Yamaguchi Tadashi

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Aujourd'hui, est un grand jour pour moi. Je reprends les cours, comme avant, ou presque. J'étais au lycée de Nekoma l'an dernier, mais aujourd'hui, je fais ma rentrée à Karasuno. J'étais dans l'équipe féminine de volley du lycée, et je n'en suis pas sortie indemne. Mon égocentrisme m'a tué, la victoire aussi. De ce fait, mes coéquipières s'en sont prises à moi pour me blesser. La cheville gauche brisée, je n'ai plus le droit de reprendre le sport jusqu'à autorisation du médecin.

Cependant, ces derniers mois m'ont appris beaucoup de chose : être égocentrique n'est pas une qualité, c'es même plutôt un vilain défaut. J'ai donc arrêté le volley, et le lycée : il n'y avait aucun intérêt à y retourner, personne ne voulait me voir. Je suis même persuadée d'avoir ravi nombre d'entre eux.

Hélas, je ne verrai jamais si mes efforts pour changer n'auront pas été vain. C'est pour cela que j'ai décidé de reprendre les cours, comme toute personne normale. Je continue ma première année, en étant aidé de cours particuliers. Ce n'est qu'un détail, mais je veux tout de même réussir mes études. Par contre, le volley, c'est bel et bien terminé...


⋋ Jour de la rentrée ⋌

Quand le réveil sonne, je suis au bout du rouleau. Je n'avais plus l'habitude de me lever aussi tôt : six heures et demie ! Cependant, aujourd'hui je ne peux pas arriver en retard, pas aujourd'hui. Je redonnerai presque tout pour refaire mes petites matinées sans réveil !

Une fois terminé, je rejoins la cuisine et petit-déjeune avec mes parents. Cela fait un moment que je n'ai pas petit-déjeuner avec eux, quand j'étais à Nekoma, je vivais avec une amie du coup je ne voyais presque pas mes parents. Mais maintenant que je suis de retour à la maison, je vais pouvoir passer plus de temps avec eux.

Dès que j'eu terminé de me préparer, je pris mon petit-déjeuner avec mes parents. C'était tellement devenu rare que je mange avec eux, quand j'étais à Nekoma, je vivais chez une amie, et je dois avouer que mes parents passaient au second plan face au volley. Mais je souhaite vraiment me rattraper, et j'ai déjà commencé !

Devant l'entrée de la maison, j'attrape mon sac de cours et je les salue en souriant de pleine dent. Je saie que ma mère adore me voir sourire, rien que pour elle je le ferai.

Mais une fois mes parents derrière moi, qui vais-je avoir auprès de moi ? Cette rentrée est aussi excitante que terrifiante. L'angoisse monte quand mes pensées se bousculèrent, me faisant perdre cette confiance que j'avais bâtis toutes ces années. J'ose espérer que Karasuno n'est pas comme Nekoma.

Une fois dans l'établissement, je ne peux plus faire marche arrière. Je consulte ma classe et ma salle du premier cours. Je suis en classe 4. Une classe d'attardé mental ? Non, ne commence pas avec ça. Je trouve un bureau près de la fenêtre que personne n'a l'ère d'occuper. Mes habitudes ont été ainsi : met toi près de la fenêtre, si le cours ne t'intéresse pas, tu auras l'extérieur. Les vielles habitudes ne changent pas on dirait.

J'ai beau essayé de me concentrer, mais les cours cela n'a jamais fait un avec moi. Je suis plus sportive qu'intellectuelle, c'est un fait. Quand seulement la demie journée était passée, je criais intérieurement en moi et me maudissait d'avoir pris ces cours particuliers. Mais le sport n'est plus à ma disposition, alors je vais devoir me contenter des cours et de faire de mon mieux.

Par contre, le regard des autres autour de moi, du fait que je sois « la » nouvelle de la classe, ça va deux minutes. C'est à ce moment là de la journée que j'ai ressorti mon plus beau regard courtois. Il fallait que cela sorte ! Je les regrette tellement, eux qui savaient y faire avec moi...

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 La fin des cours était là, à ma portée ! Ce premier jour était éprouvant, je suis exténuée ! Je rêve actuellement d'une bonne et longue nuit de sommeil. Par contre, où est-ce que je suis ? Je ne connais pas encore l'établissement, je ne sais pas où je suis. C'est un rire nerveux que je sors, quand j'aperçois une porte un peu plus loin, avec la lumière de l'extérieur qui brille derrière !

Quand je fus sortie de l'établissement, c'en est un autre qui se dresse devant moi. Comme un gymnase, bruyant qui plus est. Mon amour pour le sport me tuera un jour, j'en suis certaine. Je m'approche donc de l'entrée de ce gymnase, je n'espère pas y trouver quoi que se soit, j'ai peut-être trop de culpabilité en moi pour faire demi-tour.

Cependant, je fus vite arrêtée dans ma course par quelqu'un. Nous nous bousculons et tout deux nous nous excusons. Son ami, très grand est-il, passe à côté de nous sans nous calculer plus que cela.

- Est-ce que ça va ? Demande-t-il tout confus.

Son visage me dit quelque chose. Surtout son regard, ses yeux, son petit sourire et...

- Ankô ?

Quoi ? Il-il me connait ?

- Ankô Yaûri ?

Bien sûr, en le regardant plus distinctement, cela ne peut être que lui

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Bien sûr, en le regardant plus distinctement, cela ne peut être que lui. Ses cheveux bruns, tirants légèrement sur le verte, ses tâches de rousseurs. Tadashi.

- Yamaguchi ?

- Oui ! Tu es revenue ! Je ne pensais jamais te revoir.

Et il me prit dans ses bras, geste que je n'accepte guère, mais là, je crois que j'en avais besoin. Je resserre l'étreinte qu'il y a entre nous, et je sens toute la chaleur de câlin, une chaleur si agréable. N'aurait-elle pas pu être meilleure qu'avec lui ? Je n'en ai aucun doute. Ankô, tu n'es plus seule, tu ne l'as jamais été.

Mon regard se pose de nouveau sur le gymnase, et je décale mon ami plus loin de moi. Cette passion me tuera.

- Alors Yamaguchi, tu fais toujours du volley ?

- Bien sûr ! Pour rien au monde je n'abandonnerai ! Et toi alors ?

- Non, le volley c'est terminé.

On pourrait presque croire que je parle d'une relation intime. Mais c'était tout comme.

Tadashi essaie de me poser pleins de questions sur le pourquoi de cet arrêt. Il sait que j'ai toujours aimé ce sport, c'était tout pour moi, tout, et j'ai tout perdu.

Il se fit rapidement appelé à l'entrée du gymnase, certainement qu'on l'attend pour commencer l'entrainement. Ce chauve ne fait pas attention à moi et retourne rapidement dans le gymnase. Soudainement, c'est comme s'il avait eu une illumination, et Tadashi me tira le bras tout en disant :

- Viens avec nous à l'entrainement !

- Yamaguchi ! Je ne crois pas que ce soit une bonne idée !


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𝙱𝚕𝚘𝚗𝚍𝚒𝚗𝚎𝚝 ➪ 𝕋𝕤𝕦𝕜𝕚𝕤𝕙𝕚𝕞𝕒 𝕂𝕖𝕚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant