Chapitre 2

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J'entendais au loin, le bruit de la serrure de la porte se déverrouiller, mais je n'eus pas le temps de réagir, quelqu'un ouvrait la porte et je tombais, me cognant la tête sur le sol.
- Aie ! Me plaignais-je.

J'ouvrais maintenant les yeux, en me tenant la tête, qui tournait.
- Lèves-toi, m'ordonne Urokodaki-san.

Je ne discute pas et me lève. Il reste méfiant, ce que je comprends et me demande de sortir dehors. Aujourd'hui, il fait grand soleil, et la neige a commencé à fondre.
Devant les portes qui mènent à l'extérieur, il me lance un dernier regard étrange et indéchiffrable.
Il ouvre les portes, je suis d'abord éblouie, et la chaleur des rayons me surprends, mais je ne vois pas où il veut en venir.
- Tu ne brûles pas au soleil ! Réagit il
- Pardon ? Demandais-je perdu.
- Les démons ne peuvent pas résister au rayons solaire, ils brûlent et s'envolent en cendre.
- Je ... j'aurai dû brûler alors !
- Oui, mais visiblement, tu n'es pas un démon ordinaire.

Je le regarde, ne sachant pas quoi faire, j'ai 14 ans, qu'attend t-il de moi !
Il se retourne et prend une lame. Il se tranche le bras. Voyant cette scène, je panique !
- Mais que faite vous ! Je cours chercher un tissu pour arrêter le sang.

J'enveloppe l'entaille qu'il s'est infligé, une goutte me tache le pouce, mais rien ne se passe, je continue et fait un noeud pour que le tissu tienne correctement.
- Un démon vraiment particulier ! Radote t'il surpris.
- Je ... je suis désolé, je vais partir et m'exiler si c'est ce que vous souhaitez ...
- Non, tu restes ici, nous allons manger, va réveillé les garçons.
- Vous êtes sur ? Demandais-Je perplexe.
- Oui va.

Je me dirige vers leur chambre, mais ... ils vont avoir peur ! Moi même, j'ai peur ...

Je fais glisser la porte et ils dorment paisiblement.
Je m'accroupis d'abord à coter de Sabito, et le secoue très doucement. Il ouvre les yeux et me regarde en souriant. Je ne peux pas m'empêcher d'être choqué par sa réaction.
- Tsuki ! Dit-il en m'enlaçant.

Je reste de marbre face à ce geste.
- Tu vas mieux ? Me demande t'il.
- Euh .. très bien oui, répondais-je perdue, et toi ?
- Oui merci, aller viens, on réveille Giyû.

D'une main tremblante, je le secoue à son tour, aussi doucement que possible.
Il ouvre les yeux, fatiguer, et en me voyant, il reste un peu ... pensif.

Je n'attends pas plus de ça réaction et pars en courant me cacher dans la chambre où je dormais.
Je ... j'ai trop peur, j'ai peur de moi, j'ai peur d'eux ...
- Tsuki ! Reviens ! Qu'est ce qu'il t'arrive ?
- Vous ne pouvez pas faire comme si, il ne s'était rien passé cette nuit ...
- Mais on ne fait pas comme si, je n'ai pas oublié, Giyû non plus, et encore moins Urokodaki-san, mais tu t'en veux, tu n'es pas un démon ordinaire Tsuki. Tu ne brûle même pas du soleil ! Remarque Sabito en s'accroupissant à côté de moi.
- Mais pourquoi tu m'as prise dans t'es bras, imagine je me serai retransformer !
- Ça n'a pas été le cas, et Urokodaki-san, ne t'aurai pas envoyé nous réveillés, s'il n'avait pas été sûr à 100 % qu'il n'y avait pas de danger, il nous a dit qu'il te testerai cette nuit avant de retourner dormir. Donc si tu es là, c'est que tout va bien.
- Mais pourquoi tu n'as pas peur de moi ? J'ai peur de moi, moi.
- Je ne sais pas, je pense juste que tu as du beaucoup souffrir ces derniers jours, alors ce n'est pas en rajoutant une couche avec ... cette histoire que tu iras mieux.
- Mais je suis un démon ! Sabito ! Un démon ! La chose que toi, Giyû et Urokodaki-san chasser !
- Mais tu es différente ! Insiste t-il.
- Pour combien de temps ...
- Je te promet, je me porte garant de toi, et Giyû aussi, dit-il en se tournant vers le concerner qui attendait debout à la porte.

Je les regarde chacun leur tour. Je sais que Giyû est plus retissant que Sabito, c'est lui que j'ai mordu cette nuit ...
- Giyû ? L'appelle Sabito.
- Nous t'aiderons, ça prendra, le temps qu'il faudra, je me porte aussi garant de toi. Finit-il par dire.
- Mais vous me connaissez depuis seulement 2 jours ... comment vous pouvez avoir confiance aussi facilement ? Tentais-je une dernière fois.
- Nous sommes t'a famille maintenant, me dit Giyû en me fixant droit dans les yeux.

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