Ton sang coulera dans mes veines

Chapitre 37

Elle ne se contenait plus ! Elle était enchaînée, essayant de maîtriser sa soif, puissante qui lui rongeait l'estomac et la gorge, qui la rendait folle. Ses ongles avaient poussés, ses yeux aux pupilles d'un rouge sombre montraient bien l'état dans lequel elle était. Le pire était ses corcs, ils s'étaient agrandis. Plus longs, plus puissants, prêt a tailler un ennemi en pièce. Une pauvre victime. Le cachot où elle était était un cachot spécial pour son genre. La porte s'ouvrit en grinçant et des pas approchèrent, claquant contre le pavé d'un gris sombre aux teintes de sang. 
-" Et bien... tu n'arrive plus à te contrôler... Quel dommage. Voilà... deux mois que nous sommes rentrés et finalement... tu résistais depuis tout ce temps pour ne pas perdre le contrôle ? Ne pas lui montrer à lui... a cet elfe, ton visage monstrueux ? Quel horrible choix... Si il te voyait... il s'enfuirait ! Enfin si il est encore en vie, nous les avons bien brisés ces elfes non qu'en pense-tu ?" demanda la voix mauvaise de Finlen qui riait démentiellement. Elle grondait, montrant ses canines. Elle tira sur ses chaînes qui résistaient à ses coups puissants et ses tentatives de se libérer. Finlen sourit. 
-" Enfin... tu es à ma merci... Tu vas pouvoir m'aider..." glissa-t-il ses yeux brillaient dangereusement. 
-" Va... en en...fer..." lacha-t-elle entre deux grondements. Mais la douleur fugace et puissant, la paralysa et elle hurla. Finlen avait le pouvoir de blesser à distance par la pensée. Elle tenta de bondir, de fuir ce pouvoir mais il ne bougeait pas. Le sang sortait d'une blessure, qu'une autre se rajouta. La torture lente, s'était ce qu'il adorait. Elle voyait ses yeux briller d'un sadisme effrayant.  Quand il cessa son manège, il s'en alla lui disant qu'il reviendrait dès qu'il pourrait. 
Elle ne pouvait que regarder la lumière éclairer une petite partie de son cachot, le soupirail était au dessus de sa tête mais il était impossible pour elle d'en sortir. Il fallait qu'elle ai déjà des forces ! Elle plongea ses canines dans ses propres blessures chose qu'elle faisait pour tenir. C'était le seul moyen, que faire autrement ? Elle s'affala complètement sur le sol, l'air sombre et l'espoir brisé. Elle s'était battue ! Battue pour lui ! Pour essayer de continuer de voir ses yeux. D'entendre sa voix.  Lui qui avait été complètement effondré par sa soudiane disparition. Lui qu'elle avait vu à peine tenir sur ses jambes ! Elle éclata dans des sanglots étouffés, se maudissant d'être un tel monstre !  
Elle n'avait fait qu'obéir aux ordres, il lui avait promit de la libérer après, en lui disant qu'il avait la clé pour qu'elle devienne comme avant. Une elfine Sinda ! Mais si cette soif n'avait pas tout gâché... qu'aurait-il  fait ? L'aurait-il libérée comme promis ? Elle doutait !  Il voulait quelque chose d'elle ! Mais quoi ?  Elle gronda, laissant ses canines se montrer. Elle voulait le déchiqueter ! Le tuer !! Elle s'appuya contre le mur, essayant d'oublier cette soif lancinante, qui la rendait brûlante intérieurement. 
Thranduil... Elle avait vu ses yeux bleus la fixer avec espoir... Avec quelque chose de doux. Il pouvait être doux ! Il n'avait été qu'aimant mais elle avait refusé d'y voir ce qu'il lui montrait, pour son égoïsme ! Pour sa propre personne !  Pour se sauvé ! Elle ne voulait pas être jugée devant ceux qui les ont créer eux les Valar ! Elle ne voulait pas voir le rejet, les regards sombres et les " pardonne nous mais tu n'es plus une elfe."  Elle bougea détendant ses jambes du mieux qu'elle pouvait. Soudain la porte cliqueta de nouveau la faisant presque bondir. Elle était prête à se battre. 
