Esmée: C'est bon tout le monde. La zone est sécurisée.
Clark: Certain?
Moi: Oui, Lieutenant Clark. Ces derniers n'ont pas du venir avec ceux d'avant.
Je vais vers lui et lui lance une plaque militaire.
Clark: Beauty? Ils pensent que leurs plaques semblent réalistes avec ça dessus.
Moi: Ils ont chacun un de nos noms de codes. Ça veut dire qu'ils n'étaient pas d'ici. J'ai ma petite idée d'où ils viennent. Nous avons été en confrontation avec eux pendant 7ans on doit leur manquer au bout de deux jours.
Clark: Vos noms de codes? Qui s'appelle Beauty?
Moi: C'est moi. Soyez pas jaloux, nos noms ont été choisi par notre ancien Commandant. Il était vraiment doué a ce jeu. Vous devriez appeler je ne sais qui afin de retirer tous ses corps.
Clark: C'est fait. Ils arrivent dans quelques minutes. L'unité 33 devrait aller se reposer.
Côme vient s'appuyer sur mon épaule.
Côme: Ne vous inquiétez pas Lieutenant, nous sommes habitués aux nuits blanches consécutives.
Moi: Allez rassurer les civils au lieu de prendre vos aises.
Côme: Oui, Commandante Pears.
Le Lieutenant le regarde partir avec un petit sourire puis me regarde.
Clark : Vous avez tous fait semblant de vous vouvoyez parce que nous étions là, n'est ce pas?
Moi: Vous êtes perspicace. Quand on voit la mort régulièrement avec des gens, que ces mêmes personnes sont comme vous et n'ont plus rien en dehors de l'armée, ça rapproche.
Je regarde chacun des membres de mon unité qui offrent de vrais sourires aux civils pour les rassurer et les faire sourire eux aussi.
Moi: Chacun respect sa place quand nous sommes en missions concrète, mais il y a bien longtemps que nous avons arrêtés d'être formels quand c'est détendu. Nous n'avons pas arrêtés depuis sept ans. Maintenant, nous sommes une famille un peu bizarre.
Clark: Si nous n'avions pas vu ce moment de faiblesse, vous auriez continué indéfiniment ?
Moi: Oui. Maintenant, vous allez comprendre ce que notre unité est. Oh est vous ne les entendrez plus m'appeler Commandante hors situations tendues. Vous allez avoir du mal à vous y faire.
Clark: Et Eden?
Moi: Il a déjà compris qui je suis. Mais il va falloir vérifier qu'il le digère bien. Parce que ce jour là, je devais le retrouver. Et je ne suis jamais venue.
Clark: Ne vous en faites pas pour ça. Il ne vous en a jamais tenu rigueur. Surtout lorsqu'il a appris que vous aviez écrit une lettre pour nous avertir de sa situation.
Moi: Merci.
Esmée: Naaaaaelle.
Moi: Excusez moi. On m'appelle.
Je lui souris et rejoins mon amie.
Moi: Bonjour Messieurs, Mesdames. En quoi puis je vous aider?
Esmée: Ils voulaient rencontrer la femme qui mène à la baguette les problèmes.
Moi: C'est bien trop d'honneurs. Bonjour je m'appelle Naëlle. Et vous?
C'est ainsi que je parla à beaucoup de civiles ce qui leur permis notamment de nous parler de leur peur de tout à l'heure. Cela peut sembler simple, mais le fait d'en parler dès maintenant en aidera certains plus tard. Cela leur évitera certains problèmes psychologiques. Et il semblerait que je me sois fais des fans étant une femme qui gère les situations dans lesquelles les vies sont mises en jeu. Au bout de deux bonnes heures, les gens sont partis et chacun a repris ses affaires. C'est ce moment que choisi le Dr Val pour venir.
Médecin: Honnêtement, je suis impressionné. Vous semblez maîtriser toutes les ficelles de votre travail. C'est impressionnant et en même temps flippant.
Moi: Ne vous en faites pas. Tant que vous n'essayez pas de tuer des gens, je n'utiliserais pas mon arme sur vous.
