Chapitre 107- L'union fait la force P2

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 Klaus

Alors que je traverse cette vaste étendue marécageuse, je distingue la berge qui n'est plus qu'à quelques mètres

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Alors que je traverse cette vaste étendue marécageuse, je distingue la berge qui n'est plus qu'à quelques mètres. Et il est plus que temps car on ne peut pas dire que mon loup soit très à l'aise dans cette eau stagnante.

Soudainement, mon alter ego choisit de s'arrêter. Les oreilles soigneusement dressées, il fait appel à chacun de ses sens pour étudier la situation qui l'entoure.

Puis, non sans être davantage rassuré, il se remet à nager et lorsque ses pattes touchent le fond du marécage, il se stoppe à nouveau, se redresse autant qu'il lui en est possible puis observe tout autour de lui avec grand intérêt. 

Quelque chose, dans ces eaux, l'a interpellé.

Et lorsque je distingue quelques remous à la surface, je réalise à quel point son instinct ne le trompe pas. Nous ne sommes pas seuls et lui l'a bien compris. Et cela même avant moi.

Avec agilité, il exécute rapidement de petits bonds successifs pour s'extirper de l'eau et rejoindre la terre ferme. Une fois sur la rive, son premier réflexe est de se secouer pour chasser le surplus d'eau de son pelage. À nouveau, notre regard pivote sur le marécage qui, pour le moment, conservera tous ses mystères.

Dans un réflexe impossible à contrôler, me voilà en train de renifler tout et n'importe quoi lorsqu'un cri puissant me parvient.

Chris. C'est évident.

Sans attendre, mon loup, très bon sprinter, s'élance dans cette même direction.


 Chris

Ma tête a basculé en arrière. Cette fois, je n'ai pas pu résister.

— Tu vois, je t'avais dit qu'il allait crier ! s'amuse le premier.

— Je vais vous tuer vous aussi ! je crache à bout de souffle.

Sous la colère, mes yeux scintillent difficilement. C'est bien ce que je craignais, une grosse quantité d'aconit m'a bel et bien été injectée et l'un des deux demande à l'autre de m'en redonner encore.

Alors que l'homme-loup avance avec sa seringue à la main, je l'étudie attentivement. Si je dois vraiment crever ici, je ne le ferai pas sans lutter.

Avec la force de mes bras, je relève mon bassin à l'équerre. Mon adversaire, intrigué sans doute par ma posture, s'arrête.

— Euh... je crois qu'en effet une nouvelle dose d'Aconit ne lui fera pas de mal ! dit-il en se grattant l'arrière du crâne.

Et lorsqu'il s'approche enfin, je capture sa tête de mes jambes et serre aussi fort qu'il m'en est possible bien que celle qui est cassée me fait atrocement souffrir. Pour chercher à se soustraire, l'homme plante la seringue dans ma cuisse m'arrachant un grognement quand le poison de cette saloperie me brule de l'intérieur.

Entre rêves et réalité  ( EN COURS DE CORRECTION )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant