À nous quatre

PDV Deku (17)

Une heure avant que Kirishima trouve Bakugo*

Je marchais vers ma chambre après m'être entraîner avec All Might une nouvelle fois. Ces entraînements me rappelaient des souvenirs.
À l'époque du collège, Katchan c'est vrai que Katchan m'embêtait. Ce n'est pas non plus un très bon souvenir. Mais dans un sens, ça m'a aidé à me dépasser durant les mois avenirs.
Je me suis aussi souvenu de son regard ce jour là, dans la rue commerçante. Quand il s'était fait attaqué.
Ah... Peu importe les images qui me reviennent, tout me fait penser à Katchan. C'est exténuant. À partir du moment où Katchan apparaît dans mon esprit, je sens une sorte de boule dans la gorge, ce n'est pas vraiment agréable.

J'ai juste envie d'être seul.

Shoto : Midoriya ?

Ou pas ?

Moi : Todoroki.. Tout va bien ?
Shoto : Oui, de ton côté ?
Moi : Je viens de rentrer, je vais bien.
Shoto : T'es sur ?
Moi : Oui.
Shoto :...
Moi:...
Shoto : Tu mens ?
Moi : Oui!
Shoto : Ok, viens avec moi.

Je le suivis. Ces derniers jours, Shoto était resté avec moi le plus possible. Je trouvais ça mignon. Surtout que depuis la fois où, dans un placard, je lui ai raconté l'épisode du bus, Shoto ne m'a pas touché une seule fois.
Il sent sûrement que je ne suis pas encore totalement près pour ça.
Et je crois qu'il a raison.

Je le suivis donc jusqu'à sa chambre.
Je m'assois sur son lit. Il m'imita.

Shoto : Parle moi.
Moi : Hein ?
Shoto : Dis moi n'importe quoi. Juste ce qu'il te passe par la tête.
Moi : D'accord, euhm.. Toi d'abord ! Je sais pas quoi se dire.
Shoto : Si tu veux. Alors, j'ai envie de manger des nouilles.
Moi (en riant) : Pourquoi tu sors ça maintenant ?
Shoto : ( Pour te faire rire ) Je sais pas ! Arrête de te moquer de moi !

Nous continuâmes à parler et à rire pendant 40 minutes qui passèrent en un éclair à ses côtés.
Shoto réussissait ce que moi-même je ne parvenais pas à faire. Il réussissait à ne plus me faire penser à rien à part à lui. Ça fait du bien.

Shoto : Il est tard maintenant Midoriya. Tu devrais aller dormir.
Moi : Oui, t'as raison.
Shoto : Je te raccompagne.
Moi : C'est à 3 mètres d'ici. Je vais survivre.
Shoto : Oui.. Bonne nuit.
Moi ( en fermant la porte derrière lui) : Bonne nuit, Todoroki.

Shoto (une fois la porte refermée) : (Merde, c'était sexy.) {<-Shoto parle de la dernière phrase de Deku}

Je rentra dans ma chambre. Vu l'heure, Bakugo devait déjà y être. Je fus surpris de ne pas le voir dans son lit. J'entendis du bruit provenant de la salle de bain. Il était donc dedans.

J'eu à peine le temps de poser ma veste que j'entendis le verrou de la salle de bain. La porte s'ouvrit en un coup.

Le regard de Bakugo croisa la mien.
On se fixait mutuellement. Il était aussi immobile que moi.
Ses yeux semblaient vides, ses sourcils non froncés décrivaient un arc au dessus. Mon esprit se vidait.

Puis d'un coup, de manière rapide, il s'avança vers moi. J'eu le réflexe de reculer d'un pas. Bakugo simmobilisa après avoir vu mon mouvement de recul.

L'expression sur son visage était indescriptible. Il ne trahissait aucune expression particulière.
Puis soudain, Bakugo prit la parole :

Bakugo : Deku. J'aurais pas dû faire... un truc pareil, dans le bus... Je-je regrette.
Moi :...
Bakugo :..
________________BLANC _______________

Bakugo : Dek-... Izuku, je pense que.. *putain* je- t'.. t'aime bien !
Moi :...
Bakugo : Dis un truc.
Moi :.. C'est.. pas réciproque, désolé.
Bakugo (serre les dents) :.. Ouais, je m'y attendais de toute façon haha... Excuse moi.

Bakugo quitta la chambre en refermant la porte. Une fois qu'elle fut fermé. Je m'écroula sur le sol.

Ce que je venais de faire avait nécessité un effort considérable de ma part. Les larmes coulaient et mouillaient le sol en bois.

Tout ça était juste surréaliste.
Bakugo qui m'avouait ses sentiments alors que je commençait tout juste à me sentir mieux.. grâce à Todoroki sûrement.

Je voulais aller voir mais continuer à l'embêter avec mes histoires serait égoïste de ma part. Il est tout le temps avec moi quand ça ne va pas. Il a fait plein de choses pour moi. Et je ne l'ai aidé en rien. Pas une fois on a parlé de lui. C'était toujours de moi que l'on parlé. Et c'est toujours lui qui me remonte le morale.

Non, lui aussi souriait tout à l'heure. Je veux rester près de lui. Je vais aller voir Todoroki.
C'est la meilleure chose que je peux faire. C'est à mon tour de faire un effort et d'aller vers lui.
Avant c'était toujours le contraire.
Maintenant il est tant que ça change.

*voir chapitre précédent