Chapitre 13

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- Depuis combien de temps ères-tu ici sale monstre ! Le provoquais-Je.
Il se retourne vers nous, son visage à moitié caché par la dizaine de bras qui le protège, pour nous répondre.
- Je suis ici depuis l'air d'Edo ! Mais ! Je reconnais ses masques de renards ! C'est ceux d'Urokodaki !
Ah ah ah ! Mais qu'elle plaisir ! Il m'envoie des nouveaux repas ! Je me suis juré de tuer tout les disciples d'Urokodaki Ah Ah Ah ! C'est divin ! Si vous saviez le nombre de gamins comme vous que j'ai dévoré ! Je ne peux pas rêvé mieux ! J'ai cru que cette session allait me passer sous le nez ! Mais vous finissez toujours par venir à moi ! 41 ans que je suis coincé dans cette prison de Glycine, mais au final, je me nourris plutôt bien, rigole t'il. Onze, Douze, vous serez le numéro 12 et 13 à mourir ah ah ah ! C'est extra !
- Sa suffit ! S'énerve Sabito ! Espèce d'ordure !

Il court vers lui et lui coupe 2 bras, mais ceux là repousse quasi instantanément !
Je l'accompagne à mon tour, pour lui asséner plusieurs coups, mais le résultat est le même, à peine nous lui coupons des membres qu'ils repoussent directement.
- Ah ah vous êtes très fort, mais rien ne pourra me vaincre ! Je remercie votre maître de vous différencier avec vos masque ... de conjuration c'est ça ? Dit la montagne de mains.

Nous l'attaquons à nouveau, alors que Sabito s'approche de plus en plus de son point vital, deux mains apparaissent de ses 10 autres bras déjà existants et attrapent Sabito.
Devant la scène qui se déroule face à moi, je n'hésite plus une seule seconde et me transforme.
Je saute vers Sabito pour l'aider à se défaire. Par chance, j'arrive avant qu'il n'y est de catastrophe.
- Oh ! Un démon, mais que fais-tu ma chère, tu devrais te joindre à moi !
Je tiens Sabito près de moi, après m'être réceptionnée. Je le lâche, la colère grandit en moi.
- Tsuki, ne te laisse pas envahir, contrôle toi, et anéantissons le !
Mes deux sabres en mains, je cours vers lui, déterminer à lui faire la peau, Sabito en fait de même, mais le démon nous attrape tous les deux, me serrant très fort dans sa poigne, ainsi que Sabito, nous sommes foutu ... même sous cette forme je reste plus faible que lui.
- Tu as déjà vu t'es proches mourir ma jolie ? Je vais te montrer !
Je regarde vers Sabito, alors que le démon avec 2 de ses mains s'approche dangereusement de Sabito.
Il arrive à se dégager à temps, jusqu'a être à 2 doigts d'atteindre son cou, je place tout mes espoirs en lui, il a toujours été le plus fort de nous trois, si le démon doit mourir se sera du sabre de Sabito, ça ne fait aucun doute !
D'un coup, de multiple bras foncent sur Sabito et lui écrase la tête.
- Noooooooooooooon ! Hurlais-Je Sabito !
Les larmes explosent comme une irruption dans mes yeux, mes forces m'abandonnent, je lâche mes deux sabres, non .... Sabito ! Non ... non pas toi, pas mon frère, non ! Ce n'est pas possible, je suis encore dans un cauchemar, je vais me réveiller !
Il prend le cadavre de mon frère et ouvre sa grande gueule pour l'y mettre dedans, je reste impuissante et démuni face à se que je vois, je n'y crois pas, c'est impossible !
- Hmmmm, délicieux ! Si tu savais ce que tu loupes !

Toujours coincé, impuissante, je pleure même si ça ne changera rien à la situation. Il me jette contre un arbre et j'atterris lourdement au sol.
Je suis sonné et incapable de faire quoi que ce soit, trop perturbé par ce qui vient d'arriver.

Je tente de me relever, mais une lame me transperce, au niveau de l'épaule droite, me clouant au sol.
J'hurle de douleur, un de mes sabres du soleil ...
- Je me réjouis de savoir que tu ressens la douleur, comme tu as l'air un peu toute raplapla. Je vais t'aider attends.
Et il plante le second à l'opposé. Je ne peux à présent plus bouger, ma transformation à cesser, je suis redevenu humaine, faible et dénuée de force.
- Mais non, ne tourne pas de l'œil, je compte te manger morceau par morceau, j'aimerai que tu vois ça !
- ...
La lumière commence à apparaître, signe que le soleil se lève. Face au sol, les sabres enfoncés jusque dans le sol, je ne peux pas me dégager et je perds énormément de sang.
- Tu as de la chance ! Je dois partir, mais j'espère te croisée la nuit prochaine, que nous finissions ce que nous avions commencé !
J'entends ses pas s'éloigner, mon corps tendu, j'essaye de me dégager mais, impossible d'attraper les lames, je vais mourir ici et maintenant ... Je rejoindrais alors mon frère ... et probablement Giyû qui ne se réveille pas ...

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