Ton sang coulera dans mes veines

Chapitre 31

Lyana attendit trois jours et fût libérée, on l'amena dans la salle du trône. Thranduil se dressait de toute sa taille, le regard sévère. 
-" Etant donné votre statut d'elfine Sinda, je ne peux pas vous sanctionné sévèrement. Vous et moi nous sommes que les seuls Sinda de ce royaume. Comprenez le et retenez le bien ! Votre comportement doit être irréprochable !" il continua son monologue, Lyana, ne faisait qu'hocher de la tête, ne l'écoutant que d'une oreille. Elrond arriva et s'arrêta face à la jeune femme. 
-" Gandalf est ici.." déclara-t-il laissant la place à l'Istari qui s'avança. Les deux personnes se fixèrent longuement. 
-" On dirait bien... que l'on se revoit... jeune elfine..." déclara-t-il en parlant en sindarin.
-" C'est vrai..." mais Lyana restait sur ses gardes, elle se méfiait de tout ce qui était relié à la magie. 
-" Je ne vous ferais aucun mal ! Je suis là que pour parler avec vous en tête à tête!" tenta de rassurer le magicien. 
-" Puis-je roi Thranduil allez dans votre jardin privé ?" demanda-t-il se tournant vers le souverain qui avait été coupée dans ses réprimandes. Le Sinda serra les lèvres et se contenta d'hôcher de la tête peu ravit d'avoir été coupé par l'Istari. 
Lyana suivit Gandalf en silence. Son visage baissé, ses longs cils cachaient ses yeux bleus si semblables a ceux du roi.
Ils arrivèrent dans le jardin qui embaumait des rosiers, fleurs qu'aimait énormément Thranduil. 
-" Vous ne pouvez pas vivre désormais seule..." commença le magicien. 
-" Je le sais bien ! Simplement... Je continuerais d'avoir encore cet instinct...". Gandalf sourit. 
-" Cela c'est a vous de vous faire aider, vous pouvez demander de l'aide... Vous êtes libre ! Vous n'êtes plus prisonnière !". Lyana fixa longuement l'Istari. 
-" Etiez-vous là juste pour me dire cela?" interrogea-t-elle froidement. 
-" Non... J'ai entendu dire que vous étiez... devenue cette créature a cause de Morgoth..."
-" ma mère a perdue la tête...." murmura-t-elle s'asseyant sur le banc en pierre.
-" Pourriez-vous m'expliquer ?" demanda Gandalf avec douceur. 
-" j'étais la fille de deux elfes... sindar, les derniers, cependant mon père mourut en chutant après s'être battu contre un troll... Ma mère folle de douleur, devint reine et protégea les humains malheureusement... Morgoth qui n'avais jamais pû avoir la main sur les Terres du Nord, s'y rendit... Ma mère et lui... hum... eurent une relation..." avoua-t-elle laissant le magicien sous le choc. 
-" Ils étaient... amoureux l'un de l'autre et rien ne pouvait les séparer. Pourtant ma mère était affaiblie par le pouvoir du Vala et il en profita. Déjà petite j'avais détesté leurs relations, et je faisais tout pour que Morgoth ou ma mère restent loin l'un de l'autre... Il finit par se venger... Il la tua sous mes yeux et me déclara que si je voulais encore la sauvée il fallait que je bois son sang, je le fis sans hésiter mais elle ne revint pas à la vie... Il riait... me déclarant que j'étais moi même la meurtrière de ma mère. Je l'avais tuée alors qu'elle était pouvait être sauvée ! ce fût là, où il me fit prisonnière..." raconta Lyana, restant sombre, ses mains jointes se serraient avec force. 
-" Je vois... J'ai appris que vous aviez créer a partir de votre sang, une armée d'orcs...". Elle n'avait pas la force de répondre mais au vu de son regard, elle avouait. 
-" Vous n'êtes pas en tord, vous êtes une victime comme votre mère l'était... C'est pour cela que vous devez rester près du roi, lui seul pourra vous protéger... et je crois vous prévenir qu'il n'a pas que de l'affection mais de l'amour pour vous... Faites lui confiance... Lyana...  Deux Sindar qui sont ensembles sont très puissants..." dit-il avant de la quitter rapidement. Elle resta dans le jardin, essayant de se détendre grâce aux parfums des roses. 
Des pas et une présence qu'elle ne voulait pas avoir, se dressa dans ce cadre. Elle leva les yeux et le vit, droit, la regarder. Il était calme mais légèrement inquiet. 
-" Allez-vous bien ?" demanda-t-il avec plus de douceur. Elle eut un sourire doux, comme à chaque fois. 
-" Oui ! Ne vous inquiétez pas ! J'ai juste remué le passé..." elle posa ses mains sur le banc et observa les rosiers, s'émerveillant de voir les abeilles, les bourdons et autres insectes venir. Elle contempla les couleurs des différentes roses, ses yeux très acérés, voyaient chaques petits détails, chaques veinures des pétales, et voyait la sève des plantes et des fleurs parcourirent de bas en haut. 
-" C'est splendide..." murmura-t-elle, restant là, se détendant au fur et à mesure. 
-" Je vous remercie. Mon épouse et moi nous aimions les roses..." répondit Thranduil. 
-" Vous ne les aimez plus ?" demanda-t-elle surprise. 
-" je dirais... Que je les aime moins qu'avant mais depuis que vous êtes entré, je crois que j'apprends de nouveau à les aimer.". Elle rougit et eut un rire cristallin. Ses cheveux blancs volèrent avec grâce. Ell finit par voir qu'il touchait une rose et l'observait. Il caressait ses pétales, il humait leurs parfums avec délicatesse. Il n'était plus le roi colérique, autoriraire, ici ! Le jardin de son épouse, semblait le calmer. Elle continua de l'observer, de savourer la beauté, qui émanait de lui. Son profil, sa peau, ses lèvres. L'aimait-elle ? Elle ne le savait pas, elle ignorait encore ce genre de choses. Plus d'une fois elle avait entendu parler de ce sentiment puissant, nommé l'amour. Mais elle ne l'avais jamais connu. Alors pourquoi se sentait-elle frissonante, troublée en le regardant ? Pourquoi sa présence lui faisait un étrange effet ? Elle finit par se lever soudain et s'approcha de lui, il leva les yeux puis tourna la tête, voulant lui demander ce qu'elle voulait. Mais elle fit un geste qui la surprit elle même. 
Elle déposa un doux baiser sur ses lèvres, avant de reculer et partir.