Choice Life

Chapitre 13

 Arrivée à la maison, enfin. Les dernières paroles de Rosalie tournent dans la tête, je ne serai donc pas la seule fille qui est restée bloqué derrière les grilles? Il faut absolument que j'ai cette conversation avec Rosalie. Elle a piqué ma curiosité.

En revenant dans mon salon je remarque un petit bout de papier se glisser sous ma porte.

« On dirai que madame m'a oublié...»

Mince Jules!

Il m'avait proposé de se retrouver après le travail et je l'ai complètement oublié! Ni une ni deux, je sors de mon appartement en direction du sien histoire d'aller s'excuser.

*toc toc toc*

« - J'arrive!

Il ouvre la porte et pendant une seconde je perçois de la surprise dans son regard qui est de suite effacé et remplacé par de la joie accompagné de son sourire habituel.

-Tiens, si je m'attendais à ça.

- Oh je suis vraiment désolé c'est vrai je t'ai totalement oublié, j'avais tellement envie d'aller voir les lionceaux avant de partir, j'ai pas vu le temps passé et je me suis retrouvé enfermé au zoo. Rosalie a dû venir m'ouvrir. Je m'en veux. Comment je peux me faire pardonner?

- Mhh, tu peux commencer par entrer et accepter de boire un café avec moi.

- Ça marche. »

Nous sommes assis tout les deux sur son canapé à se poser des questions pour apprendre à se connaître. Les heures passent à une vitesse folle et la discussion ne finis jamais.

- C'est fou comme le monde est petit, tu me dit que tu viens de Montségur et que ta mère y vis encore, tu sais que j'ai ma famille là-bas? Je suis sûr qu'on s'est déjà vu auparavant!

- Je pense pas, je m'en souviendrai!

- J'avoue on oublie pas un beau gosse comme moi.

Nous éclatons de rire et je lui donne une tape amicale sur l'épaule.

- Ça va les chevilles? Qu'est ce que j'ai fait de dire ça moi! Je retire ce que j'ai dit!

- Trop tard c'est enregistré dans ma petite tête, et crois moi j'ai pas fini de te charrier avec ça!

- Super...

- Oh aller m'en veux pas, j'adore t'entendre rire, alors je fais tout pour te faire rigoler... Comme ça par exemple!

Je n'ai pas le temps de riposter que Jules se retrouve sur moi à me chatouiller partout. J'explose de rire à ne plus pouvoir respirer, ça en devient étouffant, je le supplie d'arrêter mais parler et rigoler en même temps n'a jamais été un bon mélange. D'ailleurs Jules en profite pour bien se moquer de moi.

- Ouais, et sinon tu pourrai le refaire en français sil-te-plaît?

- ARRÊTEEEEEEE J'ARRIVE PLUS A RESPIRER!

- J'ai pas entendu le mot magique!

- JUUUUULES!

- Et non toujours pas. Bon je vais commencer à croire que tu ne veux pas que j'arrête.

- OH NON PITIÉ STOOOOOP!

- Mouais, c'est pas le mot que j'attendais mais je vais m'en contenter.

- Je.. te.. détes.. te...

- Mais quelle menteuse.

Je n'ose pas répliquer face à cette remarque. Il est vrai que cet homme ne me laisse pas indifférente. Tout paraît naturel avec lui, je n'ai pas peur de lui parler, de le regarder dans les yeux, contrairement à d'habitude où il me faut du temps avant de pouvoir me permettre de regarder un homme. Je n'ai plus cette boule au ventre quand je suis avec lui. Je ne comprends pas, j'ai l'impression que mon corps et mon cœur veulent me laisser un message mais que ma tête me dit le contraire. La peur me dit d'écouter ma tête pour éviter de souffrir à nouveau et tomber dans des histoires que je ne souhaite à personne, même pas à mon pire ennemi.

Le fait de repartir dans des réflexions assez sombre, le moment chaleureux avec Jules prends fin. Je le vois me regarder comme pour essayer de savoir ce qui se passe dans ma tête.

Mon pauvre à ta place je ne m'aventurerai pas la dedans.

Un grand silence s'installe entre nous et je ne sais pas quoi faire pour effacer ce moment un peu plus gênant. Je regarde l'horloge accroché au mur et me rends compte que nous avons passé une bonne partie de la soirée et début de la nuit à discuter.

- Bon, je te remercie pour le café, un peu tardif, mais il est tard et j'ai des heures de repos à rattraper. Je te promet que je me rattraperai pour le lapin que je t'ai posé aujourd'hui.

- J'espère bien. Je te souhaite une bonne nuit alors. Je te raccompagne.

- Non laisse, je connais le chemin. Merci encore!

C'est en lâchant ses mots que je rentre chez moi et me couche directement, mon beau blond dans la tête.