Chapitre 2: Arrète de me faire chier!

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Fumer, c'est dégueulasse et pourtant, ça me fait du bien. Ça me rapproche de la mort, ça me rapproche d'elle. La musique est forte dans l'appartement de Côme. Je devrais être avec eux, m'amuser, danser et pourtant, je me bourre la gueule sur un balcon. La véranda s'ouvre, je m'attends à voir mon meilleur ami m'apporter une bière, une fille derrière lui qui va vite finir dans son lit. Mais non. C'est une jeune fille de mon âge. Elle est toute blanche. Encore une salope qui vient vous faire chier pour un soir. Elle n'avance pas, reste vers la fenêtre comme une imbécile. Elle est blonde et a des yeux brun, entouré de grosse lunette ronde. Des tâches de rousseur traînent sur son visage. Elle est mignonne mais son aire effrayé me tape sur le système.

-Hugo. Enchanté. Dis-je d'une voix sans hémossion, espérant qu'après mon accueil peu chaleureux, elle parte. Non. Elle reste et me regarde tousser après avoir prit une taffe.

-Lily. Finit-elle part dire avec un léger accent français. Tu ne fumes pas depuis longtemps pas vrai? Dit-elle en se laissant glisser contre la fenêtre. Elle but une gorgé de sa bière qu'elle tenait entre ses mains et sembla porter une grande intention à ses doigts taché d'ancre ou quelque chose du genre.

-Non. Lui répondis-je tristement en regardant le vide.Ce n'est que dans les moments les plus exceptionnelle que je ne peux pas m'empêcher de fumer cette merde. Et aussi quand je vais mal. Après tout, ma vie de peintre est plutôt pourrit, je suis incapable d'imaginer autre chose que la mort, et, elle me manque énormément.

-Tu sais, si tu veux mourir, tu as meilleur temps de te balancer par ce balcon que de fumer en attendant qu'un cancer des poumons te gagne. Ça ira plus vite et ça t'embêtera sans doute moins. Me sourit-elle timidement, peut être qu'elle veut faire une blague, peut être qu'elle ne comprend ps ce que je ressens et, ça à le don de m'agacer encore plus. Après tout, c'est vraie, elle ne comprend rien, elle a une tête de rêveuse qui veut sauver le monde et, elle doit faire partit de ce genre de fille maladroite et trop franche pour qu'on les apprécies. C'est surement le genre de personne avec qui ont reste parce qu'on à pitié de sa misérable vie et de sa malchance. Malheureusement ppour elle, je n'ai plus rien qui ressemble à de la pitié dans mon esprit.

Je regardais alors le vide. Le septième étage m'assurerait une mort à coup sûre. Je la rejoindrais alors, heureux et ma dépression, mon oublie total s'arrêterait là. Plus d'alcool, plus de cigarette, plus de fille, plus besoin de souffrir, une mort subite quoi. Oui, c'était une bonne idée. Je me mis alors à escalader la barrière. Sauter, la rejoindre, être enfin heureux. Me dis-je. Je lâchais la cigarette. Elle tomba dans le vide alors que je tenais en équilibre sur la barrière.

La jeune fille s'était soudainement levé et s'était approchée de moi, elle me prenait la main, m'ordonnant de descendre. Non. C'était fini, je voulais partir, comme cette cigarette lorsqu'elle est tombé ne sachant sans doute pas que s'était sa dernière fois. Lily était blanche et elle ne voulait pas regarder par terre.

-Viens. Me murmura-t-elle. Je ne mettais pas rendu compte, qu'elle avait sa voix. Mélodieuse, sensible, aigu. La plus belle des voix. Je me tournais alors vers elle. Elle me suppliait du regard. La même expression qu'elle, lorsqu'elle me demandait une glace dans le parc. Je ne pouvais que l'écouter, et, lorsqu'elle remonta sa main vers mon bras pour agriper mon épaule, des millier d'aiguille se plantèrent sur son passage. Mes yeux se plantèrent dans les siens et, pendant mon moment d'inattention, elle me fit basculer en arrière pour me faire redescendre.

-Allé, c'est fini. Viens, il faut que tu te reposes. Couina-t-elle. Elle s'est approché de moi, posant sa bière sur le côté et, je me suis rendu compte que Lily avait le même parfum, la même odeur. C'était un peu comme la revoir, bien que son visage n'est rien avoir avec celui de la petite blonde qui se tenait en face de moi. Elle m'a trainer vers l'intérieur de l'appartement de mon meilleur ami et, m'a ordonné de la suivre. Je  m'exécutais incapable de faire autrement, j'étais hypnotisé par l'espoir que me procurait cette dernière.

A part Lily, personne n'avait vu ma tentative de suicide. Personne. Ils étaient tous entre eux, bourré ou heureux. Je les détestais tous pour une chose. Ils avaient ce que je n'avais pas et j'en étais jaloux. Eux, se plaignaient tout le temps, pourtant, ils étaient heureux. Être heureux est sans doute la plus belle chose que l'on peut avoir. La chose la plus simple, et pourtant, je ne l'avais pas.

