Lightly Avengers [My Hero Academia Fanfiction]

Chapitre 18

Kinben était assis sur une chaise, les yeux toujours couverts par son masque de nuit de fer. Il entendit la porte s'ouvre et tourna la tête en direction du son.

«Kinben Kazoku ?

—Je reconnais cette voix. C'est toi, Chinmoku. répondit l'homme d'affaire avant de ricaner.

—Qui êtes vous vraiment ? demanda le noireaud en s'asseyant en face de son ennemi.

—Je te l'ai déjà dit. Je suis celui qui mettra en place une vraie justice.

—Non. Quel est ton nom ? Je sais que tu n'es pas Kinben Kazoku. Et je sais que tu es celui qui a pris le corps d'Akutio et celui du soi disant vilain que nous combattons.

—Mon nom ? Ça t'intéresse vraiment ? Mais raconte moi. Montre moi tes preuves mon cher.» provoqua Kinben en posant ses coudes sur la table.

Chinmoku fronça les sourcils et posa sa béquille contre la table en fer. Il regardait le bandeau de fer de Kinben en fronçant les sourcils avant de dire :

«Tout d'abord, pendant mes douze années de cavale, j'ai réussi à faire des recherches sur le vilain qui nous a attaqué. Les dernières photos que j'ai trouvé de lui avant d'apparaître comme un vilain était des photos datant d'il y a quelques années. Et l'homme n'avait pas changé depuis les dernières photos de lui jusqu'au jour où Akutio et moi l'avons combattu. De plus, vous n'avez vraiment pas de chance car je connaissais le vrai Kinben Kazoku. Il avait proposé à mon frère et moi de rejoindre la branche du gouvernement qui formait les héros avec un grand potentiel. Pendant toutes ses années, vous voulez me faire croire que Kinben n'a pas vieilli d'un cheveu alors que douze ans se sont écoulés ? Son visage, celui que vous portez, reste celui d'un homme d'une vingtaine d'années alors qu'il devrait ressembler à celui d'un homme qui approche de la quarantaine. Il semble que vous ayez un Alter, cher inconnu. Celui de prendre le contrôle de la personne que vous souhaitez en la regardant dans les yeux. Hélas, tout les Alters ont une faille. Et le vôtre n'y échappe pas. Quand vous avez le contrôle d'un corps, celui ci ne vieillit pas. Quand vous décidez de changer de corps, le précédent est totalement sans vie. Mort. J'ai remarqué cela en voyant le corps d'Akutio et du vilain que nous avons combattu. Vous auriez pu changer de corps après avoir pris celui de Kinben mais en voyant qu'il était au gouvernement japonais, vous n'avez rien fait, cette place était très bien placée pour vous. N'ai je pas raison ?»

Le faux Kinben resta longtemps silencieux avant d'exploser de rire. Chinmoku fronça les sourcils et demanda :

«Qu'est ce qui vous fait rire ?

—Je vois que malgré ta cavale, tu as continué les recherches sur moi. A vrai dire, je pensais plutôt que tu allais fuir et m'oublier. Mais il faut croire que non. répondit l'homme en continuant de rire.

—Jamais je n'allais abandonner le véritable assassin de mon frère. Jamais. Maintenant, dites moi qui vous êtes !»

L'inconnu se remit à rire. Chinmoku serra les points et Kahei, derrière la vitre teintée de la deuxième salle d'interrogatoire, également. Le policier qui était avec elle ordonna alors à un de ses hommes de faire des recherches sur cet Alter dont parlait Chinmoku.

«Pourquoi voulez vous utiliser Kahei ? Répondez ! s'énerva le Yukki en tapant son poing contre la table.

—Tu veux vraiment la réponse ? Pour ressentir la même puissance que j'ai senti quand j'étais dans le corps d'Akutio. Une telle puissance qui peut détruire des villes entières en étant utilisé au maximum de sa puissance. C'était tellement envoûtant. Je n'ai goûté à cette puissance que quelques secondes mais j'en étais déjà drogué. Il me fallait à nouveau cette puissance. Quand j'ai appris qu'Akutio avait une sœur dans les dossiers du gouvernement, je me suis dit que tout n'était pas perdu. J'attendrais que Kahei ait le même âge qu'Akutio pour prendre contrôle de son corps. Mais évidemment, il a fallu que tu ressortes de l'oubli. Tu as tout compliqué. Alors j'ai envoyé mes hommes te chercher. Pendant des mois, ils t'ont cherché. Quand ils t'ont retrouvé, j'ai hésité à prendre ton corps. J'aurai sans doute dû... Tu devais être tellement plus puissant que ton abrutie de sœur.