BONUS

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Il finit par m'emmener en voiture dans un endroit un peu perdu, au meilleur de nulle part, je ne connaissais pas du tout cet endroit.

« -Au fait, je vois que mon pull te sert pas mal ! Commence-il en m'emmenant dans un sentier de terre, une fois à pied.

-Pourquoi tu m'as laissé spécialement celui-là ?

-tu vas vite comprendre

On arrivait vers une falaise pas très haute où en dessous on trouvait de l'eau sûrement froide

-j'ai envie de tirer certaine chose au clair, et en plus j'ai un cadeau pour toi.

-moi je n'ai rien prévu pour toi, lo siento. dis-je

Il me dévisage avant de rigoler

-Qu'est-ce que tu viens de faire là? Tu te moques de comment je parle, c'est ça?

Je rigole aussi.

-mais bien-sûr que non!

Il regarde l'horizon en continuant à sourire.

-t'inquiète ce ne sera pas grand-chose.

Je le regarde et lui colle un baiser léger sur le bord des lèvres.

-je trouve que tu as été très radin sur ce coup là »

Je rigole en réalisant que c'est bien réel. Je ne rêve pas.

Il me prend la joue de son index et m'embrasse langoureusement, je réponds à son appel avec une intensité que j'avais cultivé durant son absence. Je me tourne complètement vers lui et pose ma main sur sa nuque pour l'attirer à moi.

.........................

« -Je peux savoir ce qui s'est passé en Espagne quand tu es arrivé ? Ta mère t'as passé un savon ?

-non, contrairement à ce que j'appréhendais, elle m'a couvert de besos, si t'avais vu j'avais perdu toute crédibilité !

Cette phrase m'a fait rire je ne sais pas trop pourquoi.

-Dans l'avion j'avais la tête contre la vitre et je me demandais ce que tu faisais, ce à quoi tu pensais.

Arrivé là-bas, j'ai eu ma mère, un amour que je n'avais pas eu depuis un moment et ça m'a fait du bien, mais ce n'était rien comparé au vide que je ressentais, au début ma mère a cru que c'était à cause de l'adaptation mais vite elle compris que j'avais une peine de cœur.

Il racontait son histoire les yeux dans le vide comme s'il revivait la scène

-Elle pensait que c'était une fille et me poussait à me confier et je savais qu'elle aurait du mal à digérer que ça soit un garçon mais ça a fini par sortir, pendant des semaines elle ne m'a plus regardé dans les yeux mais elle a finit par vouloir en savoir plus, je lui ai tout raconté, comment tu m'as débarrassé de ce Brice, de comment t'avais prit mon départ, que c'est toi qui as compris et as finit par me trouver à moitié crevé à côté de cette cabine.

Elle ne m'a d'abord pas cru pero elle a vite comprit que j'étais sérieux et que Nathan Parker et sa famille m'avaient sauvé.

Elle m'a conseillé de t'envoyer une lettre, je l'avais déjà écrite mais j'hésitais à l'envoyer, j'hésitais à mettre l'adresse de chez toi et grâce à sa curiosité elle a finit par me demander les avantages que j'aurai à retourner là-bas, j'ai sortit ton discours en développant un peu mieux, elle était hésitante mais voyant mon mal être elle a fini par fixer une condition.

-laquelle ? Je m'empresse de demander.

-On habite en France mais je ne rode pas autour du lycée Embreville et surtout je ne traîne plus avec des gens qui traînent dans des affaires louches

Feux d'artificeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant