Coup de froid

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Depuis mon weekend à Tokyo, j'y suis retournée assez souvent. Revoir mes amis m'a fait du bien, et m'éloigner du lycée aussi.

J'ai essayé de faire comme si je n'avais rien vue, mais Yamaguchi lui, l'a comprit. Depuis, il vient souvent me voir et me demande si ça va. Je ne voulais pas l'inquiéter, surtout avec le match contre Aobajōsai qui arrive.

J'essaie de me convaincre que tout vas bien, mais je sais très bien que c'est faux. Je me connais mieux que personne, donc bon logique quoi.

Il faut que je me fasse une raison, et je l'ai déjà cette raison:

Je suis amoureuse.

~~~

- Amoureuse ?!

Je fais signe à mon meilleur ami de parler moins fort. Il referme sa bouche et hoche la tête positivement. Décidément celui là, on peut pas lui dire un truc sans qu'il le hurle...

Il finit par sourire.

Je regarde autour de nous pour voir si personne ne l'a entendu. Mais malheureusement, je tombe sur le regard étonné du blondinet qui hante mes pensées.

Je lui fait un léger sourire avant de retourner auprès de mon meilleur ami. Il était entrain de répéter le mot amoureuse plusieurs fois, la tête baissée.

La professeur entra quelque instant après, et Yamaguchi retourna s'assoir à sa place.

À la fin de la journée, je me retrouve en compagnie de Shimizu dans le gymnase à attendre les garçons. Un fois qu'ils arrivent, l'entraînement à pu commencer.

À la fin de ce dernier, Yamaguchi me sauta au cou répétant encore le mot amoureuse.

- S'il te plaît Dachi lâche moi..

- Non ! Je veux savoir qui sait avant.. même si j'ai déjà m'a petite idée...

Je le lève les yeux et lâche un léger soupire. Yamaguchi mit son bras autour de mes épaules et ne fait que me poser la même question sans cesse.

Après quelques minutes de marche, le brun s'aperçoit qu'il manque Tsukishima. Il s'arrête et me tire par le bras pour que je fasse de même.

On vit au loin, une grande silhouette qui s'approchait. Je remarque de suite que c'était celui qu'il attendait. Casque sur les oreilles, mains dans les poches, son regard était rivé sur le sol.

Il relève la tête en arrivant à notre hauteur. Il nous regarda sans même daigner un sourire. En même temps venant de lui c'est plutôt rare.

Il se mit entre moi et mon ami et me fixa.

- On y va ?

Yamaguchi lui répondit la seconde précédente. Tandis que moi, je ne répondit rien. Nous reprenons notre route et, comme à son habitude, Yamaguchi sautillait sur place.

Nous quittons le brun quelque temps après, et nous nous retrouvons dans notre rue. Fatiguée, je m'installe sur le banc placé sous le lampadaire. Tsukishima me rejoint quelque seconde après.

𝙱𝚕𝚘𝚗𝚍𝚒𝚗𝚎𝚝 ➪ 𝕋𝕤𝕦𝕜𝕚𝕤𝕙𝕚𝕞𝕒 𝕂𝕖𝕚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant