Brisé

Chapitre 5: 𝚃𝚒𝚖𝚎𝚜 𝚐𝚘𝚎𝚜 𝚋𝚢 𝚜𝚘 𝚏𝚊𝚜𝚝

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Un an plus tard

Ils viennent de tirer sur Carla. Je me prépare à la récupérer mais les chiens de ces malades se jettent sur elle, et la dévore.

Après que le choc passe, je me décide à tuer les chiens qui sont entrain de la dévorer vivante. J'en abats trois et le dernier s'enfuit. Je me dépêche de ramener son corps vers moi pour éviter qu'une deuxième salve ne surgisse.

De plus près c'est plus qu'horrible. Ils lui ont ouvert l'abdomen, donc quelques organes sont sortis, dont son foie, à moitié mangé, sa cuisse aussi avait été entamé et son sein droit également.

_ J'ai... mal. Me dit elle

Du sang s'écoulait de sa bouche et son regard était embrumé de larmes ensanglantées.

Philips et Curt, sont dégoûtés et me demande de nous déplacer car cette vision est immonde.

C'est vrai que c'est immonde. Elle est méconnaissable, dévoré par endroit, dégoulinante de sang, je n'avais encore jamais vu un être humain dans cet état. Elle avait l'air de souffrir le martyre.

_ Ferme les yeux. Elle m'obéït. Imagine un endroit paisible où tu voudrais être maintenant.

_ Je voudrais... être avec... ma mère... loin de toute... cette merde. M'a t'elle répondu.

_ Alors crois fort que c'est le cas.

PAN...

Là au moins, elle ne souffrira plus. Je me retournais vers Philip et Curt et nous avancions.

Au final nous avons abattu presque la totalité des hommes du camps adverses. Il ne reste que leur chef.

Lui, ne mourra pas tout de suite. C'est quelques jours après que nous l'avons poussé dans les eaux salés de Mer Katherine, au environ de trois heures.

En pleine nuit, les crocodiles marins chassent et se feront un plaisir de détruire les preuves pour nous.

Nous sommes rentrés quelques jours plustard laissant les infos locales, parler de la jambe retrouvé par un randonneur sur la plage, son corps n'ayant jamais été retrouvé.

Je n'ai pas dormi pendant des jours. Pas parce que j'en faisais des cauchemards uniquement, parce qu'après deux jours, je ne me sentais plus mal. Je n'étais plus triste, de la mort d'une de mes camarades. Plus triste de tous les morts que j'ai causé. J'étais presque antipathique, pas totalement, mais je m'en rapprochais. Je n'étais alors qu'en grade trois.

Un an après.

Grade cinq. Les missions se sont multipliées, les morts aussi, le nombres d'heures de cours n'a pas baissé et les heures de sommeil se font rares, mais les horreurs et les morts empêchent de s'en plaindre.

J'en viendrais presque à regretter d'être sorti de cette forêt. Quand j'y réfléchis, c'est au sortir de cette épreuve que tout avait basculé. Nous étions, pour le peu de survivant, et le peu d'admis, promus au Grade deux.

Ce grade annonçait le début des missions, et l'entrée dans la vie réelle.

Sur tous les plans.

Assis sur le rebord du toit, je regarde le sol en pensant à tous ceux qui sont morts depuis plus d'un an. Notre promotion est presque vide. Nous sommes trente, sachant qu'au départ nous étions quatre-vingts et séparés dans quatre classes différentes.