ch11 : J'aurais du y rester

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Je me réveilla a l'orée de la forêt. Le Soleil était déjà couché.
Je me releva doucement et faillis tomber a cause de ma tête qui tournait.
J'ai du dormir durant 5 heures.
J'avais une sensation bizarre, comme si tout mon corps avait été passé à la machine à laver et que mon cerveau c'était transformé en ouate.

Je me frotta les yeux pour retirer les traces de larmes.

Je réussis enfin à mettre un pied devant l'autre sans tituber et je me rendis au bungalow 11.

Connor m'ouvrît.

- Ha, t'est là toi ? Pille à temps pour le souper. ça va ? T'as une sale gueule.

Je marmonna un "ça va".

J'avais la sensation que si je mangeais quelques choses, mon estomac ne l'acceptera pas. Et pourtant je suivit les autres jusqu'au réfectoire. Personne ne semblaient se demander où j'avais disparu. Cela me conforta dans l'idée que je n'était pas très important.

Dans mon lit, je me demanda à qui appartenait la main dans les ténèbres. Qui aurais voulu me sauver ?

Le souvenir de la mort de Bianca me refrappa en pleine poitrine et je m'endormis en étouffant mes pleurs dans mon oreiller.

- C'est ironique, dit Mélionée dans mon rêve. La déesse de la mort douce qui enpêche quelqu'un de doucement mourir.

- Je sais mais je sentais qu'il fallait que je le sauve, répondit Macaria.

Sa sœur acquiesça.

- Je comprend ce que tu veux dire. On sent le destin tournoyer au dessus de sa tête comme une épée de Damoclès. Les Parques ont des projets pour lui...

La scène changea. On y voyait des monstres s'affairant sur un grand bateau. Dans la cabine du capitaine, un homme d'environ 18 ans au visage défiguré d'une cicatrice les surveillaient.

Le reste de ma nuit fut occupé par la vision de la mort de ma sœur qui passait en boucle dans mes rêves.



Je fut assez soulagé de pouvoir sortir de ce cercle vicieux lors de mon réveil.
Ce jour là le soleil de l'hiver perçait légèrement la couche nuageuse.
J'entendis quelqu'un arriver vers moi.

- Hé Nico ! Dit Clarisse.

Je me retourna en sursautant.

- Percy et sa troupe sont rentrés.

En voyant son expression mon cœur se serra. Elle avait l'air mal à l'aise et je vu de la pitié dans son regard.
Je le savais et pourtant je sentis quelque chose se briser à tout jamais en moi.

J'avançai comme un zombi vers la grande maison et mon destin.

L'ombre d'un espoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant