! J'en choisis un au hasard comme je fais normalement et j'enfilai un jeans en velour. Je me fis une couette vite fait, j'empoigna mon supposé cellulaire et je sortis de la chambre.

Le problème, c'est que le couloir ce sépare en quatre sections. Laquelle prendre pour me rendre au rez-de-chaussée? Hum... je choisis le numéro trois. Oh non... oui, oui, encore. Il faut de nouveau que je choisisse entre deux escaliers. Prenons le premier, celui de droite! Je descendis en une vitesse incroyable. Elle a vraiment un bon cardio. Par chance, j'arrivai-je tout de suite devant la cuisine, j'ai un bon sens d'orientation me dis-je, puis me rappelant que je n'étais pas vraiment moi. Quelle tristesse!

Je rentrai dans la cuisine et vit une table d'au moins dix mètres de longs, avec de chaque côté quelqu'un. Une femme et homme. Sûrement les parents de Jessica. J'allais m'asseoir à une chaise quand une voix forte d'homme me frappa de plein fouet.

— Que fais-tu jeune fille? Et quelle est cette tenue? Tu as l'air d'une bâtarde ! dit l'homme.

— En effet jeune fille, tu aurais pu faire un effort même la journée de l'anniversaire de la mort de ton ancien chien, me dit la femme.

Je dois avouer qu'à ce moment là, je trouvais que les surnoms de mes parents étaient déjà drôlement plus attendrissants.

— Désolée.

C'était la seule chose que j'ai réussi à sortir de ma bouche. Ils retournèrent leur tête tout de suite dans leur journal. Je m'assis au milieu de la table, plus ou moins loins deux, comme ils font dans les films. Comme je me doutais, les films n'ont pas raisons. Le majordome me fit signe d'aller à une certaine place en particulier, proche de ma mère. En même temps, il me donna un assiette remplie de fruits.

C'est un matin très étrange. J'espérais toujours que ce soit un cauchemar lorsque mon père me dit que la limousine est prête pour m'amener à l'école, comme je l'avais demandé la veille. Jessica est tellement princesse! Mais bon, je devais me concentrer sur mon objectif, retrouver là moi, slash Jessica.

KarmaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant