Chapitre 3: 𝙳𝚒𝚜𝚌𝚕𝚘𝚜𝚞𝚛𝚎

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Naruto:

Il l'avait enfin relâché, et maintenant ils sont tous les trois assis, entrain de se regarder dans le blanc des yeux, sans prononcer de mots. Pourtant c'était le but de cette "visite". Mais l'atmosphère pesante présente à cet instant, ne traduisait que trop bien, la situation actuelle. Grave. C'était le seul mot qui qualifiait assez bien le moment.

- Sasuke est... chez un type que je connais. Commença Orochimaru

Il souffla.

- c'est... n'allez pas le cherchez, je ne le dis pas parce que je veux vous mettre des bâtons dans les roues, cet homme est extrêmement dangereux. Il est complètement fou et il a décidé que-...

- j'en ai rien à foutre, de ce qu'il a décidé, dit moi où je peux trouver Sasuke, le coupa Naruto

- tu ne comprends pas c'est un conseil que je vous donne, n'y allez pas

- je m'branle de ton avis et de tes conseils de merde, sache le. Donne moi l'adresse ou j'te pète les dents sévère, trancha Naruto

- t'as toujours été le plus con, c'est pour ça que-

- c'est pour ça que quoi?! Termine ta phrase si t'en a dans l'pantalon.

Le silence planait dans le petit salon, seul la respiration haletante d'Orochimaru se faisait entendre. Son visage était déformé par la peur tandis que celui de Naruto était déformé par la haine. Ils se regardèrent, que dis je, se fixèrent pendant un moment,quelques interminables secondes , où Naruto attrapait fermement Orochimaru par le col.
Puis après un soupir du serpent,ce dernier reprit:

- même si je le voulais, je ne pourrais pas, les mafieux ne donne jamais leur adresse à qui n'est pas de confiance selon eux.

Ça y est!

La bombe était lâchée. Laissant tout le monde abasourdie sauf le vieux salaud. Naruto lâcha son "père " adoptif sous le poids de la nouvelle.

Et à la surprise générale, le vieux pédophile se prit tout de même un coup de poings, mais ce fût suigetsu qui le lui asséna. Jusque-là pourtant inactif.

- MAIS VOUS N'AVEZ DONC AUCUN AMOUR! AUCUN RESPECT! AUCUN COEUR! TOUT LE MONDE SAIT À QUEL POINT C'EST HORRIBLE D'ÊTRE AVEC LES MAFIEUX, D'ÊTRE LEUR TOUTOUS. LES RUMEURS ET J'EN PASSE. le blanc lui lança un regard de dégoût. C'est dégoûtant, vous êtes dégoûtant. Vous me répugnez au plus haut point.

- Je me fiche bien de ton avis, je n'avais pas le choix, c'était soit sasuke soit ma mort et sasuke quand même. Vous croyez quoi?! On ne peut pas discuter face à un monstre comme lui. Il est horrible.

- Putain c'est l'hôpital qui se fout des docteurs! C'est toi qui ose dire ça. T'as plus de problèmes que je le pensais! Qui peut-être pire qu'un homme qui a adopté des enfants dans le seul but était de profiter sexuellement d'eux ? Cracha Naruto

Cette révélation jeta un froid des plus glaciales dans la pièce. Déjà que l'atmosphère n'était absolument pas chaleureuse, ce fût le passage polaire de trop pour tous. Celui qui délierait les langues, qui ne se laisserait plus immerger par le silence.


- Il n'a pas l'air d'avoir de séquelles. Il ne reste qu'à vérifier s'il peut se déplacer seul. Mais ça ce n'est pas dans l'immédiat, dit le docteur

- pourtant vous venez de me certifier qu'il n'avait aucune séquelles

- Certes. Mais ce n'est que le constat immédiat, au vue de ses nombreuses plaies et de la profondeur de l'entaille du suicide, il est important qu'il reste en observation pendant un certain temps.

- D'accord. Acquiesça Shinobu Tsukasa.

Voici ce qu'avait entendu Sasuke, il allait rester ici. À première vu c'était un hôpital privé. Comment le savait il? Et bien tout puait la richesse. Jusqu'au lit où il était installé, l'état de la chambre, les infirmières qui s'occupait, depuis un bref moment, de lui. Tout ramenait à une opulence matérielle excessive et une sensation, bien désagréable, envahissait son être. Il se sentait dépassé et misérable à côté de tous ceci.

Il se pensait sans valeur à côté de tous ces gens "pété d'tune" , il croyait être inférieur. Et ça, il en avait une sainte horreur. Pour lui c'était la pire des situations. Surtout si Naruto n'était plus à ses côtés pour l'épauler.

Sans son ami, il se sentait mal. Naruto l'avait toujours défendu, et aujourd'hui par sa faute, ce même ami avait décidé de l'abandonner.


Soudain la porte grinça, coupant ainsi Sasuke de ses rêveries. Shinobu fit son apparition dans la pièce. Il s'avança d'un pas lasse et lent vers le lit de Sasuke. Ce dernier était d'ailleurs effrayé que son nouveau bourreau ne lui fasse regretter sa tentative de suicide.

Mais l'homme ne fit rien, il prit une chaise et s'assit à côté du lit.

- Tu vas rester ici pendant un petit moment. Sache qu'il y a des gens qui me sont fidèles ici. Si tu t'enfuis je te retrouverais. Stipula Shinobu.

Sasuke était silencieux, il s'était promis de ne plus se laisser faire et de s'imposer mais il avait l'impression d'avoir perdu la parole.

Shinobu se leva et lui fit au revoir de la main.

Lorsqu'il sortit de la pièce, le jeune garçon reprit sa respiration. Il était prit au piège, ce monstre venait d'essayer de le briser en lui intimant que jamais il ne pourrait s'en aller et lui échapper. Mais bon, tant qu'à faire il n'avait plus rien à perdre, le parrain lui prouvait encore une fois qu'il avait besoin de lui, après tout, aussi riche qu'il soit, que gagnerait il à sauver un vulgaire employé sans famille? Beaucoup en tout cas, et ça il allait s'en servir. Ça lui ôtait au moins la peur de mourir.

Hey!
En fait ne me suivez pas du tout dans les dates !

Gomen ne🥺

J'avais pas spécialement prévu de me retrouver étouffée par mes cours et par les révisions pour le bac et tout ça. C'est hyper compliqué de se poser et faire quoi que ce soit sans penser aux notes, au stress pour les acceptations par les fac, c'est beaucoup à gérer, j'ai même souvent penser à mettre en pause le livre le temps de finir mon année. Mais bref je vous ennuie avec mes problemes

Gomen et j'espère que ce chapitre vous plaira🙇🏽‍♀️🙇🏽‍♀️🙇🏽‍♀️🙇🏽‍♀️

BriséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant