Les histoires n'ont pas qu'une fin || os leopika ||

!!!!!!!!!!!

Jour ¹¹ : manteau

¿ y a des gens qui make out,,, si vs êtes pas super à l'aise avec la mauvaise écriture et ces scènes qui contiennent des french kiss et tt vous pouvez passez :')

!!!

I

l pleuvait. De grosses gouttes ardentes qui leur brûlaient la peau alors qu'ils avançaient jusqu'à l'appartement du plus vieux. L'été était particulièrement chaud, leurs corps le ressentaient bien, les assoiffants, eux qui étaient déjà affamés. La noirceur ardente de la nuit avait pris le ciel d'assaut, le parsemant d'étoiles brillantes pareilles à des bijoux dont coulaient uns à uns les joyaux de pluie s'écrasant contre le bitume de la ville.

Leolio regarda Kurapika, imprégnant ses yeux de son corps, scannant chaque parcelle de son ami dans son esprit passablement éméché. Il était encore sous le choc, s'attendant presque à ce que le blond s'évapore à chaque tournant de rue comme un mirage qui n'aurait vraiment existé que dans ses rêves d'éthanol.

Leurs pas claquaient sur le béton des avenues silencieuses et mouillées, le Kuruta avait les cheveux trempés et collés à son front, le blond de ses mèches s'obscurissant sous la pluie. Ses lèvres rosées étaient relevées en un sourire taquin et empli de désir mal dissimulé derrière des degrés d'alcools.

Leolio, lui, était complètement trempé, l'eau ruisselait sur ses lunettes jusqu'à former un rideau de gouttes sur les verres. Cela aurait pu rendre son aspect assez comique s'il n'avait pas sa chemise complètement collée à son torse, laissant deviner les formes qui se trouvaient en-dessous (et que le blond avait détaillé discrètement plus d'une quinzaine de fois depuis le début du trajet).

Les deux jeunes hommes s'étaient retrouvés par un hasard si grand qu'il en semblait presque joué par le destin. Un bar, un regard échangé et tout les avait réunis avant même qu'ils n'aient vraiment compris avoir été séparés.

Le médecin avait été invité dans ce bar par des amis, le voyant fatigué et anxieux, ils lui avaient proposé un échappatoire sporadique comme ils n'en avaient plus fait depuis des mois. Et il avait accepté, presque à contrecœur, méfiant sur où et comment les choses pouvaient le mener.

Le Kuruta, lui, y était par habitude. Il allait presque chaque soir dans ces pubs aux sols salis et aux pistes de danse remplies de gens ne cherchant qu'à oublier leurs problèmes qu'ils retrouveraient le lendemain derrière un cachet d'aspirine. Il parvenait souvent à glaner quelque information, plus ou moins utile à ses projets, au détour d'un verre payé et d'un ton suffisamment convaincant pour réussir à faire plier l'informateur.

Le plus jeune ne touchait pas souvent à l'alcool dans ces moments-là, préférant être sobre pour passer la nuit tranquillement sans vivre dans la peur d'oublier ses souvenirs de la nuit passée. Ce fut grâce à cela qu'il reconnut le brun en premier, babillant joyeusement à qui voulait l'entendre des idioties sur sa condition.

Kurapika était resté un instant bouche-bée, sa raison travaillant à cent à l'heure pour se reprendre. Il avait hésité un long moment à partir, pensant, non sans remords, à laisser le médecin dans l'ignorance de sa présence, le laissant rire et s'amuser sans avoir le poids de son départ dans son cœur.

Mais à peine avait-il émis cette idée que deux pupilles noires vinrent se mélanger aux siennes encore cachées par ses lentilles de contact. Les gestes de Leolio s'étaient stoppés en pleine action sous la surprise, ses lèvres encore entrouvertes sur le "o" parfait qu'il devait avoir prononcé avant ce coup d'œil.

Alors que le blond s'insultait mentalement de tous les noms, un corps était venu s'installer sur la chaise près de la sienne, accompagné d'un silence faisant tâche au milieu de tous ces bruits. Sans qu'il se souvienne de l'avoir baissée, il avait relevé timidement la tête, pareil à un enfant sachant pertinemment qu'il va se faire gronder par sa mère, il avait attendu avec appréhension les premiers mots de son ami.