Chapitre 63- Illusion P1

617 34 75
                                    


Klaus

Assis avec nonchalance dans mon fauteuil, je savoure cette soirée. Je ne peux que remercier Caroline de nous avoir tous réunis une dernière fois avant notre départ. J'ai longtemps désiré vivre un moment de ce type auprès de ma famille mais je n'aurais jamais cru cela possible. Pas avec notre passif, pas après nos incessantes querelles et nos multiples trahisons.

J'avais tort !

Tour à tour, je les observe. Il est agréable de lire sur leurs visages ce même sentiment de plénitude. La présence de Katherine ne me parait plus si insupportable. Ce soir, je la tolère.

— Elijah, tu te rappelles ce premier avril à Copenhague quand Nik avait hypnotisé un cirque entier pour qu'il te suive toute la journée ! annonce Rebekah

— Oh oui !

— Non ! Tu as vraiment fait ça ! me demande Caroline, outrée, en se tournant vers moi.

D'un rire, je lui confirme qu'il s'agit bel et bien de la stricte vérité.

 — Je crois pouvoir affirmer que ç'a été les vingt-quatre heures les plus exténuantes de ma vie ! se plaint mon ainé.

Nous éclatons tous de rire. Après un millénaire d'existence, des souvenirs comme celui-là nous en avons à la pelle.

J'aime voir Caroline interagir avec chacun des membres de ma famille. Ils l'ont tous accepté parmi nous et malgré des débuts difficiles, j'ai la chance de constater qu'elle s'est accommodée d'eux.

Je ne pouvais rêver mieux !

Alors que je trempe mes lèvres dans mon verre, mon petit frère s'installe à mes côtés puis me demande sur un ton de confidence :

— J'imagine que je ne suis pas le seul à avoir remarqué le rapprochement entre notre sœur et le Salvatore.

D'un coup d'œil, j'observe le couple en question. La main de Rebekah est posée sur le bras de Stefan et tous les deux ont l'air de bien s'amuser. Bien que je l'ai trouvé maussade en début de soirée, elle semble avoir retrouvé sa bonne humeur.

— En effet ! j'admets en reprenant une gorgée dans mon verre.

— Alors je t'écoute... que fait-on ?

— On ne fait absolument rien ! je lâche dans un soupir.

Kol éclate de rire avant de se rendre compte que je suis sérieux.

— Quoi ? Si l'on n'agit pas, il va y tremper son biscuit si tu vois ce que je veux dire.

Je roule des yeux. Pourquoi se trouve-t-il obligé de me faire un dessin ? Je fais déjà des concessions, il ne faut pas m'en demander trop.

— Je lui ai fait la promesse que je n'interagirais plus dans sa vie et je compte bien tenir cette promesse, j'admets.

— Caroline t'a complètement grillé le cerveau ou quoi !

— Notre sœur est assez grande pour savoir ce dont elle a besoin ! je m'agace.

— Justement, non ! Elle ne l'est pas ! il réplique. Si c'était le cas, elle ne perdrait pas son temps avec ce... cette espèce de cafard !

— Surveille ton langage, Kol ! Il s'agit de l'ami de Caroline et puis il n'est pas si mal, je l'aimais bien dans les années 20.

— Si tu l'aimais bien c'est parce qu'il n'avait plus ses émotions à cette époque !

Entre rêves et réalité  ( EN COURS DE CORRECTION )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant