18. Plan B : La Soul Society Arc SS

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POV KARIN

Hitsugaya: Nous partons pour la Soul Society.

Ce mot résonna encore dans  ma tête. La Soul Society? L'au-delà d'où les âmes avaient  droit à une seconde chance de se créer une nouvelle vie.

Alors que j'étais en plein début pour digérer cette information, le capitaine donna des ordres pour le départ.

Hitsugaya: Hanakari , tu vas t'occuper de Yuzu rendu à la Soul Society et vous serez hébergé au manoir Kuchiki pour la sécurité de Kurosaki.

Yuzu hocha de la tête activement , mais paraissait extrêmement nerveuse à cette annonce.

Yuzu: Mais ? Et Karin?

Hitsugaya: Ne vous inquiétez-pas , elle logera dans les quartiers de la dixième , proche de mon logement.

Rassurée, elle monta en haut accompagné de Jinta et pris Usagi en passage que Rukia avait dans les bras.

Rukia s'approcha de moi , puis déposa sa main sur mon épaule par réconfort.
Puis partit rejoindre Matsumoto pour monter en haut. Il ne restait plus que moi et le capitaine Hitsugaya.

Hitsugaya : Tu devrais te dépêcher d'emballer tes affaires Kurosaki.

Karin : Je sais, je n'ai pas besoin que l'on me le rappelle.

J'étais dos à lui assise à la table de cuisine et lui sur le divan également de dos. Le silence plongeant, il brisa cette longue note en se levant et en déposant doucement sa main sur mon épaule afin de me donner le courage qu'il me manquait.
Je soupira puis me leva pour aller faire mes valises , sentant encore  le regard du capitaine de la dixième me fixer de derrière.

Seule dans ma chambre, je ferma la fermeture éclair de ma valise et me pinça les tempes pour consoler mon épuisement.

Karin: Ça m'apprendra à me tirer dans la gueule du loup.

Arrivé au magasin d'Urahara

Machinalement, tous étaient à la porte du Senkaimon, l'homme au bob tira son chapeau vers le bas signe de salutations. Le sourire mesquin à la bouche , il prit la parole.

Urahara  : Eh bien que de retrouvailles! J'imagine que vous devez être pressé de partir. Alors je ne vous retiendrai pas plus longtemps, bon voyage.

Il finit sa phrase en inclinant son chapeau vers le bas puis ce fut le tunnel.

Alors que je marchais tranquillement admirant le noir absolu autour de moi , je vis Jinta porter Yuzu dans ses bras en courant et Rangiku et Toshiro coururent devant moi.

Karin: Pourquoi vous...

Un roulement abasourdissant se fit derrière moi, c'était tout un bordel.
Voyant que la boule prenait largement du terrain en menaçant de m'écraser, je me mis à courir.

Karin: J'y arriverai pas bordel!

D'une seconde à l'autre , j'étais déjà sortie du Senkaimon. En train de virevolter de toits en toits d'un paysage qui m'était presque inconnu, mais facile de nom. La Soul Society. Ma tête ne pris pas en compte que j'étais dans les bras de Toshiro en train de "shunpoter".
Je sentais le vent me zizaguer sur le visage. L'air était différente.
j'étais sans voix. Je n'étais ni heureuse , ni malheureuse d'être là , mais le mal de pays décrivait mon état. Quoi qu'il me restait la curiosité de ce nouveau monde.
Je sentis mes pieds se déposer au sol , mes yeux naviguant  l'environ, sans remarquer que les autres parlaient.

Yuzu: Karin ? Tu vas bien?

Karin : Oui ,ça peut aller , ne t'en fais pas Yuzu. Et toi?

Yuzu: Je vais bien. Alors c'est ici que nous allons habiter...

Nous regardâmes les bâtiments autour de nous. Si je me rappelais bien..Lors de mes entraînements avec Urahara, on serait dans le Seireitei.

Jinta , Rukia, Matsumoto et Toshiro hochèrent de la tête suite à leur discussion.

