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Shirushi courait sans s'arrêter, à la plus grande vitesse dont elle était capable. Elle n'avait mal nul part : la rage et la détermination lui servaient de meilleurs carburants.

Elle reçut un appel. Nobunaga.

- Quoi ? 

- Les autres sont là. Tu veux des renforts ? Feitan, Phinks et Sharn sont chauds pour te rejoindre.

Elle y réfléchit.

- Entendu. Demandes leur de partir dans 15 minutes. J'y suis presque.

Sans attendre de réponse, elle raccrocha. Elle pouvait commencer à sentir l'aura de Kurapika, qui vibrait d'un rage plutôt grande. Toutefois, comparée à la sienne, elle était ridicule.

Elle prit de l'avance sur la voiture, et se plaça sur la route.

Bientôt, ils arrivaient.

- Léolio, arrêtes toi ! Cria quelqu'un. 

Ils étaient 4. Kuroro, Léolio, Kurapika, et quelqu'un d'autre.

Shirushi sourit. C'était du gâteau.

- Que ce passe t-il ? Demanda Léolio, le chauffeur.

- Il y a quelqu'un sur la route. Répondit l'inconnue.

- Qui est ce ?

Il y eu une petite pause, et Léolio s'exclama :

- Mais, ce n'est qu'une petite fille !

À ses côtés, l'inconnue éclata en sanglots.

- Senritsu, qu'y a t-il ? S'inquiéta Kurapika.

La dénommée Senritsu expliqua, la voix entrecoupée de larmes :

- Cette mélodie... On la croirait venir de l'enfer...

Shirushi tendit la main, et, ennuyée, fit exploser la tête de Senritsu. Léolio poussa un cri d'horreur. Kurapika regarda Kuroro, qui n'avait pas bougé d'un pouce.

"La prophétie de l'enfant, roi des enfers, approche..."

Elle avait enfin compris. C'était elle. Shirushi Lucifer, reine des enfers.

Elle ferma les yeux. Léolio était sorti de la voiture.

- Shirushi ?! S'écria t-il. Qu'est ce que...

Pour toute réponse, il fut propulsé en arrière. Shirushi entendit alors Kurapika dire dans un mouvement de panique :

- Si tu te sers de ton Nen, tu mourras.

La jeune fille écarquilla les yeux, et éjecta le blondinet hors de la voiture. Puis, elle se rapprocha de lui, et demanda, calmement :

- Qu'est ce que tu as fait ?

Le "type à la chaîne", écrasé au sol, et dans l'incapacité de bouger, hésita à répondre.

Puis, il souffla :

- J'ai posé une condition à ton frère. Si tu me tues, l'emprise de mon Nen sera impossible à enlever.

- C'est comme ça que tu as tué Uvô. Devina la jeune fille.

Au lieu de répondre, il hurla :

- Je n'arrives pas à croire que tu en fais partie ! Tu ne vaux pas mieux qu'eux !!

(.Le sang coulera.)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant