L'Ange de l'Enfer

Chapitre 10

Le lendemain de mon arrivée brutale, je fus réveillée tôt le matin. Heidi m'expliqua que je devais rapidement m'habiller et la suivre. Je ne lui posa pas de questions et tâchai seulement de l'écouter.

Dans les couloirs, elle marchait si vite, que je ne pus observer l'endroit.

Arrivées devant une salle, l'infirmière toqua et attendit. 

- Hier vous n'aviez pas répondu à ma question. Dis-je soudainement à Heidi.

- Quelle question ?

- Qu'est-ce que c'est que cet endroit ? Ses yeux quittèrent les miens. Comme si elle était gênée à l'idée de me répondre.

Et soudainement la porte s'ouvrit. Une infirmière apparut. Heidi lui indiqua mon nom et me laissa alors aux mains de la blonde qui me prit le bras pour me faire rentrer.

Une fois dans la salle, elle ferma la porte derrière elle. C'est alors que je vis un homme chauve et aux lunettes rondes penché sur son bureau. Il avait une longue blouse blanche par dessus son uniforme noir de SS. La pièce était spacieuse et propre à la fois. Celle-ci n'avait aucun rapport avec l'infirmerie du camp. Le docteur se leva et lu le dossier qu'il tenait entre ses mains.

-  Fräulein Hilda Flügge, née le 25 décembre 1926 à  Berlin... Ses doigts parcoururent le dossier, tandis que l'infirmière s'approcha de moi pour enlever mon cardigan. Ôtez vos vêtements. Je ne comprenais pas. Je n'étais pas malade. J'étais censée être une « infirmière » alors pourquoi m'examiner ? Néanmoins, sous le regard froid de l'homme, je finis par enlever mes vêtements. Les sous-vêtements aussi. Ajouta-t-il. J'attendis quelque instant avant de réagir. Puis la tête baissée, je retirai ma lingerie.

L'homme utilisa plusieurs outils afin de me mesurer le visage. 

Il commença par la hauteur de mon front, puis de la longueur de mon nez, de mes pommettes, de mon menton... Des chiffres et des chiffres qui furent prononcé par l'homme et écrits par l'infirmière. Il est même allé jusqu'à mesurer le diamètre de mon crâne.

Vint ensuite place au corps. La taille, le poids...
Et de nouveau, il mesura chaque partie de mon corps. Le cou, les bras, les poitrines, la taille, les hanches, les jambes... Tout.

Par la suite, il examina ma couleur de cheveux à l'aide d'une plaquette en métal de laquelle pendaient plusieurs mèches de cheveux de différentes couleurs allant de la plus foncée à la plus claire. Puis, il déposa l'objet et prit cette fois-ci une boîte qui contenait des variétés de couleurs d'iris. 

- Très bien Fräulein. Maintenant allongez-vous. Mes mains recouvrant mes poitrines, je m'allongeai sur la table d'examen qui était glaciale. Écartez vos jambes. Ma bouche s'ouvrit, je voulus parler mais, je ne fis rien. Je tâchai seulement de l'écouter. Le médecin tenait dans sa main une longue pince qui maintenait une boule de coton. L'infirmière renversa dessus un liquide violine qui avait une odeur nauséabonde.

Puis d'un geste brusque et presque violent, il l'enfonça dans mes parties intimes. La salive envahit ma bouche. La douleur que je ressentis me fit frémir. C'était si désagréable comme sensation. Froid et douloureux à la fois. Je fermai les paupières et serrai les dents.

- Parfait... Vous pouvez vous rhabiller Fräulein Flügge. Le médecin avait le sourire aux lèvres, ce qui accentua ses rides. L'hymen est vierge. S'adressât-il à l'infirmière.

Que je sois vierge ? Mais quelle importance ?

Quand je sortis de la salle je fis face à Heidi. La jeune femme semblait m'attendre.

- Bon sang mais allez-vous finir par me parler ? Dis-je d'une voix sèche.
J'avais eu l'impression que mes propos l'avaient frapper, voir tétaniser. Pourquoi est-ce que son regard s'était soudainement assombrit ?
Elle ne me rassurait pas... Et je ne l'étais pas en retour.
Heidi regarda sa montre et me prit délicatement bras. Son visage s'approcha de mon oreille gauche. Je fronçai légèrement les sourcils, prête à enfin l'écouter.

- Hilda... Au moment même où elle s'apprêtait à  conclure sa phrase, derrière moi la porte s'ouvrit et le docteur l'appela. La brune me lança un regard bref avant de rentrer dans la pièce. La porte se referma, et je fus seule.

Seule dans un lieu que je ne connaissais guère avec seulement des questions qui me fracassaient le crâne.

-

Saluuut !!! ( Oui je reviens comme une fleur haha ) Premièrement, j'espère que tout le monde va bien.
Oui, je sais que ce chapitre est très très court, mais ne vous en faites pas, c'est le seul chapitre qui l'est à ce point.
Sinon, aimez-vous les GIF ? Personnellement, je trouve que ça fait un petit plus, mais j'hésite réellement à en mettre pour cette histoire...
Bref, en tout cas j'espère que ce chapitre vous a plu, même si encore une fois, il était très court.

(PS: y'aura bientôt de l'action, soyez prêts haha 😈 )

Sila ❤️