Hitsugaya: Allons-y.

Dans le Gotei 13

Toshiro avait donné pour ordres à Matsumoto de s'occuper de me faire visiter les quartiers pendant qu'il s'occupait d'affaires plus sérieuses. Nous marchions tranquillement dans les couloirs de la neuvième division, bien sûr sans passer inaperçues. Sûrement que mes habits étaient la cause.
Mes shorts ne devait sûrement pas « respecter » leur code vestimentaire appropriée aux femmes.

Matsumoto: Alors Karin? Qu'en pense-tu?

Karin: Mh? Que veux-tu dire ?

Matsumoto: Bahhhh, tout ça c'est nouveau pour toi non?

Karin: C'est nouveau? Je veux dire , je n'ai pas grand chose à dire à propos de tout ça.

Matsumoto: Ahh je vois , peut-être que tu auras quelque chose à dire maintenant que tu passeras plus de temps avec mon cher capitaine.

À cette phrase, je ne pouvais que retenir mes joues rouges.

Karin: Matsumoto!

La femme à mes côtés ne put s'empêcher de rire et de ce train nous poursuivons notre tour de visite.

À la fin de notre visite,  nous marchions dans les couloirs de la dixième division. Proche à quelques mètres, on pouvait apercevoir un capitaine sérieux.

Matsumoto: Taichô!

Il était juste en face en train de parler à un de ses subordonnés.
Il s'était retourné vers nous, puis disposa le shinigami. De son visage indifférent, ses yeux s'ancraient dans les miens puis se posa sur ceux de sa vice capitaine.

POV NARRATEUR

Hitsugaya: Avez-vous terminé votre visite?

D'un air réfléchi, Matsumoto répondit.

Matsumoto : Il me restait à lui faire visiter son logement et ce sera tout!

Hitsugaya: Bien. Kurosaki après ton installation, tu dois nous rejoindre au hall principal de la première division. Le capitaine commandant demande une réunion qui requiert ta présence.

Karin: C'est pas pour t'ennuyer , mais Je n'ai aucun souvenir où me diriger.

Hitsugaya: Matsumoto t'accompagnera après.

Karin: D'accord. Et elle est passée où?

Le bras droit du capitaine de la dixième avait bel et bien fuit en cachette. Ce qui avait le don de décourager son capitaine. Non loin, une jeune rousse marcha tranquillement avec un saké à la main, en gloussant.

Matsumoto: Il faut bien les pousser un peu, ces deux là.

De retour au quartier de la dixième, le jeune Hitsugaya montra l'appartement à Karin. Il se mit à l'encadrement de la porte d'entrée.

Hitsugaya: Lorsque tu auras terminé, tu toqueras à ma porte. Mon appartement est à ta gauche à 2 portes.

Karin: Génial , tu es payé pour être mon garde du corps ici aussi?

Il soupira.

Hitsugaya: Bref , tâche de faire vite , nous sommes déjà en retard , la réunion a commencé il y a peu déjà.

La femme aux cheveux corbeau le sorta de son appartement, sans la moindre surprise que l'homme n'y réagissait pas du tout.

Karin: Je vais prendre le temps qu'il faut , merci le nain.

Et sur ces mots , elle lui ferma la porte au nez , le sourire forcé au visage. Avec la porte fermée, le petit capitaine se retourna puis soupira et baissa sa tête. Il prit un temps court de silence puis partit vers son appartement. Karin était encore derrière sa porte, appuyant son dos contre le mur. Elle lâcha un râlement en prenant son visage et étira ses joues d'un air fatigué.

Karin: Ma maison me manque.

MERCI DE LIRE MES CHAPITRES! J'AI RÉCEMMENT CORRIGÉ DES CHAPITRES SANS TROP CHANGER L'HISTOIRE POUR NE PAS VOUS INQUIÉTER. BREF ! PROCHAIN CHAPITRE: NOUVEAUTÉS

La chute de l'EspoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant