Chapitre 130- Téléchargement terminé

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Klaus

Debout devant mon chevalet je suis parfaitement concentré sur le mélange de couleurs qui jauge ma toile.

Quelque chose a changé dans mes œuvres, la lumière semble s'être infiltrée dans les ténèbres et je dois admettre que ce résultat aussi contrastant qu'il peut l'être est... épatant.

 Je termine les dernières finitions avec mon pinceau lorsqu'une musique éclate dans mes tympans et me fait déraper du trajet que je devais suivre

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Je termine les dernières finitions avec mon pinceau lorsqu'une musique éclate dans mes tympans et me fait déraper du trajet que je devais suivre.

De frustration, je grogne et donne un coup de pied dans le chevalet qui se brise et part à la renverse.

Regrettant mon coup de sang, je ramasse ma toile, heureusement intacte, hormis le barbouillage que cette musique assourdissante a provoqué.

Agacé, je quitte la pièce et longe les couloirs à la recherche du responsable de mon malheur.

À l'étage en dessous, mon frère Kol est avachi sur le fauteuil. Une femme, à moitié dénudée, se dandine sur lui sans se douter à quel jeu elle est en train de se soumettre.

Je hausse un sourcil lorsqu'il m'accorde un sourire sournois avant de plonger ses crocs dans le cou de cette dernière et cela sans me lâcher des yeux.

Invitation à diner ? Non merci.

Après le chaos que j'ai causé avec le départ de Caroline, je me tiens désormais à carreau. Enfin... j'essaie.

Pour elle, pour moi, pour mon enfant à naitre.

Je hausse les sourcils et continue mon chemin d'un pas élancé avant de me stopper net à la porte de ma chambre.

Les portes vitrées de la pièce attenante prévue pour être celle de notre enfant sont ouvertes en grand. Caroline est en haut d'un escabeau en train de détapisser pour entreprendre la nouvelle décoration.

Elle se dandine, roulant ses hanches au rythme de la chanson et je dois admettre que la vue est des plus plaisante, je m'en satisfais grandement accoudé au chambranle de la porte. Au fil des semaines, son corps a changé et de nouvelles rondeurs sont apparues et même si j'ai toujours aimé sa silhouette longiligne, ses formes pulpeuses ne sont pas pour me déplaire.

En voulant se tourner, son pied dérape.

Quelle idée de monter là-dessus avec son ballon de baudruche qui a remplacé son ventre plat !

Je flash à ma vitesse vampirique et la rattrape dans mes bras.

- Oh, mon héros ! s'amuse-t-elle en papillonnant des yeux.

Moi un héros ? cela m'étonnerait !

Oublie pas chérie, le méchant de l'histoire... c'est moi.

Entre rêves et réalité  ( EN COURS DE CORRECTION )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant