9 ans plus tard
Pdv: Zoé
Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit. À 8h pile je suis prête et dans ma voiture. En une demi heures je serai à la prison.
La route était stressante. Je l'avais fait plus d'une centaine de fois mais à chaque fois avec la boule au ventre. Cette fois encore plus. Enfin la revoir et la serrer dans mes bras.
Une fois garée sur le parking je suis sortie en vitesse.
On m'a évidemment fouillée quand je suis entrée dans le batiment puis on m'a laissée dans la salle d'attente.
C'était tellement long. Si long. Le tic tac de l'horloge me stressait tellement.
Il y avait des femmes qui sortaient et rejoingnaient leur amour, amis, parents. J'attendais Mathilde.Jusqu'à ce que je la vis sortir du couloir qui menait à l'intérieur de la prison. Habillée des vêtements avec lesquels je l'ai trouvé le jour de notre retour d'Australie. Ça m'a fait un pincement au cœur. J'eu une bouffée de chaleur et la tête qui tournait tant j'étais heureuse.
Elle a couru vers moi et m'a serrée dans ses bras. J'ai été étouffée, il y avait tellement longtemps qu'on ne m'avait pas serrée comme ça.
- Chaton...
Mes jambes n'ont pas tenues le coup mais Mathilde m'a retenue.
- Tu es venue...
- Oui bien sûr.
On s'est regardée dans les yeux. Enfin mes larmes brouillaient mon regard.
- On y va s'il te plais ?
- Attendez !
On s'est retournée une dame était à l'écart et patientait. Elle me fit signer un paquet de papier et avec un grand sourire nous dit au revoir.
Main dans la main Mathilde et moi nous sommes retournées en voiture, heureuses. Malgré cette joie le trajet était silencieux. Je me risqua à parler en première.
- Mat ?
- Oui chaton ?
Ce surnom...j'en ai des frissons.
- C'était comment ?
- La prison ?
- Oui.
- C'est terrifiant. Tu as constamment peur de ce qui peut se passer. Mais tu m'as aidé à tenir.
- Moi ?
- Oui. Penser que tu m'attendais ça m'aidait. Plusieurs fois j'ai failli faire des conneries qui m'auraient values un peu être deux ans de plus. Mais je pensais à toi et je me calmais.
Ma main se pose sur sa cuisse.
Elle découvrait notre appartement en entrant.
- Comment tu as pu payer ça il est magnifique cet appart!
- J'ai enchaîné les jobs et j'ai économisé.
- Wah t'es tellement forte ma chérie !
Elle m'a serrée dans ses bras, enjouée.
- J'ai juste fais comme tout le monde tu sais. Dis... Tu peux pas savoir comme je rêve d'un truc...
- Ah oui ?
J'attrape son t-shirt et l'emmène vers la chambre. Je m'assois sur le lit défais et la regarde.
- Tu veux bien...?
Elle sourit et me fais reculer jusqu'au mur. Elle embrasse mes lèvres, mon cou, me fais des suçons puis retire mon pull et mon t-shirt. À cet instant elle arrête tout et me regarde. Elle n'ose même plus effleurer ma peau.
- Zoé...
- Oui ?
- Dis moi... Tu as aimé quelqu'un pendant mon absence ? Quelqu'un est venu à cet endroit et t'as fais l'amour ?
- Non, je n'ai aimé personne. Mais...j'ai eu des relations...
- C'était comment ?
- Honnêtement...naze.
- À ce point ?
- Elles sont toutes ennuyantes. Toi ... Toi tu as de la poigne, tu m'attaches, tu me fais des choses... qui me font tourner la tête.
- Tant que tu n'as aimé personne... Ça me va.
En souriant elle m'allongea et me dénuda.
- Ouvre le tiroir~
Elle se penche et sa main en sortit la paire de menottes qui était restée à la maison dans la forêt. Son sourire était si grand.La journée était parfaite. J'ai jouis peu être 8 fois ? Nous avons passé la journée au lit.
Vers 15h je me releva pendant que Mat s'était endormie et je partie prendre une douche. Sous l'eau chaude je regardais mes poignets rougis par les menottes.
Je me suis mise à pleurer de joie sous l'eau. Tout était devenu parfait alors que ça commençait très mal.Fin !
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Il faut être totalement fou pour avoir lu cette histoire mais bien plus pour l'avoir écrite.
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Stockholm syndrome
Teen Fiction- Le monde extérieur est une prison. - Mais c'est moi qui t'emprisonne.