Pilier oni

Chapitre 9

Nous sommes à 1 jour avant la sélection Finale.
Pour l'instant, je suis en train de nettoyer mes katanas. Nous partons d'ici 1 heure, le temps que nous nous rendions au Mont Fujikasane, l'épreuve débutera.
Nous avons 3 heures de marche et Maitre Urokodaki nous a dit de nous arrêter dormir chez un ami à lui qui vit au pied de la montagne. Et demain, nous irons au sommet pour ... l'épreuve.

Toujours silencieuse et perdue dans mes pensées, je nettoie avec acharnement la lame de mes sabres, non pas qu'ils m'appartiennent, j'aurai les miens après la sélection, quand j'aurai choisi ma pierre, mais ceux-là, doivent être irréprochable.

Je m'habille, kimono et veste d'Haori, une fois prête, je m'assoie sous le porche de la maison et regarde la vue.
- À dans 9 jours ..., dis-je à voix haute.
- T'en fais pas, ça passera plus vite que tu ne le penses, me dit Giyû en s'asseyant à côté de moi.
- J'espère que tu as raison.
- Tu es prête ? Me demande t-il.
- Je pense oui, je n'ai pas grand chose à prendre de toute façon ?
- T'es katanas, de quoi ne pas attraper froid et nous ! Plaisante t-il.
- C'est bon alors ! J'ai le plus important à ma survie !

Il rigole puis se relève.
- Tu viens ? Me dit-il en me tendant la main.

J'attrape celle-ci et il m'aide à me relever. Nous rentrons pour attendre Sabito.

Devant la maison, tous les trois prêts à quitter Urokodaki-sensei, celui-ci nous arrête un instant pour nous parler.

- Les enfants ... je ... je suis extrêmement fière de vous, même si je ne vous le montrais pas, tous ce que vous avez acquis au cours de ces années est exceptionnel ! Revenez moi en vie, s'il vous plaît.
- Vous inquiétez pas Urokodaki-sensei, je vous ramène tout le monde, lui répond Sabito.

Même si son masque de Tengu cache son visage, je suis certaine qu'il sourit.

- À bientôt alors, mes enfants. Revenez victorieux ! Je compte sur vous ! Termine t-il en nous prenant dans ses bras. Penser à vos masque de conjuration, ils vous protégeront.

Nous acceptons ce geste si rare de la part de notre maître, pour finir par le lâcher et commencer notre aventure.

- Au revoir ! À dans 9 jours, dis-je en faisant un signe de la main.

Je suis vite rejoins par mes frères, qui lui disent au revoir à leur tour.
Ayez, l'aventure commence.

Je me retourne plusieurs fois, un petit pincement au cœur quant à la réaction inattendue d'Urokodaki-san, c'est ... c'était vraiment émouvant, peut-être un peu trop pour mon cœur d'artichaut.

- Ça va aller Tsuki, t'en fais pas, je t'ai dis, tu verras, ça passera plus vite que tu ne le pense. On sera revenu en un rien de temps, me rappelle Giyû.

Je le regarde, pour lui montrer que je l'écoutais, mais ne réponds rien.

Je ferai tous ce qui est en mon pouvoir pour protéger Sabito et Giyû. Rester sous ma forme démoniaque pendant 7 jours non-stop si c'est nécessaire.

Après toutes ces réflexions pour me rassurer, je me souviens que je devais parler d'un truc avec eux, je les interromps dans leur conversation.

- Les gars ? Commençais-je.
- Oh, en voila une qui revient parmi nous, plaisante Sabito.
- Ah ah, oui, dites, au lieu de vous moquez de moi, j'ai une question que je voulais vous posez à tout les deux.
- Vas-y, m'encourage Giyû.
- Voila, une fois qu'on aura réussi l'épreuve et qu'on commencera notre dure labeur de Chasseurs et chasseuse de démons, où allons-nous dormir ? Pas chez Maître Urokodaki ? Car certes, il nous a nourris, logé, enfin la totale, nous considérant même comme ses enfants, mais il va devoir entraîner des nouvelles personnes, étant son rôle, alors vraiment, où est-ce que nous allons dormir ?
- J'ai posé la question il y a 3 mois à Urokodaki-sensei, il m'a dit, que le QG des pourfendeurs accueillait les soldats, alors nous irons là-bas, me répond Giyû.
- Très bien ! Mais nous pourrons repasser voir Maître Urokodaki ?
- Je suis sûr, qu'il n'attend que ça déjà ! Reprend Giyû.
- Cool !
- Dans tout les cas, le temps que nos katanas soient forgés, nous retournerons chez lui, pour lui rendre les siens, ainsi que pour récupérer les quelques affaires qu'ils nous restent.
- Bon ça va, je suis un peu plus rassurer alors.