Lightly Avengers [My Hero Academia Fanfiction]

Chapitre 13

Kahei se jeta sur son frère aussi vite qu'elle put. Chinmoku aggripa le dos de son costume et la frappa contre le sol en la poussant par terre. La blonde s'ouvrit le menton et le tissu de son costume se déchira mais cette douleur n'était que minime.
Elle entoura son pied de lumière jaune et l'envoya dans les côtes de son frère en s'appuyant sur ses bras pour se redresser.
Le noireaud esquiva le coup en se jetant sur la droite puis donna un coup de pied dans les côtes de Kahei, qui, lui, atteint sa cible.
La blonde fut à nouveau projetée et s'écrasa contre le mur du cercle. Son corps roula sur le sol, se mêlant à la poussière. Elle cracha un peu de sang avant de s'essuyer les lèvres et de remarquer qu'à cet endroit aussi, le costume était déchiré. La peau sur ses côtes était rouge, presque brûlée.

«Nii-san n'y va pas de main morte. Est ce qu'il essaye vraiment de me tuer ou est ce qu'il veut tenter quelque chose?» se demandait la blonde en se redressant.

Elle remarqua que beaucoup de gens filmaient la scène avec leurs téléphones. Cela lui rappelait la première catastrophe. La mort d'Akutio. Les gens criaient sur Chinmoku, le huaient. Ils lui criaient qu'il ne méritait pas de vivre, que ce n'était qu'un tueur en série.
Tout le monde ne parlait que de Chinmoku mais personne ne semblait remarquer Kinben et son pistolet pointé sur des enfants. Tout le monde criait sur l'ancien héros.
D'autres personnes encourageaient Kahei. Ils lui disaient de venger Akutio, de venger le futur numéro un mort par jalousie. La blonde fronça les sourcils en entendant ce genre de commentaires.
Elle détestait ça. Elle avait l'impression d'être dans une arène. Elle était dans un combat de coq, son frère et elle étant les coqs.
Les gens se divertissaient de leur combat mais ne repéraient pas la menace. Si. Ils repéraient leur menace. Ils repéraient Chinmoku.

Kahei envoya deux rayons de lumière sur son frère avant de se mettre à courir, toute entourée de son halo de lumière jaune, prête à tacler le noireaud. Il se déplaça rapidement de trois pas sur le côté avant que Kahei ne percute violemment l'autre extrémité de "l'arène". Elle gémit de douleur et cracha à nouveau du sang, cachée pour la poussière de la pierre. Elle profita du nuage de poussière pour sauter, les poings entourés de lumière, et attaquer Chinmoku par surprise par le haut. Mais l'ancien héros remarqua sa sœur juste à temps, lui attrapa les poings et entoura également ses poings de lumière noire. La fratrie se faisait face, presque le nez collé contre celui de l'autre. Leurs lumières faisaient des petites étincelles de couleur jaune et noire qui volaient dans tout les sens.
Soudain, Chinmoku donna un coup de tête à Kahei, mais celle ci resta dans la même position, se moquant totalement d'avoir le front ouvert aussi. Elle vit quelques gouttes de sang tomber devant ses yeux mais elle ne les prit pas en compte. Elle leva la jambe et frappa son frère dans le ventre pour pouvoir reculer de plusieurs mètres sans risque. Le coup avait fait mouche et le noireaud se tenait le ventre avec un bras, restant debout. Kahei essaya le sang qui coulait sur ses sourcils avec son poignet avant de se mettre à tourner autour de l'ancien héros en serrant les dents.
Chinmoku sourit faiblement en voyant sa petite sœur utiliser la technique d'Akutio et lui même. Akutio tournait autour de l'ennemi, comme toujours, il attirait les regards sur lui. Et Chinmoku frappait l'ennemi, car il avait réussi à s'effacer dans le combat.
Le noireaud se mit alors à tourner dans le même cercle que sa sœur. La vitesse des deux Yukki était si forte que les gens ne voyaient que des traits noirs et jaunes former un cercle.

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Naruhito fut brusquement réveillé en entendant des tasses de café se briser contre le sol. Il tourna la tête en direction du bruit et vit alors sa femme, Karui, les mains tremblantes, en train de regarder la télévision, les larmes aux yeux. Naruhito se souvint alors qu'il s'était endormi devant la télévision, sur la chaîne d'information. Il regarda à son tour la télévision et se stoppa net en voyant sur l'écran ses deux enfants encore vivants se battre.
La caméra était en hélicoptère et on entendait la présentatrice faire des commentaires en hurlant dans le micro. Ils étaient au même endroit que lors de la mort d'Akutio.
Naruhito se leva du canapé et se mit à genoux devant l'écran de la télé. Kahei et Chinmoku étaient collés l'un contre l'autre, les poings collés, chacun propulsant de la lumière de leurs Alters derrière eux.

