La souffrance d'une boxeuse

Chapitre 1 : Emma

Ça y est, c'est ce soir, c'est le grand soir.

Je combats dans un nouveau bâtiment. Une des bâtisses les plus connue des Etats-Unis.

J'ai fait le tour du monde pour le retrouver, j'ai tout d'abord commencé par la France, l'Espagne, le Portugal, la Chine, le Japon, l'Allemagne, pour finir par la Californie et j'en passe, et j'ai enfin eu la réponse que je voulais, il est ici aux Etats Unis, il est revenu à son pays d'origine à lui. Là où a eu lieu son meurtre. Un meurtre sanglant et abominable.

Carlos, celui qui a tué mes parents de sang-froid, devant mes yeux et tous sa pars pure vengeance, une vengeance qui n'a ni queue ni tête et qui surtout a eu lieu pour rien. Une vengeance qu'il prenais à cœur car il pensait que tous étaient leurs fautes. Une vengeance qui a fait de moi ce que je suis aujourd'hui.

Celui qui a fait de moi une orpheline et une solitaire au cœur soufrant. Celui qui a brisé toute mon enfance et toute ma vie.

Et ce soir je combats dans sa ville, sur son terrain de jeu, sur un terrain inconnu pour moi, mais je compte gagner, comme à chaque fois. Je ne dois pas perdre, je ne peux pas perdre pour mes parents, je dois les rendre fier de moi, je dois venger leurs morts injustifiés, je dois faire ce que la police n'a pas réussi à faire, je dois réussir et enfin les vengés, nous vengés.

Je n'ai encore jamais perdu, j'ai toujours gagné chaque combat que j'ai fait, et ce depuis le début. J'ai toujours puisé ma force dans ma souffrance, j'ai toujours refoulé ce que je ressentais pour tous extérioriser lors de mes combats.

Je fais ça depuis que j'ai seize ans, j'ai commencé jeune mais aucune jeunesse ne mérite de vivre ce que j'ai vécue pour en arriver à un tel point, au début je le faisais pour survivre au monde d'aujourd'hui, ce même monde qui laisse crever des personnes sans défense, des personnes innocente comme mes parents, des personnes qui demandais seulement à vivre en paix avec leur petite fille de seize ans, des personnes qui ont seulement accomplie leur devoir, le devoir que leurs imposaient leurs métiers.

Un monde cruel, remplie de gens cruels, qui fond des choses cruels à des gens comme moi, comme nous. Des gens qui n'ont rien demander à personne mais qui se retrouve dans la merde. Une merde qui tente de vous entrainer au fond des abysses à longueur de temps.

Ce n'est pas donner à tout le monde de rentrer dans ce genre de business. Il faut trouver les contacts et fouiner un peu partout pour toujours avoir un temps d'avance sur les personnes qui vous entourent, le secret c'est qu'il ne faut jamais y aller à l'aveugle ou c'est simple vous êtes mort. Et cette mort est tous sauf ordinaire, je pense que personne n'aimerait être battue à mort sur un ring de boxe clandestin.

Au jours d'aujourd'hui j'ai 18 ans, eh oui 18 ans je suis à peine majeur, en réalité je suis française mais à force de voyager de pays en pays j'ai appris plusieurs langues, alors j'ai adopté une langue universelle l'anglais, je le parle comme si c'était ma langue natale, celle que je parle depuis toujours. Mais ça ne m'empêche pas de parler, le chinois, le coréen, le russe, l'espagnol et l'italien.

Même si la vie est une vraie garce avec moi depuis deux ans j'ai survécu à toutes les épreuves qu'elle a mis sur mon chemin, j'ai tous surmonter comme la battante que mes parents auraient aimé que je devienne.

D'abord à leurs morts mais aussi au danger du monde extérieur qui menace chaque jour de m'engloutir.

Actuellement il est 18h30 alors je me prépare pour partir. Dans ce milieu vaut mieux être à l'heure si on ne veut pas avoir de mauvaise surprise à notre arriver.

C'est vrai que c'est risquer, si on est découvert pars la police ou autre, on risque gros. Quand je disais que le monde était cruel je ne blaguais pas.