Pilier oni

Chapitre 7

Plus la sélection finale approche plus j'angoisse, à tel point que j'en fais des cauchemars la nuit.

Sur le point de me couché, avec la compagnie de mes chers frères, je tire une tête d'enterrement qui ne passe pas inaperçu.
- Tsuki ? Ça va pas ? Me demande Giyû.

Sabito se retourne dans son futon pour se mettre face à moi, alors que je suis assise dans le mien.
- Si, si, pas de soucis, bonne nuit répondais-je, pas convaincante.
- Tsuki ! Insiste Sabito pour devancer Giyû.
- Je vous jure que tout va bien, n'insistez pas s'il vous plaît ...

Ils se lancent un regard, puis finissent par abandonné, sachant que c'est perdus d'avance avec moi.

Je vais éteindre la lumière, alors que Giyû et Sabito sont déjà bien installé dans leurs futons. Je me glisse entre eux à mon tour et tente de dormir.

Je suis dans une arène, Giyû et Sabito sont avec moi et nous allons commencer la sélection Finale.
- Bienvenue à l'épreuve de Sélection finale pour devenir pourfendeurs de démons, après cette porte vous devrez survivre pendant 10 jours face aux démons dans une nuit infini, si vous mourrez, nous jugerons que vous êtes faible et que vous n'étiez pas apte à devenir chasseurs. Si vous survivez, nous vous délivrerons vos sabres du soleil ainsi qu'un diplôme. Dit un homme dont je ne perçois pas le visage. Maintenant, que l'épreuve commence, puisse les démons avoir pitié de votre âme.

Nous avançons, en suivant les autres jeunes volontaires, je me sens stressée et j'ai peur, je ne pensais pas que ça se déroulerai de la sorte.
Maître Urokodaki nous a parler d'arbres glycines et de 7 jours et non pas 10 ... je suis perdue.
- Tsuki, avance, me dit Giyû.
- Vous trouvée ça normal ? Leurs demandais-je.
- Tout a fait normal, cesse d'avoir peur constamment Tsuki, grandis ! Me répond Sabito.

Je ... je suis choqué du ton qu'a employé Sabito pour me répondre, il n'a jamais été aussi froid avec moi ... qu'est-ce qui lui prend ?
Je sais que j'ai tendance à devoir être souvent rassuré mais quand même ...
- Il va faire nuit pendant 10 jours non-stop et ça ne dérange que moi ?
- Tout te dérange Tsuki ! Me gronde Giyû.
- Arrête de te plaindre, tu sais très bien qu'en étant à moitié démon, tu es la seule qui va survivre ! Reprend Sabito.
- Quoi non ! Vous faites fausse route, si je me sers de ce côté là de moi c'est uniquement pour vous protégez !
- Mais nous n'avons pas besoin de ton aide ! Qu'est ce que tu ne comprends pas la dedans ! On est bien plus entraîner que toi ! Continue Sabito.
- Et nous sommes restée avec toi seulement par pitié et intérêt ! Suit Giyû.
- Je ... mais ... pourquoi est ce que vous me dites tout ça maintenant ? Demandais-je aux bords des larmes.
- Car par ta faute nous allons mourrir, alors autant que tu en es gros sur la conscience.

D'un coup, le démon qui a éliminé ma famille apparaît derrière Giyû et Sabito.
- Derrière vous ! Hurlais-je.
- Comme on se retrouve Kayagaku Tsuki ! C'est grâce à moi si tu es comme ça aujourd'hui ! Tu en es arrivé la grâce au massacre de ta famille adorée ! Et je reviens encore pour t'aider à évoluer ! Tu dois devenir la pire version de toi même et c'est deux individus t'ont ramollis la cervelle ! Tu es faible !
- Non !
- Tu ne vaut rien ! Même pas capable de te nourrir d'êtres humains pour gagner en puissance ! Tu es une honte à la race des démons !
- Nooon hurlais-je.
- Alors prouve moi le contraire !
- Comment ? Demandais-je, désespérée.
- Tu en tus 1 et je me charge de l'autre.
- Hors de question, tu n'as qu'à me tuée !
- Si tu ne le fais pas, je m'en charge moi même en terminant par toi.
- Je refuse !
- Tres bien, voila les conséquences de t'es actes !

Le démon, s'occupe d'abord de Sabito alors que personne ne bouge : il lui arrache la tête avant de la piétiner.
- Ahhhhhh non Sabito !!!!! Hurlais-je de colère et de désespoir.
- Ah Ah Ah , t'es actes ont des conséquences, me répète t-il en attrapant Giyû, qui ne se défend même pas.
- Non Giyû ! S'il te plaît arrête !
- C'est ta faute Tsuki ! Me dit Giyû avant que le Démon ne lui arrache le cœur.
- Nooooon ! Criais-je a m'en exploser les poumons !