À nous quatre

PDV Shoto (6)

Lemon!!

J'étais un peu près sûr que Midoriya était vierge. Il y avait toujours un possibilité que ce ne soit pas le cas mais dans le doute, je voulais quand même ne pas être trop brusque. Enfin à part s'il me le demandait formellement. Tout dépendait de lui. Si j'étais sa première fois, s'il décidait de sauter le pas avec moi, il fallait absolument que je sois à la hauteur. C'est pour cela que je lui posai la question.

" - Midoriya, ce serait ta première fois, non ?
- Euhm, oui, bredouilla-t-il rougissant d'autant plus.
- D'accord j'y vais doucement alors, soufflai-je.
- Non !

Je m'arrêtai net pour lui jeter un regard interrogatif.

- Je veux dire, reprit-il hésitant. Fais comme tu veux quoi...
- D'accord... répondis-je, perplexe. J'avais cette impression que quelque chose n'allait pas.

Mon visage plongea vers son entre-jambe où déjà se formait une érection. J'étais en transe ; j'avais imaginé ça trop de fois ces derniers temps. Son bas fut retiré promptement. J'étais près à prendre son pénis en bouche, mais Izuku posa une main sur mes cheveux pour me retenir de le faire.

- Non ! Arrête, dit-il en murmurant ce dernier mot.

- Quoi ? m'empressai-je de demander. J'avais si peur de le brusquer que la moindre de ses paroles faisaient trembler tout mon corps.

- Pas comme ça.

- Tu veux dire...?

Si Izuku voulait vraiment dire ce que je pensais, je crois que j'arrêterai de croire que ce qui était en train d'arriver relevait du réel. Et pourtant, il hocha timidement la tête.

- Tu es vraiment sûr ?

- Oui, je crois, déclara-t-il.

- Si c'est ce que tu veux, répondis-je avec un sourire frénétique que je peinais à camoufler.

- Fais-le, conclut Izuku en fermant les yeux.

Sans faire vraiment attention à la dernière expression de son visage, j'obéis. C'était comme si une occasion pareille ne se présenterait plus jamais : est-ce que j'allais réellement perdre ma propre virginité avec le garçon sur lequel je fantasmais depuis près d'un mois ?
C'est ainsi que je pénétrai Midoriya, après avoir enfilé en tremblant un préservatif au préalable. Un petit cri se noya dans sa gorge. J'étais au paradis mais il avait mal.

- Ça te fait mal ?
- Non ! murmura-t-il entre deux expirations. Ma vue semblait si trouble que je ne voyais même pas son visage. Je fis quelques aller-retours en me faisant de mon mieux pour tenir, croyant Izuku sur parole. Mais un couinement me stoppa net. Mon regard se focalisa sur Midoriya. Il pleurait. Je sortis immédiatement de lui, le souffle coupé. Je me sentais à la fois frustré et terriblement désolé.

- Midoriya ?
- C'est rien... chuchota-t-il. Continue.
- T'es pas sérieux j'espère.

Je posai une main sur son poignet.

- Dis-moi ce qu'il se passe, l'implorai-je presque.
Il se recroquevilla sur le matelas de manière à me tourner le dos. Ce fut comme un coup de poing dans l'estomac. Je ne comprenais qu'à moitié, j'avais besoin qu'il me parle. Je voulus le prendre dans mes bras mais il se dégagea sans un mot.

- Je suis désolé Izuku, dis-je en abaissant mon regard vers mes mains que j'avais posé sur mes genoux. Il renifla.

- Je suis désolé si je t'ai fait mal.

Mon attention n'avait jamais été de le faire se sentir mal, encore moi de provoquer ses pleurs.

- Je... commençai-je sans même savoir ce que j'allais dire ensuite.

- Tu quoi ? siffla-t-il. Il se leva d'un bond. Il allait s'en aller. Il quitta le lit sans même me laisser apercevoir son visage. Dans une sorte d'élan, mes doigts saisirent les siens, le retenant dans la pièce.

- Attends Izuku !

Il s'arrêta, me rassurant immédiatement. Lorsqu'il se tourna vers mois, je vis les traces que ses larmes avaient laissées sur ses joues. Je l'attirai à moi et il se laissa faire. Il me prit lui même dans ses bras.

- Ne pars pas s'il te plaît. Reste avec moi, on fera tout ce que tu as envie de faire, mais reste.

Il appuya son front contre mon menton.

- Tu peux m'embrasser dans ce cas ? Mais pas comme les autres fois, doucement, je veux dire... murmura Izuku.

- Tout ce que tu voudras...

Comme il l'avait demandé, je couvris ses lèvres des miennes en soutenant sa nuque. J'aurais du commencer par là. Est-ce-que Deku avait des sentiments pour moi ? La question ne se posait même pas au vu de comment son visage rougissait et de comment son corps réagissait. Enfin peut-être que je n'étais qu'une expérience, cela expliquerait ses demandes contradictoires. Peut-être même qu'il n'avait jamais embrassé personne avant moi.. En réalité, je n'arrivais pas à l'imaginer faire ce qu'il avait fait avec moi aujourd'hui avec quelqu'un d'autre.

Si j'étais bel et bien son premier baiser, je ne pouvais que m'en flatter.

J'aurais du me sentir désolé pour ce cher Bakugo mais en vérité, cela ne me faisait ni chaud ni froid car c'était dans mes bras qu'était Midoriya.