Lily ouvra la porte et me poussa en avant. Elle me reprit la main et dégringola les escalier en ce tenant le plus éloignés possible du côté extérieur des marches. Je la suivait encore, nourrit par l'espoir, même si je tentais de me rappeler qu'il n'était plus là. Ce qui rendrait mon réveil encore plus dure. Arrivé au deuxième étage, elle ouvrit la porte de son appartement et me poussa dans son canapé. Je pensais, qu'elle allait se mettre à m'embrasser et, ça ne m'aurait pas déplu. Qu'elle allait faire de moi le coup d'un soir avant de revenir en rampant dans deux semaines lorsqu'elle apprendrait que je suis riche. Mais non, elle se retourna et m'apporta simplement un verre d'eau. Je le bus d'une traite avant de m'énerver. Qu'attendait-elle? Si elle avait envie de moi, autant qu'elle se bouge! Elle s'assit sur le canapé et souleva la tête en arrière. Lily soupira bruyamment. Je lui sautais alors dessus pensant à un message d'alerte, je voulais en finir avec ce putain d'espoir qui me maintenait en vie, et qui me prenait les tripes. Je la prit par la taille et me mis à l'embrasser dans le cou. Elle posa sa main contre mon torse et je me mis à remonter vers sa bouche mais, elle me poussa de toute ses forces.

-Mais tu es vraiment con! Cria-t-elle avant de me voir tomber. 

Je me tapais la nuque contre la table basse de son salon alors qu'elle se relevais et partais en courant vers sa cuisine. Je ne comprenais rien. Je passais chaque soirée à fumer, boire, trouver un coup du soir et encore boire. Chaque fille qui me ramenait chez elle me tombait toute le coup du "Tu veux boire un truc?" Et à ce moment là, c'était toujours la même chose. Je me réveillais le matin, ne me souvenant de rien, sortait de chez la fille en me promettant de ne pas recommencer le lendemain. Et le soir, pour l'oublier, le rituelle recommençait. La dépression n'a qu'un mot pour la définir: oublier. Tout rime autour de l'oublie. Lily revint avec un linge mouillé et elle me le posa dans le cou, appuyant une dizaine de minutes.

-Tu n'as pas de chance. Dit-elle. Maintenant, je vais vouloir me faire pardonner et, je ne suis pas prête de te lâcher. Elle avait sa voix. Si mélodieuse. Son maigre accent français ne faisait que la rendre encore plus belle. Elle me la rappelais trop. Je sortis une bouteille de Whisky que je gardais toujours dans ma poche et en bue une gorgé avant qu'elle ne me l'enlève des mains pour le vider dans son évier.

-Tu sais combien ça coûte une bouteille comme ça! Hurlais-je.

-Ton état. Me répondit-elle avant de revenir vers moi avec de l'eau. Je posais le verre sur la table sans y toucher avant de me tourner vers Lily. Elle était belle. Son regard vert foncé brillait d'une lueur magique. Elle devait faire partis des gens dont on compare le regards à des bulles de champagne: pétillant. Une lueur qui ne s'éteignait jamais régnais dans son regard. Elle respirait et inspirait la joie de vivre. Qu'es que j'aurais donné pour être comme elle.

-Est-ce que je peux te violer? Dis-je en me rapprochant d'elle. Lily ne dégagea pas son regard et son jolie visage se fendît en un sourire. Bien que je pue voir sa nervosité. Elle n'était pas à l'aise et ça se voyait.

-Lorsque l'on viole, on ne pose pas la question. Rigola-t-elle. Je lui saisissait les poignets avant de dire:

-Je prends ça pour un oui. Mes lèvres repartirent parcourir son cou. Elle ne me repoussa pas. Elle ne me gifla pas. Elle dit simplement:

-Hugo, arrête. Je m'arrêtais alors, et la pris dans mes bras pour pleurer. Ce n'était peut être qu'une simple phrase mais le ton qu'elle avait employé montrait clairement qu'elle avait peur de moi, peur de se que j'étais devenu et dans l'état misérable que je montrais.

-Je suis pathétique. Murmurais-je.

-Tu es faible, tu as besoin d'aide. Maintenant, je suis là. Me chuchota-t-elle en me rendant mon étreinte.

-Pourquoi es que tu veux m'aider? Demandais-je en la regardant dans les yeux.

-Parce que, tu es ma quête et je suis Percy Jackson. Souria-t-elle. Je veux te prendre sous mon aile, je veux te sortir de ta crevasse. Je vais te refaire découvrir le monde Hugo.

-Merci... Chuchotais-je avant de m'endormir exténué.

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TADAM!!! 😁✌️ alors? Il a été dur à comprendre? Ça ne vous a pas choqué le changement de PDV? Dites moi tout!

Tout part d'un problème... Tome 1: Les battements.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant