Nous nous tapons dans les mains et sortons de notre cachette. Nous allons au coeur de la foule et observons sans gêne le spectacle de danse. Certaines personnes nous coulent des regards curieux ou inquiets mais se détournent rapidement.
Esmée: Visiblement, on ne leurs donne pas envie.
Je plisse les yeux et observe les gens qui nous entourent. Limite, ils seraient heureux de nous voir.
Côme: Manquerait plus qu'on arrive même pas à faire ça.
Je me tourne vers l'homme à ma gauche. Bien sûr, je m'exprime en coréen, hein.
Moi: Bonjour. Excusez-moi de vous déranger.
Homme: Bonjour. Je peux vous aider?
Moi: Savez vous où je peux trouver des soldats coréens?
Il me rit au nez.
Homme: En quoi puis je vous aider?
Moi: Vous êtes un soldat?
Homme: Tout à fait.
Moi: Pourquoi ne nous avez vous pas encore interpellé, dans ce cas?
Il détourne son regard du spectacle pour le poser sur nous trois.
Homme: Vous voulez vraiment que je vous fasse arrêter? Avez vous idée de ce qu'ils font aux soldats étrangers? Je ne suis pas pour ce genre de choses. Voilà pourquoi je n'ai toujours rien fait.
Moi: Pouvez vous nous arrêter, s'il vous plaît?
Homme: Vous vous êtes échappés de votre azile?
Moi: Je vais vous donner un motif pour nous arrêter.
Côme : Qu'est ce que tu fais?
Moi: Il ne veut pas nous arrêter. Il nous croit sorti d'un azile pour vouloir nous faire arrêter.
Je retire mon sac de mon dos et l'ouvre pour en sortir mon arme militaire. Je referme mon sac et pointe mon arme sur le torse du soldat.
Moi: C'est suffisant?
Homme: Vous êtes barges. Mais si vous y tenez.
Moi: Sinon vous pouvez être notre complice. On vient récupérer des hommes de chez nous qui se font torturer.
Homme: Fallait le dire plus tôt! Rangez ça, vous faites peur aux gens.
Nous suivons l'homme jusque chez lui. Il cache nos armes en nous laissant nos sacs de vêtements et nous menottes pour pas que ça soit louche.
Homme: Une fois là-bas, je ne pourrais pas vous aider. Vous devrez ressortir seuls. Mais je peux vous fournir un moyen pour repartir demain après midi.
Moi: Parfait.
Esmée: T'as l'air ravie.
Moi: Il nous fourni un moyen de rentrer demain. Nous avons donc jusqu'à demain après midi pour récupérer nos marines.
Côme : Impressionnant.
Moi: Pourquoi nous aidez vous? Vous trahissez votre pays en faisant ça.
Homme: Ils m'ont trahis en m'abandonnant avec mon équipe en pleine mission. Je leur rends la pareil. Désormais, je me venge.
Je sors une carte de mon sac et lui tends.
Moi: Si vous êtes un jour de nouveau abandonné par votre pays, appelez ce numéro. Demandez l'unité 33. Lorsqu'ils vous demanderont le code, dites que vous êtes 13 janvier. En reconnaissance pour votre aide aujourd'hui, nous on viendra. On vient toujours quand on nous appel.
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Unité 33 [TERMINÉE]
General FictionÇa vous dit de rencontrer Naëlle Pears? Jeune femme militaire à la tête d'une unité quelque peu spéciale, vous pensez pouvoir aimer? Bonne lecture si c'est le cas ! /!\ Je ne suis vraiment pas dans ce milieu donc désolée du non réalisme de cette his...