Chapitre 6: 𝙽𝚘𝚝 𝚋𝚢 𝚏𝚘𝚞𝚛 𝚠𝚊𝚢𝚜 𝚓𝚞𝚜𝚝 𝚘𝚗𝚎 𝚠𝚊𝚢

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Le lendemain:  8h00

J'étais sur le canapé, fixant le mur. Une couverture recouvrait mon corps meurtie et endoloris. Hier soir, j'avais vécu quelques choses de pire que l'enfer. Le soit-disant ami d'orochimaru était semblable à son congénère.

Après la tentative de fuite, il s'etait mis à deux pour me battre, alternant entre ceinture, fouet et leurs poings. Ils finirent par me violer. Ils avaient reïtéré un nombre incalculable de fois leur acte et m'avait laissé au environ de cinq heures.

Je n'avais plus bouger, je restais par terre sans piper mot. Puis vers sept heures, voyant l'absence de toute réaction chez moi, ils me soulevèrent, non sans que je me débatte et me posèrent sur le canapé, ils m'avaient ensuite couvert et étaient partis continuer leur vie. Pendant qu'ils avaient détruit la mienne.

Quelques minutes après, Orochimaru partit en me disant que je n'avais pas besoin de me rendre au café. Comme s'ilme faisait une faveur, alors qu'il était la cause de ma décade, suite à ça il était sorti et avait verrouillé la porte à double tour.
Celà faisait maintenant une heure et demi que j'étais affalé sur le canapé, essayant d'oublier les horreurs que j'avais vécu la nuit dernière. J'avais passé deux heures dans la même position, à penser: à ma faiblesse, à ma solitude, à ma vie misérable. Je n'avais cessé de me dire que si Naruto avait été là, on serait partit, on aurait réussi hier, mais il n'est pas là, il n'est plus là. Rien qu'en y repensant, je pleurais.

C'est un mélange de peine et de colère, pour sûr mon meilleur ami me manquait, mais une haine inexplicable s'insurgeait toujours contre cet amour que je lui portais.

En fait si, il y'avait une explication à cette haine, elle était d'ailleurs toute simple. À cause de Naruto, j'étais encore en vie, il m'avait toujours empêché de rejoindre mes parents. Il trouvait toujours une bonne raison pour que je ne le fasse pas, et les rares fois où il n'y arrivait pas, il usait de sa force pour m'en empêcher. Maintenant qu'il m'avait abandonné, je pouvais le faire, qui m'arrêterait?  Personne. J'étais seul dans la maison.

C'était donc avec cette résolution que je marchais en canard vers la cuisine, en quête d'un objet tranchant pour m'oter la vie. Arrivé dans le lieu de mes désirs, je constatais avec rage que tout les objets tranchant avait disparu, je me mis à leur recherche. Après une fouille complète de la maison, je remarquais la disparition de tous les objets potentiellement dangereux. Même le miroir n'était plus là. La seule pièce non explorée était la Chambre de mon tuteur. Chaque fois que j'y mettais pieds, la nuit de mon tout premier viol me revenait et je perdais la tête, me mettant à crier, et à supplier pour qu'un être imaginaire représentant Orochimaru ne me touche pas. Naruto avait d'ailleurs un grand mal à me calmer dans ces moments là. Je délirais souvent pendant plus d'une heure, c'était vous dire.

Je renonçais à y pénétrer et me lavais.
Après ma douche où j'avais, pour ne pas changer, pleurer, je mettais couché. Manger ne m'interressait pas. Je m'endormis sans crier garde.

*ellipse du repos: 18h*

Je me réveillais doucement, en apercevant l'heure je me levais, il était dix-huit heures, cela signifiait qu'Orochimaru allait bientôt rentrer. Je descendis les marches de l'escalier et me rendit à la cuisine. J'etais entrain de placer tout ce que j'avais cuisiné sur les plateaux quand j'entendis l'horrible remarque que faisait le nouveau venu, qui n'etait autre qu'Orochimaru.

_ On dirait une femme au foyer qui fait à manger pour son époux, lança t'il.

Le son de sa voix me fit paniquer et sa remarque, pleuré. Il me comparait encore à une femme. J'avais beau avoir du respect pour les femmes, je n'en étais pas une. La comparaison me détruisait toujours un peu plus, car chaque jours je m'en rapprochais. Il me voyait comme une femme et ça me dévastait. Les autres garçons, eux, devenait plus masculin à l'adolescence pendant que je devenais un cliché féminin de plus en plus inquiétant.

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