Camp d'entraînement [ Part.2 ]

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*****

Je déteste me retrouver dans ce genre de situation, où tu interpelle quelqu'un mais que tu ne sais pas quoi dire. Ce genre de situation n'arrive pas souvent dans la vie courante, mais pour ma part, c'est la première fois que je suis dans une situation pareil.

Je ne sais pas trop comment m'y prendre. Pourtant j'ai réussi à m'excuser auprès de Kuroo et Kenma, au bout d'un an il était tant, mais là avec bl-... Tsukishima ! C'est différent, va savoir pourquoi.

Je sais qu'il faut que je m'excuse pour mon comportement, mais je n'y arrive pas. En plus de ça, je le fais poireauter comme un débile debout, et il fait presque nuit !

Bon, il va bien falloir que je me lance un jour. Pourquoi c'est si dur de m'excuser auprès de lui ! En plus il a l'air de s'impatienter.

- Je...

Va s'y Yaûri c'est pas compliqué.
Je-suis-désolée, c'est tout ce que tu as à dire.

- Je suis désolée.

C'est bon j'ai réussi ? Qu'elle est ça réaction ?

Je relève la tête dans sa direction et j'ai l'impression qu'il sourit. Mais c'est très peu probable venant de lui.

- Yamaguchi m'a parlé. Et tu es mon amie, tu n'es pas seulement le manager adjoint.

Je fis de grand yeux et lui souris. Alors je m'étais trompé, je suis réellement son amie ? Wow ça fait un choc, mais je suis heureuse.

J'ai envie de le prendre dans mes bras, mais je sais qu'il n'appréciera pas... Et puis tant pis.

Je cours et l'enveloppe de mes bras. Avec ma petite taille, mes bras se retrouvent au centre de son dos, et ma tête en plein sur son torse.

Je sens qu'il n'est pas à l'aise, mais je m'en fiche, je veux juste apprécié le moment. Et bizarrement, je n'ai plus envie de le lâcher, je me sens si bien dans ses bras.

Soudain je sens deux mains se poser sur mon dos. Je regarde Tsukishima et vis qu'il avait la tête haute, le regard sur le reste de la cour, légèrement gêné par la situation.

Je ne pus m'empêcher de rire en le voyant agir ainsi.

- De quoi ris-tu ?
Demande-t-il d'un ton sérieux.

- De toi.

Je me retire à contre-coeur et lui demande de me suivre.

- Où va-t-on ?

- Dormir.

~~~

Le lendemain le réveil fut dur, très dur. Je n'aurais jamais dû me coucher si tard, mais en même temps je n'arrivais pas dormir.

Je me lève difficilement avec quelque vertige. Je regarde la chambre et ne vis pas Shimizu. Elle est certainement déjà dehors, prête.

𝙱𝚕𝚘𝚗𝚍𝚒𝚗𝚎𝚝 ➪ 𝕋𝕤𝕦𝕜𝕚𝕤𝕙𝕚𝕞𝕒 𝕂𝕖𝕚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant