Unité 33 [TERMINÉE]

25.

Les apprentis prennent les marines et les soulèvent du sol.

Moi: J'ai encore deux chargeurs pour toi, Fi. Gères bien.

Paul: Tu me connais.

Moi: Ouais ouais. Masque et capuche, unité 33.

Marine: On vous a vu, pourquoi vous recacher?

Moi: Parce que les gens qui sont dehors, ils peuvent nous poursuivre dans le monde entier pour se venger. J'en ai fait les frais une fois avec des terroristes, j'aimerais ne pas avoir à recommencer.

Côme: Moi qui pensais que t'aimais brûler les gens vivants dans un bâtiment.

Marine: Hein?!

Dean: Il était sérieux le pilote?!

Moi: Je ne peux ni confirmer, ni démentir. Mais maintenant j'ai un fils si ça peut vous répondre.

Paul pose une main sur mon épaule.

Paul: Et il nous attend tous pour son anniversaire avec ton futur mari.

Esmée: Future mari? Je suis pas au courant de tout j'ai l'impression, Mlle.

Moi: Allons-y. On est attendus.

Je déverrouille et Paul passe devant. Il tire silencieusement, nous ouvrant la route. Ensuite, tout se complique. Ils débarquent en nombre et notre but n'est pas de les tuer. Juste de les assommer. Nous venons de parvenir à la sortie lorsqu'un coup de feu se fait entendre. Je vois trop tard le tireur. La balle transperce ma jambe.

Moi: A 4h, Fi!

Je grimace et appuie sur la jambe en poussant à l'abri les hommes. Je souffle et Paul revient.

Paul: Je vais te faire mal.

J'allais l'interroger mais comprends lorsqu'il me tend l'arme. Je m'en saisis et il me soulève pour me mettre sur son épaule.

Moi: On y va !

Ils se mettent à courir le plus vite possible. Dès que je vois quelqu'un avec une arme, je tire. Je vous avoue c'est des tranquillisants. J'ai dis qu'on devait pas les tuer. J'ai anticipé. Nous parvenons à rejoindre la forêt sans qu'ils aient réussi à nous suivre.

Paul: Il est où votre ami?

Moi: Marche toujours tout droit et ne relâche pas la pression sur ma jambe.

Paul: Oui, chef !

Moi: Les apprentis, ça va?

Ils grimacent en réponse.

Moi: Faucon, Sony. Aidez-les.

Côme: Roo c'était drôle de les voir galérer.

Il prend un marine et le soulève sur son dos comme une plume.

Marine: Ne pensez même pas faire ça, Faucon! Vous allez vous briser sous mon poids!

Esmée: Macho.

Marine: Hein?!

Elle profite de son moment de déconcentration pour le soulever et se mettre à marcher en l'ayant sur le dos.

Marine: D'accord, chapeau.

Esmée: Merci.

Au bout de plusieurs heures de marche, nous arrivons au village où nous sommes arrivés au départ. Nous trouvons notre complice en train de nettoyer une voiture.

Homme: On va plutôt prendre le camion. Suivez-moi.

C'est ainsi qu'il nous conduisit jusqu'à un aéroport privé.