Ton sang coulera dans mes veines

Chapitre 1

L'hiver débutait, lentement. Les humains ramenait leurs bétails, sous les premier flocons. Au pieds de la montagne Solitaire, le seigneur Marklin surveillait que tout ce passe comme il le fallait. Il était le fils de Bain et le petit fils de Bard dit le Tueur de Dragon.  Il avait récupérer les caractéristique de son père. Brun, des yeux verts, un visage fin, la peau pâle. Il était musclé et il était vêtut de vêtements sombres, de la fourrure pour mieux se protéger du vent et du froid qui avait le malheur de s'inscruster entre les minces tissus de vêtements. 
Mais depuis quelques temps ses yeux se tournait avec inquiétude vers la forêt. Après que le dernier troupeau  soit passé, il lança son cheval blanc vers la lisière de la forêt où il retrouva une douzaines d'hommes.  
-" Alors ?" demanda-t-il presque nerveusement, croisant les doigts qu'il y est un mince espoir. Mais les hommes secouèrent la tête négativement. 
-" Aucune trace du corps... On craint qu'il a été dévoré par une créature dans cette forêt !" lança le forgeron Dim. Il inspira et se massa le front. 
-" Il faudra je pense demander aux Elfes... Seigneur Marklin..." suggéra un autre. Et les autres furent d'accord. Mais Marklin n'avouerai jamais une chose, il avait peur des elfes ! Une peur bleu. Bain son père, avait plus d'une fois rencontré les elfes et une fois étant petit garçon, il vit le souverain des elfes venir dans la grande maison, la plus grande de la ville de Dale. Cet elfe était tellement immense qu'il en fût intimidé mais ce qui l'apeura et le marqua, était le regard froid, presque effrayant de cet être qui se posa sur lui. Ses sourcils bruns s'était froncés en voyant l'enfant.  Et puis des rumeurs passaient disant que les elfes étaient des êtres au dessus d'eux... Et qu'ils pouvaient être très pacifistes tout comme très sanglants ! Ils pouvaient laissé leurs aspects sauvages déformés leurs traits si parfait. Il finit par répondre froidement. 
-" C'est hors de question ! On ne va pas dérangé le Roi Thranduil pour des futilités !" et il tourna bride et s'éloigna rapidement. Il vit du coin de l'oeil les hommes hésiter et soupirer puis enfin lui emboîter le pas. Une partie de la forêt était destinée aux besoins des hommes. Une frontière avait été créer. Les malheureux qui osaient la franchir ne revenait que couverts soit de blessures, soit ils ne revenaient pas du tout... Depuis une règle sévère avait été posé. Aucun ne s'approche de la frontière et ceux qui connaissent le mieux la délimitation avait le droit d'aller en forêt. Depuis ce traité conclut entre Bain et le Roi, il n'avait pas revu un seul elfe, parfois de lointaines silhouettes mais ils étaient si rapides qu'un seul battement de cil et ils disparaissaient. 

Il rentra dans la grande demeure seigneuriale et descendit de son cheval. Il avait trente ans... Et toute cette situation le pesait ! Il grimpa les marches et entra dans la grande salle, où des cris d'enfants se firent entendre, avant qu'une petite fille et un petit garçon se jette sur ses jambes manquant de le faire tomber. Puis son épouse arriva. 
-" Allons vous deux laissez votre père enlever ses affaires et ensuite vous pourrez lui faire autant de calins que vous souhaitez !" déclara-t-elle. Il leva les yeux vers son épouse, une jeune femme blonde, aux traits gracieux, a la longue chevelure retenue par une longue tresse attachée par un ruban de velours. Il ébourrifa les cheveux blond du petit garçon et déposa un baiser sur le sommet du crâne de la petite fille. Puis il s'avança et attrapa la taille de son épouse et la tira contre lui avant de l'embrasser avec douceur. Elle rit après qu'ils se séparèrent. 
Le repas arriva après qu'il se soit changé. Il regardait ses deux enfants, veillant a ce qu'ils ne manquent pas de pain, ou de soupe. Puis enfin quand l'heure fût de coucher les enfants il se retrouva accoudé sur la grande table en chêne. Il fixa le mur face à lui d'un air sombre et préoccupé. Ce regard là, il le cachait quand ses enfants étaient présent... Les soucis il les oubliait mais ils revenaient toujours au triple galop. Quand son épouse Claera revint, elle passa derrière lui et posa ses mains sur ses épaules et les massa en douceur. Il sourit et se détendit. 
-" Alors.. ? " demanda-t-elle coupant légèrement ce moment. Il secoua la tête. 
-" Non... Rien... aucune trace du corps !" elle soupira et s'asseya à ses côtés et lui prit la main. 
-" Si le corps n'est pas dans cette partie de la forêt... Alors ça sera les elfes qui vont le retrouver..." murmura-t-elle inquiète. Il déposa un baiser sur chacuns de ses doigts et lui fit un sourire pour la rassurer. 
-" Nous verrons ... Mais je n'abandonnerai pas pour retrouver le corps !" s'exclama-t-il avec ferveur. Elle lui sourit en douceur. Mais ce qu'elle venait de dire jetait un grand doute dans l'esprit du Seigneur de Dale ! Et si en effet le corps avait traversé la frontière ? Il allait donc se retrouvé avec des elfes sous ses fenêtres, ce qui ne l'enchantait pas ! 
Il avait tout fait pour cacher les morts, qu'il retrouvait dans un état atroce !  Certains avait la gorge arrachés, d'autre le ventre ouvert... Bref pas de très belles images...  Qu'allait-il leurs dire si ils arrivaient jusqu'ici ? Qu'il n'y avait rien du tout ? Que ce n'est rien du tout ? Juste une bagarre déclenchée et ils avaient eu un mort sur les bras... Sauf que les elfes savaient très bien quand on ment... et ils le jugerait incapable de gérer la ville et ses habitants. Il savait que son père avait voulu l'indépendance entre les elfes et les hommes !  Ce n'était pas qu'il les détestait mais depuis la bataille des cinq armées qui l'avait marqué à vie... Au début, ils étaient placés sous la protection du roi... Qui bien entendu les considéraient comme une option sauf pour faire le vin qu'il aimait tant ! "Ils n'étaient pas si important" avait scandé Bain en maugréant.  L'amertume avait remplacé la rancoeur. Et ainsi il avait réussit à faire devenir Dale comme une ville entière ! Marklin était fier de sa ville qui s'était largement reconstruite et elle était redevenu comme auparavant, une belle ville commerçante ! 
Oui il n'avait rien à craindre des elfes ! Rien du tout !