Médecin: J'espère ! Tenez, voici de quoi me joindre. Si vous avez besoin de quoi que soit ou juste d'une oreille attentive. N'hésitez pas à m'appeler.
Je lui fais un sourire désolée. Je suis certaine d'avoir compris son petit manège.
Moi: Je suis désolée Doc, mais je ne vous appellerais pas à moins d'avoir un cas médical pour vous.
Médecin: Il y a déjà quelqu'un pas vrai? Ça serait pas le Lieutenant par hasard? Je sais qu'il est séduisant mais je suis bien mieux.
Il me fait un clin d'oeil et nous rions.
Moi: Non. Mais je suis une militaire qui donne sa vie à son travail. Cela fait sept ans que je n'ai pas eu de congé et je vais certainement continuer ainsi. Je ne vous laisserais pas vous attacher à moi alors qu'il n'y aura rien.
Médecin : C'est honorable de votre part et très honnête. Comptez moi dans vos amis dans ce cas. Et je viendrais vous aider avec plaisir si vous avez besoin.
Jordan: Désolé Doc, je vous la vole.
Moi: Qu'est ce qu'il t'arrive, Jordan?
Jordan: Je veux aller dormir. Tout le monde est prêt à partir, il manque que toi.
Moi: A bientôt Docteur !
Je me fais entraîner par Jordan qui me fait monter rapidement à l'avant de la voiture du Lieutenant. L'Aspirant est à l'arrière cette fois.
Clark: Prête ?
Moi: Toujours.
Il démarre et fait marche arrière avant de repartir sur la route. Nous arrivons rapidement au campement. Je m'installe à table avec Esmée et nous mangeons enfin un vrai repas.
Moi: Où sont les garçons?
Esmée: À la douche? Au lit? J'en sais rien du tout. Mais bon, on est en vacances, non?
Moi: Je dirais en semi-permission.
Esmée: C'est vrai. À n'importe quel moment, ils peuvent faire sonner ce téléphone et nous faire partir.
Moi: Profitons de ce que nous avons.
Esmée: A Noël, je prends une vraie permission.
Moi: T'as conscience qu'on est le 8 janvier?
Esmée: J'anticipe pour une fois !
Moi: On verra si tu peux t'y tenir.
Je prends une nouvelle bouchée de mon sandwich et profite de ce moment de calme.
**
C'est quatre jours après qu'ils sonnèrent. Nous avons entendu les nouvelles à la radio. Instinctivement, j'ai écris trois mots et récupéré les plaques militaire de mon unité avant même qu'ils nous appellent.
Il est 2h du matin. Alors qu'ils finissent de se préparer en urgence, je prends l'enveloppe et mes mots que j'ai préparé et préviens Esmée que je vais mettre en sécurité nos plaques. Elle acquiesce. Je trouve toujours un endroit où les mettre avant de partir. Mais cette fois, je vais faire autrement. Je pose mon sac au sol dehors et pénètre dans le bâtiment. Je monte à l'étage et entre dans la chambre que l'on m'a indiqué. J'avance en silence et dépose doucement l'enveloppe sur la commode. Je ressors tout aussi discrètement et glisse un second mot sous une autre porte et enfin le dernier.
Je descends ensuite et sors dans la nuit récupérer mon sac. Je rejoins mon unité et nous attendons l'hélicoptère. Nous sommes silencieux comme des tombes. Nos tenues de camouflages nous permettent à peine de nous voir à quelques mètres dans ce genre de nuit sombre. L'hélicoptère arrive quelques minutes après. Ne pouvant pas se poser sur un terrain avec autant d'objet, ils descendent des échelles. Nous sautons chacun notre tour sur les deux échelles et montons alors que nous nous éloignons déjà du campement.
C'est le genre de nuit pendant lesquelles nous nous regardons en silence, sachant pertinemment que tout peut mal tourner. À n'importe quel moment.
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Unité 33 [TERMINÉE]
Ficción GeneralÇa vous dit de rencontrer Naëlle Pears? Jeune femme militaire à la tête d'une unité quelque peu spéciale, vous pensez pouvoir aimer? Bonne lecture si c'est le cas ! /!\ Je ne suis vraiment pas dans ce milieu donc désolée du non réalisme de cette his...