Les histoires n'ont pas qu'une fin || os leopika ||

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Jour ⁶ : rêve

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Kurapika se redressa brusquement dans son lit, froissant les draps qu'il avait inconsciemment serré de ses poings pendant la nuit.

Les larmes dévalaient son visage, perles salées sur l'océan de ses joues. Sa respiration était erratique et son cœur semblait vouloir sortir de sa cage thoracique tant il frappait fort contre ses parois.

Il resta un instant comme ça, dans un état lamentable, assis, le dos courbé et le corps agité de soubresauts et de pleurs silencieux. Sa tête lui faisait mal, il ne parvenait pas à réfléchir correctement. Seules restaient dans son esprit les bribes de souvenir de sa nuit passée.

Machinalement, il passa sa main sur la place vide à côté de lui. Pour la trouver vide et froide. Son souffle se bloqua dans la soudaine panique qui lui prit les tripes. Tournant avec violence sa nuque, il ne vit qu'une place vide, et il put respirer.

Un rêve. Ce n'était qu'un rêve. Une mauvaise farce que son esprit lui avait joué pour le forcer à se souvenir de ses malheurs.

Mais ce n'était pas la réalité, tout était encore en place, comme il l'avait laissé hier. S'il sortait de cette chambre, il ne trouverait que la banalité du quotidien (qui lui semblerait si bizarre après son réveil mouvementé).

Alors pourquoi ne bougeait-il pas ? S'il était si sûr de lui, du caractère imaginaire de ce rêve, pourquoi n'osait-il pas se lever et marcher jusqu'au salon, où il était censé trouver tout le monde ?

Kurapika avait peur, c'était la vérité. Derrière ses airs attentionnés et stoïques, il était terrifié. De l'abandon et la perte de ses amis, de l'amour qu'ils lui portait réellement, de leur santé, de sa santé. Il s'était dépendant de leur amour et ne pouvait maintenant plus vivre sans. C'était pathétiquement beau si vous vouliez son avis.

Et le Kuruta connaissait ses faiblesses et ses failles, et son esprit ne pouvait s'empêcher de les lui afficher et de s'en moquer presque chaque soir dans le tourbillon onirique de son sommeil.

C'était juste un rêve, pourtant. C'était idiot d'être aussi apeuré.

Et il finit par se reprendre, après quelques minutes d'immobilité. Kurapika finit par passer ses jambes une à une hors du matelas, posant avec douceurs ses pas contre le carrelage froid. Il passa distraitement un pull sur lui et marcha en direction de la cuisine, tentant vainement de chasser ses idées qui revenaient pareilles à des parasites.

Le couloir était fortement éclairé, l'obligeant à fermer les yeux quelques instants. Puis, maudissant intérieurement la personne laissant toutes les lumières de leur appartement allumées, il arriva devant une porte entrebâillée d'où filtrait une douce odeur de sucre.

Il posa une main hésitante sur la poignée, ouvrant avec lenteur le battant, redoutant ce qui se trouvait de l'autre côté.

À peine avait-il fait un pas à l'intérieur de la cuisine que ses peurs s'évaporèrent. Elles disparurent, pareilles à des tourbillons de fumée qui s'échappaient de sa poitrine à la vue du médecin, nonchalamment assis sur une chaise en bois. Le blond soupira de soulagement, son cœur reprenant un rythme régulier et ses lèvres s'étirant en un sourire fatigué.

Leolio prit une gorgée du liquide dans sa tasse, reposant le contenant sur la table, il remarqua l'air fatigué du plus jeune et les traces de larmes qui striaient ses joues rouges de fatigue. Par réflexe, il prit un air rassurant presque infantilisant, un rictus inquiet sur le visage.

" Hey, mauvais rêve ?

- Mauvais rêve, oui. "

Le blond prit une grande inspiration, calmant les larmes qui menaçaient de perler au coin de ses yeux. Se détournant du brun pour faire face au plan de travail, attrapant distraitement le chocolat en poudre, ouvrant les tiroirs, oubliant de les fermer, ses pensées coincées dans la boucle infernale des bribes de son cauchemar.

Sans qu'il ne l'ait vraiment remarqué, le corps du médecin entoura le sien par derrière, ses bras passant autour de sa taille, sa tête se rapprochant de celle du Kuruta. Ce dernier fut immédiatement sorti de son esprit tourmenté par une vague de chaleur et d'amour inconsciemment envoyée par l'autre.

" Eh, " chuchota t-il, " repose toi. T'en a besoin, mon cœur. "

L'interpellé sourit, tournant sa tête pour faire face à celle du plus vieux.

" Merci, mais j'ai du travail, Leo'. Faut que prépare mes dossiers pour la boss.

- T'as le temps, surtout qu'elle t'en voudras pas si t'es en retard, c'est certain. "

Un souffle amusé secoua les épaules de Kurapika, il admira un instant Leolio et ses yeux inquiets et amoureux, ses lèvres mordillées entre ses dents et ses cheveux encore ébouriffés de la nuit, tout était parfait, il existait, il était là, uniquement pour le Kuruta.

" Hm... T'as gagné, j'vais me reposer. Tu restes avec moi, s'il te plaît ? "

Les pupilles du brun s'embuèrent d'amour. Ses dents se découvrirent avec joie. Une de ses mains glissa sur le visage du plus jeune embrassant délicatement la commissure des lèvres rosées.

" T'as même pas besoin de demander. "

Kurapika ne serait peut-être jamais tranquille le soir, ses rêves le hanteraient sans doute à jamais au fond de lui. Mais il savait également qu'il aurait toujours Leolio pour l'aider à s'en remettre, et cela rendait le poids sur son cœur incroyablement léger.

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Heyooo

J'me suis arrêté.e au milieu de l'os pour regarder scooby-doo krkrkr

J'écris des trucs tellement random ??? Je kifferais faire de l'angst en ft mais ça prend du temps ???

Faut que j'aille bosser mon espagnol,, mais je sais déjà dire os quiero 👩‍❤️‍💋‍👩

(J'viens de passer la main dans mes cheveux j'ai crié de peur lmaooo)

KISS KISS À TOUS LES BG QUI ME LISENT,,,, PASSEZ UNE BONNE FIN DE WEEKEND <3

Mucho love ❤️

Vel'.