XIII : Sous les étoiles

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Parce que je suis désormais tata pour la première fois ! 


Les deux jeunes hommes avaient passé la journée, allongés l'un contre l'autre. Ariki n'avait pas cessé ses caresses dans les cheveux du blond et s'était même permis de descendre sa main jusque dans son dos. Il était évident qu'ils venaient de franchir un cap dans leur amitié mais aucun d'eux ne voulait y penser pour le moment. Ils étaient bien. Puis finalement, Cassandre avait commencé à avoir faim sur le coup des vingt-heures et ils avaient convenus qu'ils feraient mieux de manger avant de partir vers le lac. Ils s'étaient alors dirigés vers un restaurant à deux pas de l'hôtel et avait passé leur commande.


— Tu es pressé ? demanda le blond tandis qu'il portait sa fourchette à sa bouche.

— Tu n'as pas idée, j'ai l'impression que depuis qu'on a quitté la chambre, les secondes sont des minutes et les minutes des heures. Je suis comme un gosse.

— Patience ! Mange et tu verras que tout ne te paraîtra plus aussi long. Et arrête de regarder l'heure aussi ! Je te vois reluquer ta montre toutes les cinq secondes.


Le maori fronça les sourcils et fit ressortir sa lèvre inférieure dans une mimique boudeuse.


— Range moi cette lèvre ou je te la mords.

— Tu n'oserais pas !

— Tu veux vraiment tenter le diable ?

— C'est toi le diable ? Non parce qu'honnêtement tu ne me fais pas peur.


Cassandre aurait aimé pouvoir se jeter sur la lèvre du maori et lui mordiller, lui lécher, lui... Oh mon Dieu, il devait absolument se calmer ! Ses hormones étaient intenables...


— Dépêche-toi de manger à la place de me chercher, grogna le blond.


Son sang était comme de la lave.


— Rappelle-moi ce que tu me disais il y a encore quelques secondes ? Patien- quoi ? Fais ce que je dis, pas ce que je fais, hein ?


Cassandre eut un geste très puéril en imitant le brun parler.


— Tu es un enfant, tu le sais ça ?

— Je te l'ai déjà dit, j'ai rarement le loisir de me lâcher autant donc ne m'en veux pas, souffla le français.

— Je ne t'en veux pas, je trouve ça adorable. Et puis grâce à toi je m'entraîne pour le jour où j'aurais mes enfants !

— Tu veux des enfants ? demanda Cassandre avec un grand sourire.

— Oui. Je veux des enfants mais plus tard. Quand je serais sûr à cent pourcent d'avoir trouvé la bonne personne. J'aurais peut-être quarante ans mais je m'en fiche !

— L'important c'est l'amour que tu leur donneras, pas l'âge auquel tu les auras.

— Oui, c'est ce que je pense aussi.


Ariki sourit tendrement au plus jeune qui sentit son ventre se tordre.
Il en était certain maintenant, il était tombé amoureux du maori. Pas d'un seul coup mais en quelques heures ou quelques jours. Ça avait été un processus rapide. C'était si simple. Le guide était magnifique que ce soit physiquement ou psychiquement. Il avait tout pour plaire au blond !

À L'AUTRE BOUT DU MONDEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant