Div-A's Story (Highschool of Desillusion)

Chapitre 12 : Side Story Compilation

Lize :

    A toi ma mère qui travaille dur pour nous assurer une bonne vie, qui est une femme plmus forte que moi et surtout qui vit avec mon père.

    A toi mon père qui t'inquiète toujours plus qu'il ne le faut et qui vit avec ma mère.

    Nous allons bien. Magnus vient de rentrer dans son nouveau lycée. Je préfère vous l'annoncer par lettre que par téléphone, je trouve ça plus attrayant et vous connaissez mes goûts... particulier. Comme je vous le disais, mon frère viens de rentrer au lycée Jan Lievens. Sa rentrée à l'air de s'être bien passé (il ne m'a fait part d'aucun problème en tout cas.). Je sais que vous vous inquiétez énormément, surtout depuis cet... incident. Mais ne vous inquiétez pas, il mangera à sa faim avec moi, et je vous promet que je ne le martyriserai pas... (Offre soumise à condition : Magnus ne doit pas me frapper, me désobéir, me cacher des choses. Si ces conditions sont respectés je ne ferais rien.) je vous charrie. Bien évidemment il ne pourra pas inviter de fille à dormir à la maison, et je vais veiller à ce qu'il n'ai pas des fréquentations trop étranges...

    Néanmoins, je dois vous avouer que ne connaissant toujours pas la totalité de cet incident, je ne comprend pas pourquoi Magnus s'obstine à ne pas user de ses pouvoirs. Enfin j'essaierai d'en apprendre plus puisque je pense que vous êtes dans la même ignorance que moi.

    Je vous le répète, ne vous inquiétez pas. Je chérirai mon frère au moins autant que vous m'avez chéri. Et puis, je suis une adulte responsable désormais.

    A très bientôt ! (Nous rentrerons à la maison pour les vacances !)

    Je vous tiens au jus. Si la situation de Magnus évolue, vous serez les premiers informé.

    Votre petit dragon qui a quitté le nid.

    Lize.

Karma :

    Quel était cet étrange silence ? Quel était cette noirceur ? Je ne me sentais pas chez moi. Je ne me sentais pas moi. Une étrange boule d'angoisse me perforait le ventre. C'était vraiment une sensation étrange. Soudain, tout fut limpide. Je vis.

    La forêt s'étendait à perte de vu. Une forêt d'arbres verts et feuillus. Je reconnaissais le lieu où nous allions avec mon frère quand nous étions petit. La boule d'angoisse devint boule de nostalgie, tout autant douloureuse par ailleurs. Je nous revoyais, nous courant après, bâton en main, nous coursant comme des gamins. Nous jouions aux chevaliers, pourchassant des monstres invisibles dans cette forêt que nous pensions magique. Mon grand frère m'entraînait toujours dans ses délires. Parfois notre sœur voulait bien jouer. Elle se voyait contrainte de prendre le rôle de la princesse et un de nous deux devait se battre pour la libérer. Que de bon souvenirs dans ces bois.

    Mais qu'est-ce que je fais ici ? C'était le lieu de mon enfance, oui je m'en souviens parfaitement. Mais je ne sais pas ce que je fais ici, nous avions pourtant déménager. Non vraiment c'est incompréhensible. Je ne me souviens pas d'être arrivé ici. Tout ceci était bien étrange. Alors pour comprendre, je me mis à avancer sur le sentier en terre battu. J'arriverai bien quelque part. Oui j'en était sûr, marcher dans cette direction était la meilleur chose à faire.

    Tiens bizarre. Je ne suis plus dans la forêt mais dans mon collège. Brrrrr. J'en ai des frissons. Ce collège qui m'a vu grandir, qui a vu mes capacités évoluer. Oui ce collège où j'étais avec mon frère et ma sœur. Ma sœur avait deux ans de plus que moi et mon frère trois ans. Au collège nous étions comme les trois mousquetaires, trois justiciers. Sauf que nous avions des pouvoirs. Les miens d'abord, moi, le benjamin. Je pouvais faire des lames de feu. Avec ses flammes changées en épée, j'étais un vrai chevalier. Mon frère, Arthur, pouvait faire apparaître son arme. Lorsqu'il l'invoquait, le ciel se fendait en deux, il était maître des cieux, de la foudre et des tempête. Mon frère, l'aîné, le plus grand de tous, c'était le maître de Rhongomyniad ! Ma sœur, la magicienne éprise du monde, pouvait créer des poupées, c'est à dire des soldats.