«Naruhito, pas encore... S'il te plaît... gémissait Karui en fondant en larmes.

-Non. Kahei va s'en sortir. J'ai confiance en ma fille. Kahei va arrêter Chinmoku et nous aurons le fin mot de l'histoire.» répondit le père en fixant sa fille sur la télévision.

Même s'il essayait de concentrer son regard uniquement sur la blonde, parfois, Naruhito regardait Chinmoku. Il avait bien changé. Ses cheveux avaient bien poussé, il avait grandi, pris du muscle et de la barbe avait poussé. Il lui ressemblait un peu, d'ailleurs.

«Je vous aime mes enfants. S'il vous plaît. Ne mourrez pas.» pensa Naruhito en chassant les larmes qui montaient à ses yeux en battant rapidement des yeux.

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Les rayons de lumière de Kahei et de Chinmoku ne cessaient de s'entrechoquer pendant la course des deux Yukki. La blonde grognait en voyant qu'aucun de ses coups ne faisaient mouche.
Chinmoku, lui, pensait à une stratégie pour ne faire aucune victime dans cette situation compliquée, tout en combattant sa sœur.

«Je ne peux pas tuer Kahei... Ni laisser ces pauvres enfants mourir... Il faut que j'arrive à entraîner Kahei dans mon plan, mais il faut qu'elle le comprenne...» pensa t il en continuant de courir.

Soudain, un pied entouré de lumière jaune apparut dans son champ de vision. Il eut tout juste le temps de se baisser pour esquiver le coup de sa sœur avant de se redresser en lançant un rayon de lumière. Ce rayon frola la joue de Kahei qui s'ouvrit et déchira à nouveau son costume. La blonde recula de plusieurs mètres en essuyant le sang qui coulait de sa joue.

«Je n'ai touché Chinmoku qu'une fois... Et ça ne lui a quasi rien fait... Il y a un truc que je ne comprends pas. Où sont les autres héros ? Ils auraient largement eu le temps de débarquer depuis le temps que je me bats contre Chinmoku...»

Elle sortit de ses pensées et fixait son frère dans les yeux quand soudain, une pierre percuta le front du noireaud. Chinmoku tourna la tête vers la personne qui avait lancé le projectile. Il le reconnut immédiatement. C'était un des ses amis. Enfin, "amis".

«Karaba Uzuki. Son Alter est le magnétisme. Il a arrêté sa carrière de super héros après la mort d'Akutio.» pensa Chinmoku en regardant, les yeux vides, son ancien camarade de classe.

«CHINMOKU, SALE TRAÎTRE !! hurla Karaba en serrant les poings.

—Karaba, je... commença le noireaud en s'avançant d'un pas vers l'ancien étudiant.

—NE M'APPROCHE PAS !! TU AS DÉTRUIT LE RÊVE D'AKUTIO EN LE TUANT ET TU OSES TE REMONTRER ?! TU AS TUÉ TOUT NOS RÊVES EN TUANT TON FRÈRE !! SALE TRAÎTRE ! MONSTRE ! INCAPABLE ! JE NE TE PENSAIS PAS COMME ÇA, TU CACHAIS BIEN TON JEU ENFOIRÉ !» continuait de hurler à plein poumons l'homme.

Kahei profita du fait que son frère ne soit plus attentif à leur combat pour utiliser son Alter dans le but de se propulser et de plaquer le noireaud. Elle attrapa Chinmoku par la taille et le plaqua au sol, faisant voler des petits cailloux, de la poussière et des étincelles jaunes dans les airs. La blonde réussissait à voir les yeux blancs de son frère.
Elle écarquilla ses yeux jaunes en remarquant un détail.

Chinmoku pleurait.

«Je... bégayait elle, totalement déconcertée.

—Kahei... Il faut que tu me suives.» dit son frère en essuyant ses larmes avec son bras.

Aussitôt sa phrase fut finie que Chinmoku disparaît en un flash de lumière noire. Kahei eut le temps de voir où il était parti. Il venait d'entrer dans un des buildings du quartier. Grâce à son Alter, elle se mit à poursuivre son frère à toute vitesse, étant juste derrière et ne pouvant voir que son dos.

«Nee-san ! Tu vas trop vite, tu triches avec ton Alter-heu !»