Chapitre 80- Tous... humains

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Klaus

Cela fait des heures que je les observe user de la magie et que la situation reste au point mort. Et pour couronner le tout, elles osent continuer de penser que leur sortilège a fonctionné parfaitement.

— Vous n'êtes rien d'autre que des incompétentes ! je lâche, agacé.

Mon commentaire attire leurs regards sur moi mais cela m'est bien égal. Hors de question, que je donne l'occasion à cette bête tapie au plus profond de moi de me contrôler. Sans mon vampirisme qui la muselait que va-t-il se passer maintenant ?

Elijah et Caroline ont beau dire ce qu'ils veulent, je n'y arriverais pas ! Je ne le veux pas !

Cette chose, en moi, ne doit jamais avoir l'opportunité de se libérer. Je n'attends rien d'un monstre semblable à celui qui m'a privé de mon petit frère, Henrick.

— Klaus..., siffle Magellan qui cherche désespérément à me canaliser.

Caroline a raison, j'ai une certaine confiance en elle. Après tout, elle est une amie de la famille depuis toujours et ne nous a jamais trahis, mais ma colère, mes inquiétudes sont bien trop vivaces pour être ignorés.

— Je ne sais pas ce qui a provoqué ceci, elle poursuit, mais nous avons vérifié une bonne centaine de fois, nous ne sommes pas responsables de ce malheureux incident.

— Ce malheureux incident ! je répète, d'un air hébété. Oh ! Pour toi, ce n'est qu'un malheureux petit incident ! Non, parce qu'au cas où tu ne l'aurais pas encore remarqué, je ne suis plus immortel maintenant ! je hurle, fou de rage.

Je me fiche pas mal que mes cris alertent le QG tout entier. Ils ont beau essayer de me calmer en me disant de laisser respirer ces satanées sorcières, je reviens toujours à la charge.

— Ça suffit ! s'agace Davina à son tour, visiblement à bout.

Alors que je la vois se redresser, je crache d'un air menaçant :

— Toi, retourne t'asseoir et fais ton boulot !

— Sinon quoi ? s'offusque-t-elle tout en récupérant son sac à bandoulière. J'en ai plus qu'assez de t'entendre geindre et nous traiter comme des moins que rien.

 J'en ai plus qu'assez de t'entendre geindre et nous traiter comme des moins que rien

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 — Oh et bien, si c'est ce qui t'embête tant, prouve-moi le contraire en réparant ce... comment vous disiez déjà ? Ah oui ! Ce « malheureux petit incident » !

 comment vous disiez déjà ?  Ah oui ! Ce « malheureux petit incident » !

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Entre rêves et réalité  ( EN COURS DE CORRECTION )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant