Lightly Avengers [My Hero Academia Fanfiction]

Chapitre 8

«C'est un meurtrier.»

Kahei fixait la télévision allumée au fond du salon. C'était son père qui avait parlé. C'était son père sur le plateau. Et il parlait de son propre fils.
Ses parents étaient côte à côte, en face de la blonde. Mais elle s'était légèrement inclinée sur le côté pour voir le télévision. Puis, elle tourna la tête vers ses géniteurs, fronça les sourcils et grogna :

«C'est de ça dont tu voulais me parler...? Tu voulais juste me dire que Chinmoku était un meurtrier...?

—Kahei, ce n'est pas ça. répondit Naruhito en s'avançant vers sa fille.

—Tu as dit que ce n'était plus ton fils... Comment est ce que tu peux dire ça de Chinmoku ?!

—S'il te plaît ma chérie... murmura Karui en s'approchant de la lycéenne pour la prendre dans ses bras.

—Non ! Pas de s'il te plaît ! Comment tu peux dire ça ?! Si je fais pareil, tu ne me considérerais plus comme ta fille ?! C'est ton fils bordel ! Chinmoku n'a pas tué Akutio ! Et tu le traites publiquement d'assassin ?!

—Mais pourquoi refuses tu de comprendre que c'est lui qui a tué Akutio ?! Les vidéos le prouvent, même l'autopsie l'affirme ! Pourquoi tu persistes à croire que Chinmoku est innocent ?! s'énerva alors Naruhito en poussant sa femme sur le côté.

—J'en suis certaine ! Mon frère n'est pas un assassin, c'est un héros !» répondit aussi énervée Kahei en lâchant son sac par terre.

Quand le sac rentra en contact avec le sol, les pièces qui se trouvaient dans la poche secrète de son sac se cognèrent entre elles. Ce son n'échappa pas aux parents de la blonde. Sa mère ne dit rien mais son père demanda alors :

«C'est quoi ce bruit Kahei ?

—Mon argent de poche. répondit sèchement l'adolescente, sentant que tout allait déraper dans quelques instants.

—Ça te dérangerait de me montrer ton argent ?

—Tu peux pas. C'est mes affaires.

—C'est ma maison, et je t'ai payé ce sac. Montre moi ces sous.

—J'ai dit non !

—C'est toi, le poing d'All Might, pas vrai?!

—Naruhito, s'il te plaît... supplia Karui en posant une main sur l'épaule de son mari.

—Non ! Kahei, je croyais que tu avais fini de faire ça ! s'énerva le noireaud en s'avançant d'un pas énervé vers sa fille.

—C'est pas tes affaires ! Lâche moi la grappe !

—Tu es ma fille, donc c'est forcément mes affaires ! D'où tu sors cet argent ?!

—De nulle part ! C'est mon argent de poche, j'ai dit !

—Prends moi pour un idiot ! Qu'est ce que tu comptes en faire ?!

—C'est pas tes affaires !

—Je me rappelle... Tu nous l'avais déjà dit la première fois que ton vol a raté et que tu t'étais retrouvée au commissariat.

—Je ne suis pas la même gamine, j'avais neuf ans à ce...

—MAIS POURQUOI EST CE QUE TU T'ACCROCHES TANT À TES FRÈRES ?! TU NE LES AS CONNUS QUE QUATRE ANS ET TU ES PRÊTE À FAIRE N'IMPORTE QUOI POUR RETROUVER UN MEURTRIER ?!!» hurla alors Naruhito en tapant violemment son poing contre le mur qui tenait l'escalier.