-" Tient on t'a amené le repas ! garde en pour plusieurs jours !" lacha une voix qui ricana poussant une silhouette dans la cellule, avant que la porte claque. Elle huma l'odeur et reconnut l'odeur d'un elfe. Puis le parfum lui dit quelque chose, un souvenir... La silhouette bougea mais gémit bruyamment. 
-" Bon sang... ils ne sont pas aller de main morte..." cette voix !? 
-" Le... Lego...las ?" demanda-t-elle essayant de prononcer le prénom de l'elfe, se battant pour ranger ses canines qui la gênait. Il se redressa lentement et leva le nez. Ils se figèrent en même temps. Puis les yeux du Prince ce mirent à luire de façon rageuse. Il se leva de toute sa taille, ses poings crispés le long de son corps. 
-" Espèce... de..." il siffla. Sa voix était tranchante. Il s'approcha, la faisant reculer, mais elle ne pouvait pas plus. Et sa main s'abattit sur sa joue dans un claquement sec. Elle écarquilla les yeux, sous la force du coup mais surtout... a cause de ses yeux... Des yeux qui luaient de façon meurtrières. Elle couina de peur, sachant qu'il était libre de ses mouvements alors qu'elle non. 
-" Pitié Le..golas... je ne ... Ce n'est pas... ce que vous..." lacha-t-elle essayant de se tasser avant qu'une nouvelle gifle la frappe sur l'autre joue. Elle leva les bras pour se protéger, gémissant comme un chiot apeuré. Il était enragé et il n'avait qu'une envie, la tuée, elle l'avait lu dans son regard. 
-" Pourquoi devrais-je avoir de la pitié hein !? Vous avez osé !!!!" hurla-t-il lui attrapant les chaînes pour la tirer violemment en avant. Elle glapit en sentant la douleur du choc. Puis soudain, elle eut un étonnement. Attendez ? Il venait de la projetter en avant ? sans qu'elle puisse ne pas bouger ? I l'avait frappée sans que sa main ne se brise ? Mais enfin que ce passait-il !? 
-" attendez !!" cria-t-elle alors qu'il allait faire pleuvoir une avalanche de coups, pour lui faire payer cet acte odieux. Il garda la main levée, s'arrêtant à temps. 
-" Attendre ?" demanda-t-il d'une voix haineuse. 
-"  Legolas... vous... vous arrivez à me toucher alors que normalement vous auriez la main brisé vous ne trouvez pas ça étrange ?" demanda-t-elle rapidement. Il haussa un sourcil. 
-"Hum est-ce que c'est une façon de m'arrêter ?" cracha-t-il. 
-" Mais enfin oubliez-vous que je suis plus puissante que vous et que..."
-" Dans ce cas brisez ses chaînes !!" claqua sa voix glaciale. Elle se tût, alors qu'il était au dessus d'elle, à califourchon. 
-" Je... Je ne peux pas..." murmura-t-elle. 
-" Donc taisez-vous !" il allait abattre sa main mais elle parvint à le retenir. Son parfum frappa les narines. Elle hoqueta bloquant sa respiration mais trop tard. Ses crocs sortirent, elle hurla et l'envoya violemment contre le mur face à elle, loin. 
-" Ne... vous approchez... pas de moi..." prononça-t-elle d'une voix où se mêlait grondements sauvages et voix humaine. Il se releva, gémissant. Elle n'avait pas dû retenir sa force. Il la regarda alors qu'elle continuait de gronder. 
-" Voilà pourquoi on m'a envoyé ici... Pour vous nourrir vous et votre soif immonde de sang ! J'en suis dégoûté m'entendez-vous !? Vous me dégoûtez !" Elle ne dit rien acceptant en silence ses paroles. Elle aurait pleuré devant lui, des larmes de contritions... mais... il n'aurait pas réagit !  Elle baissa la tête, restant dans son coin. 
Le silence resta entre eux. Lui s'était installé, refusant de la regarder.