Les histoires n'ont pas qu'une fin || os leopika ||

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Jour ¹⁴ : neige

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Au moment-même où Leolio ouvrit les yeux, il sentit l'air frais lui transpercer la peau pour parvenir jusqu'à ses os. Un frisson lui parcourut le corps. Il se recroquevilla dans le lit aux draps froids, tirant les couvertures jusqu'à son cou avec le vain espoir de se réchauffer un peu plus. Un léger soupir encore ensomeillé lui échappa alors qu'il refermait ses yeux. Le jeune homme n'était définitivement pas encore prêt pour commencer sa journée, surtout pas dans de pareilles conditions.

De plus, si la pièce était aussi froide, cela voulait dire que le blond était sorti du lit, et, par conséquent, sans doute parti au travail. Le plus jeune avait la manie de se coller au brun lorsqu'il dormait, l'enfermant de ses bras contre son torse, sa tête contre son dos ou son cou selon les jours. Leolio se plaignait souvent de n'avoir aucun espace à lui le soir, ce à quoi Kurapika répliquait souvent qu'il n'avait qu'à pas partager un lit avec lui. La réalité, c'était que Leolio appréciait énormément se réveiller et sentir le souffle régulier de l'autre contre sa peau. Mais il ne l'avouerait jamais au principal intéressé.

Un violent claquement retentit quelque part dans l'appartement, comme si l'on s'amusait à laisser les fenêtres ouvertes en plein mois de décembre. Le médecin grogna, sachant pertinemment que c'était le cas. Gon et Killua pouvaient se montrer particulièrement cruels lorsqu'il s'agissait de réveiller tout l'appartement. Il repensa avec une légère amertume à la fois où ils avaient enclenché le détecteur de fumée dans le salon. Leolio ne s'était pas réveillé à ce moment-là, persuadé qu'ils l'éteindraient en voyant que ni lui ni Kurapika ne daignaient sortir de leur chambre. Quelques minutes plus tard, l'alarme continuait. Ils s'étaient donc levés à contrecoeur, passablement énervés, pour se rendre compte que le duo n'avait simplement pas réussi à éteindre le feu qui commençait à brûler la table basse du salon.

Leolio ne voulait pas qu'un accident comme le précédent survienne une nouvelle fois sous son toit, c'est pourquoi, avec le plus de lenteur et d'étirements possibles, il se redressa, faisant grincer le matelas. Avec une grimace, il vit que les volets de la chambre avaient été entièrement ouverts, laissant passer la pâle lumière d'un matin d'hiver et le froid jusqu'à lui.  Il regarda rapidement l'écran de son téléphone, lui indiquant une heure beaucoup trop tôtive à son goût.

Il se leva, étirant ses membres engourdis par le sommeil et le froid. Refermant les volets, il sortit de la chambre et fit son chemin jusqu'au couloir. Arrivé à proximité du salon, il hésita à y entrer. Si Gon et Killua avaient véritablement foutu le bordel, il ne voulait pas gérer ça avant d'avoir mangé.  Il se détourna donc de la porte, continuant à marcher vers la cuisine. Déterminé à ne pas être responsable des conneries du duo, il entra dans la pièce.

L'air était glacé et de minuscules flocons voletèrent jusqu'à son visage étonné. Dos à lui se tenait le Kuruta, le corps passé à l'extérieur de la fenêtre jusqu'à son torse. Ses pieds étaient sur les pointes, il touchait à peine le sol. Il portait un simple t-shirt manches courtes et ses bras étaient visiblement souffrants du froid qui les parcourait. Ses jambes n'avaient pas l'air en meilleur état, nues au niveau des mollets. Ses cheveux blonds étaient balayés dans tous les sens sous la force du vent, et Leolio aurait presque pu le prendre pour un ange auréolé de neige.

Ledit ange se retourna vers le nouveau venu, ses joues si rouges qu'il devait en être malade, ses yeux brillants d'excitations alors qu'il sautillait, pareil à un enfant, jusqu'au médecin.

" Leo' ! Il neige !

- J'ai vu ça, " calma le médecin en regardant rapidement la fenêtre qui croulait presque sous la neige qui tombait à petits flocons. " N'empêche, c'est pas une raison pour choper froid. Va mettre un pull, Kura'. "

Le Kuruta gonfla ses joues, visiblement énervé d'être coupé en pleine admiration.

" Eh ! Laisse moi les regarder. C'est la première fois que j'en vois en vrai.

- Sérieux ?!

- Ouais, là où j'habitais il faisait toujours chaud, j'ai jamais vu de neige. "

Le plus vieux regarda le blond avec un amusement mêlé d'affection.

" Tu fais comme les gosses, c'est chou. "

L'intéressé eu un regard noir.

" Pas du tout, " il croisa les bras, prenant un air professionnel et stoïque, " de toute façon, j'dois aller travailler.

- Juste avant, j'ai une question. C'est toi qui a ouvert toutes les fenêtres de l'appart' ? " continua le médecin alors que Kurapika s'apprêtait à partir, soudainement devenu suspicieux.

Les yeux du plus jeune se teintèrent de culpabilité. Sans même que l'autre n'ait pu réagir, il courut jusqu'à la sortie, claquant une rapide bise à Leolio.

" T'as raison, j'devrais mettre un pull ! À toute, Leo'. "

Et il disparut dans un rire, laissant le brun frigorifié seul au milieu de la pièce où voltigeaient des centaines de flocons blancs.

!!!

Heyooo

Feeling like shit's always good for me 🙄‼️

Comment ça va ??? Si vous allez pas bien et que vous voulez en parler slidez dans mes dm les bg 👩‍❤️‍💋‍👩

J'suis pas spécialement satisfait.e de c'que j'ai écrit ajd mais j'ai un contrôle à réviser donc je vous sortirai rien de mieux :((

Faites pas de bêtises, jvm

Mucho love ❤️

Vel'.