XLII : Joyeux Noël

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Le vingt-quatre décembre était l'une des journées préférées de Cassandre. L'engouement pour les fêtes de fin d'années ne l'avait jamais quitté, même pendant la période la plus sombre de sa vie.

Il était levé depuis sept heures trente. Il avait abandonné son petit-ami dans leurs draps et s'affairait à terminer d'emballer tous les cadeaux de Noël et à faire une liste de tout ce qu'il lui manquait pour le festin du soir-même.

Trop occupé, il n'entendit même pas sa mère arrivait derrière lui aux alentours de neuf heures.

Bonjour mon chéri, tu es bien matinal !

Le blond sursauta et se retourna vivement vers sa maman.

Bonjour maman ! Tu m'as fichu une peur bleue !

Encore une de tes listes de courses de dernière minute ?

Comme chaque année, sourit le fils sous le regard tendre et maternel de la femme.

Qu'as-tu pris comme cadeau à Ariki ?

Je lui avais pris quelque chose de tout bête, un cadre photo numérique, mais la poste a perdu mon colis...

En fait, en parlant de ça, ton colis se trouve dans notre chambre. On ne l'a jamais posté avec ton père, sourit tendrement la matriarche.

Cassandre regarda la femme devant lui, ses yeux aussi ronds que des soucoupes.

Je ne sais pas si je dois te hurler dessus ou te remercier du plus profond du cœur...

Me remercier ! Tu auras un beau cadeau à offrir à ton petit-ami ce soir.

— Bonjour !

Le blond se retourna vers le beau brun qui terminait de descendre les escaliers, un sourire gigantesque sur son visage.

— Coucou, tu as bien dormi ?

— Avec toi ? Toujours, mon amour et toi ? Bonjour Lydia.

— Bonjour Ariki. Déjeuner ?

— Café, merci.

— J'ai bien dormi, répondit Cassandre à son tour.

— Tu es levé depuis longtemps ? lui demanda le barbu en venant le prendre dans ses bras.

— Pas tant que ça. Peut-être une ou deux heures, je ne sais plus vraiment.

— Tu as quitté le lit si tôt ? Je ne t'ai même pas senti partir. Tu prépares quoi ?

— Une liste des choses qu'il me reste à acheter pour ce soir ! Je veux que tout soit parfait !

Le maori se contenta de sourire et d'embrasser tendrement son petit-ami.

— Ton café, jeune homme.

Ariki se décolla de Cassandre et se tourna vers sa belle-mère et la remercia en prenant sa tasse bien chaude à deux mains.

Quand comptes-tu aller faire les courses ? demanda Lydia en se maintenant au plan de travail.

Maintenant ? Est-ce que je peux prendre votre voiture ?

Les clés sont dans le pot à clés. Tu emmènes Ariki avec toi ?

Le brun devint attentif à la conversation après avoir entendu son prénom.

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