Chapitre 8

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Après cette incident, qui a été rattraper de justesse, je garde en mémoire que Maitre Urokodaki n'a pas un cœur de pierre comme il le laissait paraître depuis ma première transformation.
J'ai vraiment pensée après ce jour, qu'il ne m'acceptais pas. J'ai cru qu'il m'enseignait avec les autres pour ne pas me foutre dehors, car après ça, il ne m'a plus abordé de la même façon. Il a prit ses distances, non pas qu'il est agit différemment avec Sabito et Giyû, mais je ne sais pas, j'ai pensée qu'il était juste un homme marqué par la guerre avec les Démon et que le fait d'en héberger un, c'était compliqué. Enfin, je me suis trompée, je regrette maintenant.

Enfin prête pour la sélection finale, je passe le reste de la journée à revoir tout les mouvements, que j'arrive enfin à maîtriser sans soucis. J'ai la conscience un peu plus tranquille, peut-être que ça m'évitera de faire encore des cauchemars...
À l'heure du repas, je me sens épuisée. Je les accompagne pour manger, mais ne tarde pas trop étant donné mon niveau de fatigue.
À peine nous finissons, que je file à la douche pour ensuite me couchée en vitesse. Sabito et Giyû ne sont même pas encore là, que je ferme déjà les yeux prête à dormir jusqu'au lendemain.

Dans la nuit, malheureusement, je ne peux empêcher une transformation involontaire, ce qui me vaut une petite balade nocturne dans la maison en attendant que celle-ci s'arrête d'elle-même. Je vais dans le salon et allume 2 bougies. Je ne veux pas encore réveiller Giyû et Sabito, ils leurs faut toutes leurs nuits complètes jusqu'à la sélection finale.

Au bout d'une heure, je tente de reprendre le dessus sur ma transformation mais rien n'y fait, je pense que j'ai tendance à me transformer la nuit a cause des gênes nocturnes d'un démon, comme ils ne sortent que la nuit et se cachent et, ou, dorment la journée. Enfin c'est la seule explication que j'ai trouvé pour justifier ce comportement.

Un bruit m'interpelle dans le couloir alors que je tourne la tête vers celui-ci.
Une ombre se rapproche silencieusement et je finis par apercevoir les cheveux couleur pêche de Sabito.
... Mince je l'ai réveillé, il a vraiment le sommeil léger ...
- Je suis désolé si je t'ai réveillé, lui adressais-je.
- Non, t'inquiète pas, tu as été très silencieuse, c'est juste que je ne t'ai pas vu dans ton futon, alors j'ai voulu m'assurer que tu allais bien.
- Merci, tout vas bien, je devrais pas tarder à revenir, va dormir !
- C'est moi le plus grand de nous deux, je te rappelle, me chuchote t-il en s'asseyant à côté de moi.
- Je sais, mais tu dois dormir pour être en forme et au maximum de t'es capacités pour la sélection finale.
- Tu stresses encore pour ça ? Me demande t-il.
- Non, ça va pour l'instant.
- D'accord, mais n'hésite pas à nous en parler si ça ne va pas hein.
- Oui, aller va dormir !
- Non, je reste avec toi.
- Pourquoi ? Tu vas être fatigué et tu ne va pas laisser Giyû tout seul !
- Alors allons tout les deux le voir.
- Mais on va le réveiller !
- Non, t'en fais pas, dit il en se relevant et en me tendant la main pour m'aider à mon tour.
- Bon d'accord, mais je te tiens pour responsable si on le réveille, je te préviens !
- C'est moi le grand frère, faut bien que je serve à quelque chose, je veille sur toi c'est tout.
- Oui, répondais-je en lui attrapant la main.

Nous nous dirigeons à nouveau vers la chambre pour se coucher.
- Tu vois, ça a servis regarde, me dit il.
- Regarde quoi ? Demandais-je.
- Tu es redevenu humaine idiote ! Rigole t-il toujours en chuchotant.
- Oh oui !

Nous nous couchons, l'un en face de l'autre et sa compagnie me donne envie de parler d'avantage.

- Dis Sabito ?
- Hm ?
- Quand est ce que tu te trouves une copine ?
- Quoi ? Tu ne veux plus de moi ! Ayez tu veux déjà te débarrasser de moi !
- Mais non, ricanais-je. Je veux dire, que toi et Giyû, si vous vous comportez comme avec moi, pour des filles qui vous plaise, je suis certaine que vous trouverez vite.
- C'est gentille de ta part Tsuki, mais pour l'instant, je n'ai pas besoin de copine, tu demande déjà beaucoup trop de travail et d'attention pour que j'en ai le temps, je veux déjà que tu sois heureuse et épanouie pour enfin me poser la question.
- Sabito, tu sais, même si je n'ai que 16 ans, je suis déjà bien mature quand il faut l'être, je demande de l'attention parce que je sais que je pourrai en avoir, parce que je sais que c'est possible, mais si tu venais à rencontrer quelqu'un, j'agirai autrement et je ne veux pas être la cause de ton chagrin ! Ne te serre pas de moi comme excuse pour ne trouver personne, sinon je vais vraiment me sentir coupable, moi aussi je veux ton bonheur et celui de Giyû et je me sentirai comblé si je sais que vous l'êtes aussi.
- C'est la nuit des confessions alors. Et bien sache que là, actuellement, je suis comblé, j'ai ma sœur et mon frère, je ne rêve pas d'une meilleure vie qu'à vos côtés jusqu'à ce que la mort nous sépare.
- C'est beau et tellement adorable de ta part Sabito et mon rêve ne s'étend pas plus que le tien.
- Pour l'instant la seule femme de ma vie c'est toi Tsuki !

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