Les membres en compote, ne sentant rien d'autre qu'une lourde fatigue. J'essayais de me rappeler des derniers événements, au milieu du brouillard qu'était devenue ma mémoire. En me concentrant bien, je me souviens de la bataille, du plan de mon père, de Natsu, de ma blessure. Me rappelant soudain que Sting m'avait gravement touché, j'ouvris alors les yeux, difficilement, mais je les ouvris. Palpant de ma main, l'endroit où aurait dû se trouver une plaie béante, mais rien. N'en revenant pas, je m'employais à examiner la pièce dans laquelle je me trouvais. Je ne la connaissais pas, de circonférence moyenne, entouré par des étagères vides, une porte à droite donnant sûrement sur une salle de bains et le lit dans lequel j'étais trônant au milieu. Ignorant l'endroit où je pouvais bien être, je me relevais avec peine, remarquant que ma tenue de combat avait disparu laissant place à une chemise de nuit blanche. Intrigué, je titubais vers la porte, avant d'enclencher la poignée, qui resta bloquée. Stupéfaite d'avoir était enfermé, je commençais à stresser, me posant tout un tas de questions. Quand je me souviens ! C'était Natsu qui m'avait récupéré, il y avait alors de fortes chances que je sois chez les dragons. Riant de l'ironie de la situation, je retournais me coucher, espérant que tout ira mieux demain.
Je me réveillais pour la deuxième fois, et cette fois-ci les rayons du soleil perçaient à travers ma fenêtre. Sentant une autre présence que la mienne dans la pièce, je relevais prestement la tête, craignant pour ma vie. Mais qu'elle ne fut pas ma surprise, de découvrir une jeune adolescente, me soignant. À ses yeux en amande et ses canines je devinais aisément, que j'avais vu juste hier soir, en déduisant être chez les dragons. Quand elle me vit redressée, elle poussa un petit rugissement, alertant quelqu'un derrière la porte. J'entendis une chaise grincer, avant de voir la porte s'ouvrir à la volée, laissant apparaître les deux sœurs aux cheveux blancs. Elles me dévisageaient quelques instants avant de faire signe à ma soigneuse de partir. Sans un mot, elles me tendaient des affaires propres, me faisant signe de me dépêcher. Me doutant bien qu'elles aient pour ordre de m'amener quelque part, je m'exécutais sans broncher. Valait mieux faire profil bas. Une fois apprêtée, celle avec les cheveux longs, me mit un bandeau sur les yeux, l'autre se chargeant d'apposer un bracelet magique à mon poignet. Devinant que ce bracelet m'empêcherait de me servir de mes pouvoirs, je me tendais malgré moi. Pendant un bref instant, je compris ce que Natsu avait ressenti chez nous. En parlant de lui, d'ailleurs où était-il non d'un chien ?
Slaloment le long d'un détale de couloir, très certainement, on finit par s'immobiliser au bout d'un bon quart d'heure de marche, je dirais. Ayant compté les secondes. Je sus qu'on était arrivé à bon bord, quand je sentis le bandeau glisser sur mon visage, dévoilant mes yeux. Je me trouvais dans une grande pièce, avec en son centre un trône, où se tenait actuellement le père de Natsu. Me rappelant, ce qu'il m'avait dit au sujet de leur coutume, je m'inclinais de manière respectueuse. Mon initiative surprit les membres présents dans la salle, autrement dit les deux sœurs, le dragon de glace et Titania. Si Ignir en fût troublé, il ne laissa rien transparaître.
- Je suis étonné de constater que tu connais certaines de nos coutumes. Je ne répondis rien, le son de sa voix glacial me faisant l'effet d'un rasoir. Je présume que tu sais pourquoi tu es ici ? J'inclinais la tête.
- Je suis votre prisonnière. Ma voix était claire, nette, c'était parfait. Je ne devais pas le laisser croire qu'il m'intimidait.
- Disons que tu es prisonnière par la force des choses, vu que c'est mon fils qui t'a ramené. Je ne bronchais pas, mais je souris intérieurement. D'ailleurs, j'aimerais bien éclaircir certains points avec toi. Aïe.
- Lesquels ? Ma voix devient tendue, sans que je ne puise le contrôler.
- Erza m'a signalé que sur le champ de bataille, tu cherchais mon fils. Peu de temps après, Natsu se retrouve à expulser une puissance magique qu'il ne contrôle pas, il te ramène blessé, et il tient à tout prix à ce qu'on te soigne. Et Wendy m'apprend que la plaie a été causée par un des tiens. Tu avoueras que c'est troublant. D'autant plus que tu as dit à Erza ne pas vouloir l'affronter, et quoi d'autre... Ah oui ne plus avoir peur.
- C'est vrai, je n'ai plus peur de vous. Les dragons présents à côté de moi poussaient un son imperceptible, montrant leur surprise.
- Pourquoi ? Tiens, il avait le même tique que son fils, quand il réfléchissait, il inclinait la tête. Mignon.
- Pourquoi quoi ? Pourquoi j'ai sauvé votre fils ? Parce que mon père avait demandé à mes amis de le tuer, et que je ne pouvais pas laisser faire ça...
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Aussi différent qu'on soit et malgré les préjugés...
RomanceAussi différent qu'on soit et malgré les préjugés ont fini toujours par s'aimer un jour ou l'autre. "La guerre faisait rage depuis des siècles. Et il n'y avait aucune raison pour que cela change. Pourtant, lorsqu'ils l'ont ramené, lorsqu'on me la co...