13.

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PDV Naëlle Pears :

À leurs regards, je sais qu'ils ont compris la situation.

Esmée : Non...

Je m'avance. Nos armes sont au sol.

Moi: Laissez les partir, tenez votre parole. J'ai laissé des instructions qui empêcheront qu'ils reviennent contrer vos plans. Personne ne reviendra ici.

Côme: Beauty? Qu'est ce que tu fais?

Homme: Elle fait ce pour quoi elle est venue.

Homme: Lâchez les trois.

Ils poussent les trois soldats de l'armée de terre sur mon unité. Mes compagnons me supplient du regard. Je détourne mon regard ne pouvant plus supporter les leurs.

Moi: Laissez les repartir sans encombres, maintenant.

Homme: C'est notre accord en effet. Sortez les d'ici. Une voiture vous emmènera à votre point d'extradition. Adieu bande d'emmerdeurs.

Je les regardes un à un alors qu'ils se débattent pour rester mais sont emmenés dehors.

Moi: Nous sommes le 13 janvier !

Je parviens à croiser le regard d'Esmée qui semble s'éclairer.

Homme : Fermes la toi!

Il m'assène un coup à la tête qui me fait m'évanouir.

Si tout se passe comme je le souhaite, je reviendrais. Je reviens toujours. Je suis comme un mauvais champignon dont on arrive pas à se débarrasser.

*

PDV Esmée Joan:

Lorsque nous revenons au campement après un mois compliqué, je crois que nous comprenons tous que nous n'étions vraiment pas au courant de tout.

Le Lieutenant Clark s'avance à notre rencontre alors que ses hommes restent alignés en arrière. Il y a également une nouvelle unité qui est arrivée, certainement pour nous remplacer.

La chose que je remarque immédiatement est la double chaîne qu'il porte. Qu'ils sont plusieurs à porter. Il me tend pour la première fois la main. Je vois dans son regard quelque chose qui me brise encore plus. Je continue de le regarder droit dans les yeux malgré les larmes qui coulent sur mes joues. Je n'ai pas besoin de regarder les trois hommes de mon unité pour savoir qu'ils sont dans le même état.

Clark: Je suis heureux de vous revoir. Nous avons des choses qui vous appartiennent.

Il fait signe et quatre soldats avancent. L'Aspirant Ficher retire sa seconde chaîne et me la tend. C'est mon matricule.

Je le remercie et la remet.

Moi: C'est la sienne n'est ce pas? C'est celle de Naëlle que vous portez?

Clark: Oui. Souhaitez vous la récupérer? Elle vous revient maintenant que vous les dirigés.

Moi: Non. Merci, mais non. Si elle vous a laissé tous nos matricules, c'est que c'est à vous de porter le sien.

Clark: J'ai également ceci.

Il sort une photo qui fini de me briser. Je ne peux plus m'empêcher et éclate en sanglot. Il fait un pas et me prend contre lui.

Clark: Elle est toujours là. Elle est trop coriace pour partir aussi facilement.

Moi: C'est vrai. Mais ça...

Je m'écarte et lui montre la photo.

Moi: Ça, c'est ce qu'elle emmenait pour se protéger des mauvaises choses qui pouvaient lui arriver. Elle m'a fait croire qu'elle reviendrait quand nous l'avons quitté, mais si elle a laissé ça ici, c'est qu'elle ne compte pas revenir.

Côme : Peut-être que c'est pour ne pas qu'ils tombent dessus, Esmée.

Peters: Laissons lui quatre mois.

Jordan: Le 13 mai, si elle n'est pas revenue, elle sera déclarée morte au combat.

Clark : Restez vous parmis nous?

Esmée: Nous restons pour la soirée. Demain, nous partons en permission.

Nous le suivons jusqu'à la cafétéria.

Clark: En permission? Vous connaissez ce terme?

Côme: Nous avons obligation de faire un mois de pause minimum lorsqu'un membre de notre équipe disparaît.

Jordan: S'ils n'ont pas besoin de nous en urgence du moins.

Clark: Je m'assurerais qu'ils ne vous dérangent pas.

Peters: Ne vous donnez pas cette peine. Nous n'avons rien en dehors de l'armée. C'était elle qui nous faisait sortir.

Unité 33 [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant