Chapitre 18

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En arrivant, pas un son nul part, peut-être ai-je mis trop de temps et Jules est reparti chez lui. Je me dirige vers le salon et mets de la musique à la télévision. Je sors sur la terrasse, regarde à l'horizon et pars aussitôt dans mes pensées. Je repense à cette nuit et automatiquement un sourire s'installe sur mon visage et des frissons suivent aussitôt tout le long de mon corps. J'ai l'impression de revivre notre nuit, avec ses mains qui se baladaient sur tout mon corps. Il s'était amusé à me faire languir jusqu'à que je le supplie d'aller plus loin. Cette nuit m'a marquée à vie. Une fois la nuit passée dans ma tête, je fais le point sur tout ce qui s'est passé depuis que je me suis installée ici. J'ai mon indépendance dans un petit appartement tout mignon, j'ai rencontré mon beau blond et peut être bien que je vais me projeter dans l'avenir avec lui, puis il y a mon patron. Cet homme si horrible. Qui m'a menacé, viré et qui menace de virer Jules. Non, je ne peux pas me projet er dans l'avenir avec Jules. Il faut que je le laisse tranquille. Mais comment lui dire sans lui faire de mal?

Une main se pose délicatement sur ma hanche ce qui me fait sursauter et sortir de mes pensées, je me retourne et ce magnifique sourire qui est posté devant moi, me fera toujours autant d'effet je pense et je l'espère fortement !

- Tu sais que tu es plutôt belle quand tu réfléchis ?

- Tu sais que tu es très discret quand tu le veux? Je ne savais même pas que tu était resté là.

- C'est un de mes talents cachés je t'avoue, un vrai ninja.

Il s'approche pour m'embrasser mais je tourne la tête et regarde le sol, gênée de la situation.

- Pardon Jules, je peux pas...

- Je comprends pas, tu peux pas quoi ?

- Je peux pas continuer cette situation avec toi. Je veux pas te faire de mal.

- Mais tu me feras pas de mal Sarah, t'inquiètes pas pour moi.

- C'est trop risquer je peux pas je suis désolée.

- Comment ça trop risquer de quoi tu parles ?

Plus autant son de sort de ma bouche. Les larmes me montent sans que je sache pourquoi. Jules le remarque aussitôt et me prend dans ses bras.

- Ce n'était pas Rosalie que tu es allée voir je me trompe?

- Non...

- Sarah parle moi sil-te-plaît.

Je me sors de son étreinte et me dirige vers le salon. Comment lui dire? Et si je m'y prenais mal et que je lui faisais mal? Tant pis. Il doit savoir qu'il risque d'être virer à cause de moi.

- Tout à l'heure quand tu es parti préparer le bain, j'ai reçu un mail du directeur me disant de le rejoindre pour signer mon contrat de la semaine de test et pour conclure.

- Pourquoi tu m'as menti en disant que c'était Rosalie qui t'a envoyé un mail?

- Je sais pas ce qui m'a pris. On était tellement bien que je ne voulais pas refroidir l'ambiance et je savais très bien que si je t'avais dit que le mail venait de lui tu n'aurai pas régis de la même façon.

- Mais c'est normal Sarah! Cet homme est le pire des enfoiré, il veux qu'une seule chose c'est te sauter, normal que je veux pas que t'aille le voir !

- Jules crie pas sil-te-plaît...

- Je suis désolé. Ça m'énerve c'est tout.

- Je ne vois pas pourquoi ça te met dans de tel état.

- Parce que je ressent des choses pour toi Sarah! Tu crois que de savoir que le plus gros des enfoirés que je connaisse veuille se taper la personne que j'apprécie, ça va me faire sourire?

- ...

- Super, c'est pas trop comme ça que j'imaginais déclarer ma flamme.

- Jules on ne peux pas être ensemble.

- T'en as pas envie...?

- Mon dieu Jules si, j'en ai tellement envie. Mais on ne peux pas, je peux pas te faire prendre autant de risques. Surtout pour moi.

- Si tes risques c'est de supporter tes attaques de gilis moi ça me va très bien, je prendrai des risques tout les jours avec toi.

- C'est pas ça, c'est plus grave que ça.

- Mais explique moi, comment tu veux qu'on trouve une solution si je ne connais même pas le problème!

- Si tu restes avec moi tu seras viré.

- Pardon ?

- ...

Les mots ne me viennent plus. Je vois le visage de Jules se décomposé en face de moi. Ce matin je ne voyais que des yeux bleu étincelant de bonheur, mais là, je ne vois qu'un bleu sombre. Je ne vois plus aucune émotion. Sans un mot, il se dirige vers la sortie et ferme la porte derrière lui. C'est fini, Jules est parti, et je ne sais pas quand je le reverrai. Une boule se forme au creux de mon estomac. Je n'aurai plus cette complicité qui me faisais tellement du bien. Quand j'étais avec Jules, que ce soit cette nuit ou même au zoo, je me sent moi même et je ne l'avais pas ressenti depuis longtemps. Tout les bons moments de cette semaine sont parti en fumée. Y compris mon rêve d'être enfin soigneuse. Je viens à peine d'emménager je ne peux pas repartir pour un autre zoo.  

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